Je n'aime pas être malade.
C'est fou comme mon état physique peut altérer mon état mentale.
Plus particulièrement mon estime de moi en fait. Là tout de suite je suis malade, et je me sens laide. Je me sens indésirable, et je crois que c'est parce que moi même je n'arrive pas à m'aimer dans ces moments là.
C'est dans ces moments que je fais le plus attention à mon apparence, plus que jamais. Mon estomac est retourné, ma gorge nouée, et je manque de sommeil. J'ai l'impression de n'être plus capable de rien seulement parce que j'ai un peu de mal à respirer. Mon coeur pèse comme le plomb à cause de ma peur que l'image que je me fais de moi soit celle que les autres ont.
Et que faire dans ce cas là ?
De toute façon, quoi que qui que ce soit pense, y puis-je quelque chose après tout ?
Pas du tout, et pourtant j'y attache une importance maladive.
Peut être n'est ce qu'une boucle, c'est ce que je me dis. Une boucle, je stress à m'en rendre malade, je suis malade, je me sens incapable et inutile, et je stress d'avantage.
Pas cool hein.
J'ai très peur du ressenti des autres.Je n'aime pas les rentrées.
Pourtant ce matin je m'en fichait pas mal. J'avais mal, j'avais froid, alors munie d'une écharpe moche et de grosses chaussettes fluo je me suis mise au lit.
Maintenant dans le même état, habillée de même, je me rend compte de ma honte à l'égard de moi même.
Tant de temps passé à me demander ce qu'il pensera de moi à ce moment-là.
Tant de temps dans la peur de ce qu'il va suivre et de ce que je pourrais entendreEncore un peu de courage, dans 2h c'est fini.
Je n'aime pas cette faiblesse là.
VOUS LISEZ
Apostille de l'antagoniste
AdventureApostille (n.f) : Note en addition (à un texte). Antagoniste (adj et nm) 1. Opposé, rival. 2. Qui est en opposition fonctionnelle.