Quand j'y repense.

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Je n'aime pas ça.

Oh, diable, quand j'y repense.
Chaque fois je me pose les mêmes questions, et réfléchis aux mêmes réponses qui ne me satisfont qu'à moitié seulement.

Même si tout n'est pas exactement figé et comme avant je suis toujours complètement terrifiée par l'idée qu'il existe. C'est dingue, il ne sait toujours pas pourquoi il me dégoûte. Merde quoi. Merde. Qu'est ce qui cloche chez lui. Et qu'est ce qui cloche chez moi 2 ans après ce soir là ?

J'essaye bien de ne pas le haïr parce que la haine me demanderais un effort qu'il ne mérite pas. Il ne mérite tout bonnement rien. Si je ne lui souhaite pas la torture c'est parce que ce qui devrait, à mon sens, lui arriver ce serait d'être seul à ne rien, strictement rien, faire pour la fin des temps. La vie n'a déjà pas été tendre avec cet homme, si c'est un homme, dans le passé et pour ça il mérite peut être une once de compassion. Mais cela ne pardonne absolument rien.

Je n'aime pas cette personne.

Mon dieu, deux ans et un stress post traumatique hein.
Deux ans que je ne m'en défais pas de ce souvenir.
Alors ça va bientôt faire un mois que j'ai tenté l'hypnose, que je vois une kiné plusieurs fois par semaine mmh. Et un mois que ça ne s'ouvre pas.
Finalement c'est tout ce qu'il aura amené dans ma vie : un long moment à la recherche d'une guérison potentielle.

Comment as t-il pu me faire ça et encore à ce jour se permettre d'essayer de me parler comme si sa présence seule dans mon esprit ne suffisait pas déjà à me donner envie de mourir le soir quand il fait noir et que l'ombre de cette soirée se colle à mon dos sans jamais me lâcher. Comme si chacun de ses mots ne me salissaient pas un peu plus que ses doigts, ses mouvements, et "aller s'il-te-plaît, juste un peu" ce soir là, lorsque j'avais dis non.

Dieu que je hais de savoir que lui ne se hais point, ne s'en est jamais voulu et ne se rend toujours pas compte du haut de ses à présent 21 ans de mauvaises actions et de ses quelques kilos de violence.

Et pourtant jamais je ne dirai rien à une autorité juridique du peur d'anéantir sa famille, sa mère qui a déjà perdu un mari et sa sœur qui le hais déjà de toute façon.
Enfin jamais. Ça, l'histoire nous le diras.

Enfin voilà, voilà mon histoire avec cet instant et cet homme, si c'est un homme. J'espère me trouver un jour la force de lui pardonner pour avoir la force de m'elancer le plus loin possible de ce souvenir avec mon amoureux d'à présent.

Je n'aime pas cette douleurs là.

Apostille de l'antagonisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant