Apostille de l'antagoniste

Condensé de crises existentielles.

Je n'aime pas grand chose finalement.

Acte 1, scène unique.

Ai-je toujours en été si pathétique ?
Edith Piaf dans les oreilles, avançant de nuit dans une rue éclairée comme dans les films.
Une écharpe au cou comme dans les films.
J'ai peur parce qu'on m'a dit que j'avais peur.
Alors que j'ai peur en permanence.
Comment se fais-ce qu'une phrase puisse m'atteindre au point de ramener mes peurs à leur puissance originel.
Lorsqu'elles me dévorent dans la nuit.

Acte 2, scène 1.

Est ce bien normal que la perspective que ma vie pourrait devenir à nouveau aussi simple qu'elle eût été auparavant m'effraie en fait un peu ?
Je crois que je l'ai tellement fréquentée, mon angoisse, que je me suis habituée à sa présence comme rythme dans ma vie.
À anticiper chacune de mes actions, chacun de mes mouvements.
À avoir inventé que je n'aimais pas des choses pour ne pas souffrir de ne pas les faires.
Peut être ai-je peur de ne plus avoir de raison valable de me détester.

Je n'aime pas me lasser de moi même.

Acte 2 scène 2.

Je suis tombée amoureuse d'un homme qui aime les dionées.

Acte 3 scène 1. Extrait de " ma tête en canelle"

J'ai écouté en souriant sa voix.
Je l'ai trouvée magnifique.
Mon visage s'est tordu, mon coeur s'est mordu lui même.
Et finalement j'ai pleuré,
De douleur.

Une belle musique en somme.

Craqués sont mes nerfs.

Citation finale

" Je suis un coeur d'homme, et les coeurs des hommes sont ainsi. Ils ont leur de réaliser leurs plus grands rêves. Parce qu'ils croient ne pas mériter d'y arriver." L'alchimiste

Je n'aime pas être en attente.