Ce que je mérite

10em

Ça fait plusieurs semaines que maître m'a puni, et malgré mes très nombreux écarts à l'école, il laisse couler, il m'a juste gronder et ignorer pendant plusieurs jours. Ça fait déjà presque trois semaines qu'il ne m'as pas fait de pression sexuel, vous allez trouver ça con mais ça m'énerve trop j'ai l'impression de ne servir à rien. Il est devenu plus gentil, une fois il m'a même sourit, on a instauré une petite coutume, jouer a un jeu de société chaque vendredi, si je gagne je peux aller voir Karina, si il gagne je dois ajouter cinq minutes à mes séances de gym, de lecture, et en enlever cinq à mes divertissement de toute la semaine à venir.
Ça me surprend qu'il me laisse recevoir Karina demain soir, pour une soirée pyjama, mais bien sûr ça dépendra de mon comportement, ainsi que du verdict du jeu de ce soir.
Je prends mon sac à dos nounours, un classeur et je me dirige vers la chambre de maître pour lui ramener son sac, je vais ensuite dans le salon, dépose à la va vite tout ce que j'ai dans les mains sur le sofa avant de me jeter sur mon petit déjeuner. Une fois terminé, je débarasse la table et rejoint maître dans le garage, il est ... Comment dire... Très attrayant, il a opté pour une veste grise avec cravate, des lunettes de soleil, il est trop beau.
Je dépose son sac à l'arrière puis m'installe à ses côtés. Aujourd'hui exceptionnellement Jason ne peut pas me déposer parce qu'il doit passer un examen sportif, aussi bizarre que ça peut paraître, on fréquente la même université et il est très sympa, il va finir ses études cette année. Avec Karina, on a créé un petit trio, on se retrouve tout le temps ensemble et ça c'est vraiment cool. Je souris à cette pensée

- on a cinq minutes de retard crache mon maître,

- euh... Pardon... Je n'ai pas entendu l'alarme,

Il bougonne un truc inaudible en soupirant, il a l'air stressé

- maître, vous avez l'air différent, un truc important,..?

Il sourit, puis me répond

- oui Martika, un rendez vous très important

Mon cœur se serre, il doit sûrement s'agir d'une femme, il a dû rencontrer une belle blonde aux yeux bleus avec une taille de guêpe et des seins refaits, ce qui expliquerait sûrement pourquoi il ne me touche plus depuis prés d'un mois. Je reporte mon attention sur la route.
On arrive au lycée, je descend et me dirige vers Karina qui m'attend devant l'entrée, je suis contente de la voir. Le cour de maths est toujours aussi saoulant, après le déjeuner à la cafétéria on se dirige vers nos vestiaires pour changer de tenues. Karina et moi avions été prise dans l'équipe des cheerleaders il y'a quelques temps, et ça fait au moins plus de deux semaines qu'on est maltraité par la capitaine et sa click, mais on s'est juré de ne pas abandonner, donc malgré tout on va y retourner.

- Karina hurlé je, ne laisse pas cette garce de Nandy te persuadé d'abandonner la danse parce que tu es vraiment doué

C'est vrai que je danse bien mais Karina elle a ça dans le sang, elle est remplit de talent,

- tu crois! dit elle en ajustant ses lunettes

- oui je suis certaine

Après une séance de câlin et de réconfort, on rejoint les autres dans le gymnase. Après les échauffement, on enchaine les exercices. On commence la chorégraphie mais à chaque fois Nandy demande à Karina de recommencer le même pas alors qu'elle le fait bien, elle commence à sérieusement me taper sur le pompom, c'est au moins la dixième fois qu'elle fait faire un salto arrière à mon amie. Je me reconcentre sur ma chorégraphie lorsque j'entends un hurlement, je me précipite sur Karina qui hurle de douleur elle a dû se fouler la cheville

- karina, qu'est ce qu'il y a, hurlé je, Ne bouge surtout pas ton pied on va prévenir l'infirmière

Je me retourne vers Nandy qui arbore un sourire triomphale, la garce je vais la tuer, je me lève et avance vers elle

- ça va, ce n'est pas si grave et puis si elle exécutait mieux le mouvement ça ne serait pas arrivé fait elle en croisant les bras

Mes poings se crispent, je m'avance plus vite vers elle avec un regard menaçant

- espèce de garce tu l'as fait exprès, craché je. C'est mon amie et si tu l'as touche encore je te le fais payer

- écoute moi sale idiote, tu me parles pas comme ça ou je te vire, et puis je lui fais ce que je veux et d'ailleurs une cotte cassé sera mieux tu trouves pas

Je ne rends pas vraiment compte lorsque je lui mets une gifle, j'enchaîne avec un coup de poing en plein milieu du visage. Elle s'écroule au sol et la tout à coup une monté d'adrénaline me prend, je suis submergé par plusieurs émotions à la fois, tout ce que j'ai subi comme douleur et torture me rattrape. Elle se lève et me pousse en se tenant le visage et là sans réfléchir je lui mets un upercut, et un coup au ventre lorsque Karina me crie d'arrêter. Je la rejoins aussitôt, je l'aide à marcher en me dirigeant vers l'infirmerie. On lui mets un pansement en disant que ça va passé dans une semaine.  Comme j'aurais pu m'en douter je suis convoqué au bureau de la doyenne, subitement je me rends compte de la bêtise que j'ai fait, et si le maître l'apprend que vais je faire, il va me descendre c'est sûr.

Ça fait dix minutes que la doyenne me regarde sans mot dire, elle soupire bruyamment avant de se décider à parler

- madame Meyer, ce que vous avez fait est très grave, votre mari s'en ait occupé mais il faut plus le reproduire

Que quoi?

- pardon, j'ai pas bien compris ? Vous dîtes ?

- c'est un délit grave ce que vous avez fait et...

- non, dis je toute tremblante, je suis Mendez... Martika Mendez,

La doyenne rigole,

- pas la peine Mr Meyer m'a tout dit mais dis à ton mari que ce ne sera pas si facile prochaine fois, Nandy est très amoché, la violence ne résoud rien

- JE SUIS MARTIKA MENDEZ hurlé je

- calmez vous !!

Je suis toute abasourdi, JE SUIS MARIÉ ET SANS MON CONSENTEMENT... Je me lève sans mot dire et me dirige vers la sortie,

- Meyer, soufflé je en rigolant comme une folle... J'hallucine...