Avant de démarrer, Stiles appela son père pour lui dire qu'il allait enfin savoir ce qu'il se passait. Son père lui répondit qu'il allait venir, il avait besoin de comprendre lui aussi.
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Ils étaient tous là, à la clinique vétérinaire. Scott avait même demandé à Alison de venir pour qu'elle entende la vérité. Deaton prit la parole.
- avec les renseignements que tu m'as donné Stiles, et quelques doutes que j'avais à ton sujet, j'ai trouvé.
- des doutes sur moi ?
- tu n'es pas un pathétique humain comme tu le penses. Tu te souviens que je t'ai dit que toi seul pouvait utiliser le sorbier le soir où tu devais entourer la boîte ?
- oui.
- depuis que tu te fais avec les loups, tu as toujours porté de l'eau de cologne, donc aucun d'eux ne connaissaient ta réelle odeur, celle de ta peau.
- oui. Où voulez-vous en venir ? Je suis quoi ?
- un grand émissaire, le plus important qu'il soit, un sage.
- quoi ?
- ton ingéniosité, ta gentillesse, ton sarcasme, ta clairvoyance, ton courage, tout cela fait de toi le cœur de la meute. Au départ, ton odeur les a attirés, car tu es spécial pour eux. Quand ils t'ont marqué, ils t'ont reconnu.
- comment ça ? Demanda son père.
- chaque membre de la meute le voit différemment. Je pense que tu as une petite idée maintenant Stiles.
- oui, mais comment en être sûr ? Et est-ce que cela va durer ?
- oui, mais quand vous aurez tous admis le lien entre vous, vous le vivrez normalement. Et pour être sûr, nous allons faire un exercice.
- nous ne sommes plus en cours doc.
Il vit le vétérinaire sourire.
- pas de ce genre là. Chaque loup vous allez vous assoir, Jackson et Isaac à côté. Vous allez fermer vos yeux. Stiles tu iras près d'eux et les laissera te renifler.
- génial.
- mais avant, prenez cela.
- qu'est-ce que c'est ? Demanda Derek.
- un genre de somnifère léger, très léger même. Cela vous aidera juste à entrer en contact avec votre loup, comme une hypnose.
- cela ne risque rien ? Demanda en même temps son père et Peter.
- je ne pensais pas voir ça un jour. Sourit-il.
- non, cela ne risque rien. Ayez confiance en Stiles.
Après que les loups aient prit leur médicament, ils attendirent une dizaine de minutes.
Quand ce fut le moment, il commença par Derek. Il s'approcha de lui alors que Deaton disait d'inspirer fortement à l'alpha.
- Cora.
Il était comme en transe.
- tu me vois comme une fille ?
- non, Cora était ma petite sœur. Elle avait du caractère, elle me tenait tête, elle était courageuse. Comme toi. Je n'ai pas su la protéger, je n'ai pas pu la sauver.
- si tu me grognes dessus, que tu me rejettes en me mettant de côté, c'est que tu as peur de me perdre ? Tu me vois comme un petit frère ?
- oui.
- tu ne me perdras pas Derek, je serais toujours là pour te faire perdre patience avec mes longs monologues qui n'ont pas vraiment de sens.
Il vit un sourire étirer les lèvres de l'alpha.
Il alla ensuite vers Peter.
- fierté de ce que je n'aurai jamais.
- de quoi ?
- un fils. J'envie ton père et par moment je lui en veux de ne pas voir qui tu es réellement. Tu es brillant, intuitif, protecteur. Je t'ai déjà dit que j'aurai dû faire de toi mon bêta, mais je voulais dire mon fils, car j'aurai été si fier que ce soit le cas.
Il se souvint de ce qu'il avait ressenti quand le loup lui avait ébouriffé les cheveux, son père le lui faisait aussi.
Il alla vers son père lui demander quelque chose, il acquiesça. Il retourna vers le loup.
- mon père et moi sommes fans de base ball, nous ne ratons pas un match, ce sont des moments privilégiés entre nous, mais nous serions heureux de les passer avec toi, que tu sois plus impliqués dans notre famille. Ton neveu me prend déjà pour son frère, je peux bien avoir un second papa, enfin pas que toi et mon père, enfin je n'ai rien contre, mais.
- Stiles, tais toi. Soupira son père.
Peter rit.
- maintenant Stiles va entre Isaac et Jackson.
Il écouta Deaton, mais il savait déjà qu'il devait le faire ainsi. Il se doutait qu'ils diraient la même chose.
Il sourit tendrement en entendant leurs réponses.
- maman.
- tu me prends toujours dans tes bras, me caresses les cheveux et le dos, tu me bordes et embrasses mon front pour apaiser mes cauchemars. Dit Isaac.
- tu t'inquiètes toujours pendant les entraînements. Tu nous amènes toujours des choses à manger. Tu fais attention à nous, même à moi, alors que je n'ai pas été des plus agréables avec toi. Continua Jackson.
- tu nous donnes des tonnes d'amour. Comme le ferait une maman, ce que nous n'avons pas vraiment eus. Dirent-ils en même temps.
Il les prit dans ses bras dans une forte étreinte. Il embrassa leurs fronts.
- je vous aime mes louveteaux.
Il tenait réellement à eux, il avait la gorge serrée par rapport à leurs dires.
Il se reprit en allant vers Scott. Ce dernier après l'avoir reniflé, l'attira sur lui et l'étreint en enfouissant son visage dans son cou.
- compagnon.
Il ferma les yeux à son tour en rendant l'étreinte du brun.
- cela a toujours été nous deux.
- puis tu as rencontré Alison après que par ma faute tu sois devenu un loup.
- je ne t'en veux pas. Mais moi je m'en veux de t'avoir délaissé. Quand tu n'as plus voulu me parler, après l'incident du parking, j'ai cru que mon monde s'écroulait.
- pourtant tu es vite retourné vers Alison.
- je suis désolé.
- ne t'excuse pas pour ça.
- si, car tu aurais dû être le seul pour moi. Mon loup et moi, nous avons peur de perdre notre moitié, notre compagnon, à cause de nos erreurs.
- vous ne me perdrez pas.
- mais tu ne nous aimes pas comme...
Il le fit taire en l'embrassant. Il aimait Scott. Après la réflexion d'Alison, il avait réfléchi à ce qu'il se passait avec son ami, à leur baiser, à leur étreinte, à ce qu'il ressentait pour lui. Il avait comprit pourquoi il se sentait mal que son ami le délaisse pour la fille Argent. Il était amoureux de son meilleur ami de toujours, de son frère de cœur.
- si, je t'aime comme ça.
Il regarda la jeune fille.
- tu avais raison. Je suis désolé.
A sa grande surprise, elle lui sourit.
Il voulu se lever, mais Scott le serra contre lui.
- et si vous les réveillez?
Deaton le fit.
Les loups le regardèrent en souriant ce qui le fit rougir et le rendit mal à l'aise. Il se leva de sur Scott qui se mordait la lèvre inférieure.
- bon si je récapitule bien, mon fils a un deuxième papa, un grand frère, deux fils et un petit ami.
- c'est ça. Sourit Deaton.
- Stiles, je suis vraiment désolée. Je n'aurai pas dû te parler comme ça l'autre jour. J'ai toujours eu peur que Scott se rende compte que je n'étais qu'une gêne entre vous, et quand cela s'est passé, j'ai craqué. Dit Allison.
- j'ai été déçu de ta réaction, mais d'un autre côté je peux la comprendre.
- ami ?
- ami.
Elle le prit dans ses bras.
- je vais vous laisser, on se voit lundi en cours.
Elle s'en alla.
- que diriez-vous de manger tous ensembles au loft ? Je pense qu'après de telles révélations, aucuns d'entre nous ne veut se séparer de Stiles pour le moment. Shérif, Deaton, vous êtes invités. Dit Peter.
- je passe au bureau, mais je vous rejoins. Répondit son père.
- avec plaisir. Répondit le vétérinaire.
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Pendant la soirée, il avait agit comme d'habitude avec les loups, mais en étant plus câlins avec Isaac et Jackson, caressant leurs cheveux en passant derrière eux, en les embrassant sur le front...avec Scott, il ne savait pas trop comment agir. Il lui avait donc demandé à lui parler plus tard, seul à seul, ce que le brun avait comprit et accepté.
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Ils étaient à présent chez lui, dans sa chambre. Son père était allé se coucher après leur avoir souhaité ''bonne nuit''. Scott avait prévenu sa mère qu'il dormait chez lui.
Ils étaient allongés dans le lit, face à face. Scott lui caressait le visage et les cheveux, alors qu'il lui caressait le bras. Par moment, ils s'embrassaient tout en douceur et tendresse.
- c'est étrange tout en étant naturel.
- nous étions destinés à être ensemble.
- tu es encore sous effet de ce comprimé new âge lupin pour me dire ce genre de chose ?
- non, je suis juste enfin capable de dire ce que je ressens pour toi. Bon d'accord, ça fait mielleux et on a horreur de ça.
Il lui sourit franchement.
- c'est vrai.
- mais comment te le dire alors.
- tout simplement. Je t'aime.
Il vit le regard de son brun se voiler alors que ses lèvres s'étirèrent en un immense sourire qu'il essayait de cacher en se mordant la lèvre inférieure.
- Scott ?
- j'essaie de me retenir.
- te retenir ? Te retenir de quoi ?
Il écarquilla les yeux puis les ferma en souriant. Scott l'embrassait passionnément.
- je t'aime aussi.
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Les jours suivants, il apprit à vivre en adossant le rôle que les membres de la meute lui avaient donné. Il se disputait toujours avec Derek, mais cela finissait souvent par un ébouriffement de cheveux de la part de l'alpha. Peter venait à chaque jeudi soir pour les matchs de base-ball. Ils avaient ainsi apprit que l'ancien alpha et son père avaient plus de point commun qu'ils ne pensaient et qu'ils étaient complémentaires pour lui dire ses erreurs, deux pères quoi. Presque chaque week-end, Jackson et Isaac venaient chez lui. Il leur faisait des gâteaux, des câlins, ils regardaient la télé blottit tous les trois. Avec Scott, ils avaient dépassé le stade bisous et caresses sages, mais ils attendaient un peu pour la dernière partie. Scott ne voulait pas le blesser, il voulait lui donner une merveilleuse première fois.
Assez souvent, ils se retrouvaient tous ensembles, au loft ou chez eux, pour faire un repas ''en famille'', car c'était ce qu'ils étaient devenus, ou plutôt réalisé et tout cela grâce à un petit accident domestique, le cassage d'une bouteille d'after-shave.
Fin
