12 eme

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Je ne suis pas sorti de la chambre de tout le weekend, Jason m'a apporté à mangé et m'à aidé pour les exercices à rendre ce lundi matin,
Le regard dans les vappes, je sors de ma chambre déjà prête pour l'école, j'avance le cœur lourd, après plusieurs heures de réflexion j'ai conclu que je n'ai pas d'autres choix que de me faire à l'idée d'être esclave et mariée.
Le salon est vide, je dépose mon sac sur le fauteuil puis me dirige à la cuisine pour me faire un toast. Je m'installe à table, je me mets à pianoter mon téléphone pour distraire mon esprit.
Je sens une présence en face de moi, malgré que je suis tête baissée sur mon téléphone, je sais très bien de qui il s'agit, je n'ai plus besoin de le regarder pour savoir qu'il est près de moi. Sans mot je vais à la cuisine et ramène une assiette pleine de toasts ainsi que du jus de fruits

- voilà ! Il y'a de quoi manger

Il s'assoit en face de moi

- des toasts et du jus, sérieux

Pour la première fois depuis tout à l'heure je le regarde enfin, son regard est différent, j'ai l'impression que son côté enragée s'est caché derrière ses yeux marrons, il a un petit sourire narquois sur le coin des lèvres

- oui, c'est tout lui repondé je sur un ton agacé

Il soupire

- alors là ma chère vous êtes une piètre épouse

Cette phrase me fait l'effet d'une douche froide un matin d'hiver et en plus depuis tout à j'arrête pas de lire Game Over  sur mon jeu, ce qui à le don de me rendre très irritable. Je le fusille du regard, remarquant que je suis alors là mais vraiment pas d'humeur il soupire la mine triste. Mais je m'en moque tellement de ses faux ères de tristesse que je me remets tout de suite sur mon téléphone

- Martika, Je... Enfin... Je dois te parler lance t-il visiblement mal à l'aise

Je grogne pour réponse, agacé par sa voix qui transperce mes tympans

- je ne suis pas parfait ajoute t-il, j'ai mes vices mes démons, j'en suis conscient

Des démons !! J'hallucine, parfaite illustration de l'homme en faute qui au lieu de s'excuser se vautre dans des explications et des raisons. Ne voit t-il pas que je m'en branle des sons qui sortent de sa bouche actuellement ?
Remarquant que je l'ignore complètement, il poursuit au lieu de se taire

- Martika, je te demande pardon

Je m'étouffe avec un morceau de pain de mon toast, je prends un peu de jus pour faire passer la grenade qui vient de m'exploser en pleins oreilles. Je crois que quelque chose ne va pas ce matin, j'ai surement mal entendu. Je décide malgré que touché par ses mots de faire comme si de rien était.
Un frisson soudain me parcours le bras lorsque son doigt frôle mon poignet, je lâche mon téléphone sur la table prise au dépourvu

- écoute Martika ajoute t-il, je me rends bien compte que je ne suis pas quelqu'un d'ordinaire

- ça tu peux le dire ! le coupé je, tu es très malade

Il ignore mon interruption, et continue

- je n'ai pas utilisé des méthodes très conventionnelles pour me faire accepter, et ça je m'en excuse

Un sourire ironique sur les lèvres je renchéris

- ah ouais vraiment, tu es un tirant, un immonde personnage et dans les pays où la loi existe tu es un putain de criminel donc tes excuses mets les où je pense

Je me lève en rogne, je ramène mon assiette vide dans la cuisine rouspétant comme si on vient d'en rajouter une tonne.
Je me rends vite compte qu'il me barre la route ce qui me stoppe net

- pardonne moi, et cette fois je te jure que je vais faire les choses bien
- MAIS NON ! ARRÊTE J'EN VEUX PAS DE TES EXCUSES hurlé je

Soudain, il s'approche dangereusement et on se retrouve nez à nez. ses yeux tout juste au dessus des miens, sa bouche qui se rapproche, sa respiration qui se mélange à la mienne

- tu fais... Quoi là cay...den bafouillé je

- je fais bien les choses !

Décidé a ne pas me laisser faire je le tiens tête

- Degage! je vais être en reta...

Me coupant dans mon élan, il scelle nos lèvres d'un baiser aussi doux que maladroit, après hésitation je lui rends son baiser. Je m'éloigne brusquement de lui me rendant compte qu'il a eu ce  qu'il voulait laissant ainsi mes lèvres avec la douce torture d'un plaisir inassouvi

- Reste loin dis je d'une voix que je veux ferme

Je me retourne et sors de la maison en attrapant mon sac à la volée
Non mais qu'est ce qu'il croit que des excuses et un baiser suffiraient à réparer le mal qu'il m'a fait

- t'as une mine affreuse me dit Jason

Mon regard en dit long sur mon état d'esprit, il démarre alors et nous arrivons à l'Académie dans le silence le plus total. Au moment de descendre Jason m'attrape l'épaule

- c'est cayden ?? Demande Jason

- Non ! Me précipité je de dire, et s'il te plaît pas un mot à karina

- d'accord promis mais je suis là si tu as besoin de mon aide

Je lui donne une tape amicale sur l'épaule en guise de remerciement. J'aperçois Karina dans la salle, je cours presque vers elle ignorant le professeur se trouvant dans la salle. Je m'installe près d'elle, je l'a sers dans mes bras. Elle a l'air d'aller beau mieux

- je suis désolée pour mon absence, tu m'as manqué

Elle sourit et me prend la main pour me montrer comme je lui ai manqué aussi. Je souris à mon tour, heureusement qu'elle soit là ...

Ce que je mérite Où les histoires vivent. Découvrez maintenant