Chapitre 7: Le Verdict

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Le lendemain au petit-déjeuner, la coupe trônait au centre du hall d'entrée. Certains élèves avaient déjà placé leur nom dans la coupe. Warrington, un serpentard et Diggory, un poufsouffle ainsi qu'Angelina Johnson, de Griffondor pour les étudiants de Poudlard. Les délégations de Durmstrang et de Beauxbâtons étaient arrivés les premiers pour tenter leur chance.
Aelyn espérait que la poursuiveuse des Griffondors, Angelina, serait la championne de Poudlard car elle était compétitive et sympathique.
Aelyn passa son après-midi à dessiner la Grande Salle durant l'arrivée des écoles étrangères. Elle immortalisa les regards ébahis des élèves de Poudlard, les tenues de flanelle des étudiants de Beauxbâtons et les bâtons de feu des sorciers de Durmstrang.
Elle avait également vagabondé dans les couloirs avec Harry, Ron, Hermione et Neville pendant que Leven jouait aux échecs avec Drago et Theo.
Dans la soirée, les élèves prirent le chemin de la Grande Salle pour la sélection des champions. À la fin du repas, qui parut durer une éternité à la jeune fille, Dumbledore se leva. Il se plaça à côté de la coupe qui avait été rapportée dans la Grande Salle.
"La coupe est maintenant prête à nous faire part de sa décision", lança-t-il, "les élèves qui seront choisis patienteront dans l'autre pièce –(il désigna une petite porte)–et recevront les premières instructions".
La coupe de feu émettait des flammes bleues qui, soudainement, virèrent au rouge vif. Dumbledore attrapa le papier qui jaillissait de la coupe.
"Le champion de Durmstrang est Viktor Krum !" s'écria-t-il.
Des hurlements de joie et des applaudissements fusèrent.
Les flammes redevinrent rouges et tout le monde se tut.
"Le championne de Beauxbâtons est Fleur Delacour !" cria Dumbledore.
Une seconde vague d'applaudissements retentit et se turent quand les flammes de la coupe prirent leur teinte rouge vive.
"Et celui ou celle qui représentera Poudlard est Cedric Diggory !"
Les poufsouffles hurlèrent de joie et Dumbledore reprit :
"Maintenant que nous avons nos trois champions, je suis sûr que vous saurez les encourager et –"
Il s'arrêta net. Les flammes de la coupe avaient de nouveau pris une teinte rouge vive et les professeurs se jetèrent des regards intrigués. Dumbledore attrapa le papier qui s'envola de la coupe.
" Harry Potter, "murmura le directeur.
Tout le monde se retourna vers l'interessé, qui ne semblait pas comprendre, en chuchotant.
"Harry Potter?"interrogea Dumbledore. "Harry ! Viens ici, s'il te plaît !"
Harry se leva, tremblant. Aelyn était abassourdie. Pourquoi Harry ? Ce ne pouvait pas être possible ! Il devait y avoir une erreur !
Dumbledore tandis son nom à Harry en lui faisant signe de se rendre dans l'autre salle. Les professeurs s' engoufrèrent dans la salle après lui.
La grande salle était silencieuse. Aelyn, sans réfléchir, se leva et courut dans la pièce voisine. Elle ne se retourna pas quand Leven hurla son nom.
Elle pénétra dans la pièce en hurlant :
"Harry n'a rien fait ! Ne le laissez pas concourir !"
Elle se plaça entre son frère et Dumbledore en s'écriant, ne s'adressant à personne en particulier :
"Prenez-moi ! Je peux le remplacer ! Pas Harry ! Je –"
Aelyn était au bord des larmes et à cours d'arguments.
"Il en est hors de question", trancha Snape en s'avançant à son tour. "Tu ne prendras pas sa place, lui a été choisi."
"Mais il pourrait mourir !" s'époumona Aelyn, folle de rage.
"Je suis d'accord avec elle, Harry ne doit pas concourir, Albus", approuva McGonagall.
"Je vous en supplie, pas Harry ! Il ne peux pas – Non ! Prenez-moi !"
"Severus, raccompagnez Aelyn s'il-vous-plaît", demanda Dumbledore.
"Non !" hurla Aelyn, exténuée et le visage baigné de larmes, "vous ne pouvez pas ! Ne le laissez pas ! Mon petit frère ! Non –"
Mais déjà son père la tirait vers la porte tandis qu'elle se débattait en hurlant comme une enfant.
Une fois sortie, Aelyn comprit qu'il était trop tard, et cessa de se débattre, en pleurant sans interruption et en répétant le nom de son frère.
Arrivés dans le bureau du maître des potions, Snape serra sa fille dans ses bras.
"On ne peut pas changer ce qui a été décidé par la coupe, Aelyn", déclara-t-il calmement.
"Il pourrait mourir !" s'emporta la jeune fille, "je sais que tu t'en fiche royalement mais s'il meurt je ne suis plus rien !"
"Je ne m'en fiche pas", répliqua Snape.
"Alors fais quelque chose ! Ne les laisse pas faire !" hurla Aelyn.
"Je ne peux pas changer leur décision, Aelyn," expliqua son père, "mais il ne mourra pas –"
"Que ce que tu en sais d'abord !" s'époumona-t-elle. "Je suis peut-être sa jumelle mais je suis aussi sa grande sœur, je dois le protéger ! Je ne peux pas le laisser mourir dans un stupide tournoi ! J'ai promis à maman de le protéger coûte que coûte et je le ferai !"
"Aelyn," souffla son père, alors qu'elle s'effondrait sur une chaise, exténuée. "Si tu veux l'aider, soutiens le et reste à ses côtés, c'est la seule solution."
Snape observa sa fille qui semblait à deux doigts de tourner de l'oeil.
"Tu as dormi récemment ?" ironisa-t-il.
Aelyn secoua la tête en ajoutant :
"Cauchemars".
Puis les ténèbres l'enveloppèrent.

Aelyn Evans, quatrième année à Poudlard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant