Un tueur à gage et une libraire.
L'histoire de deux jeunes gens aux univers complètement opposés.
Mais que se passera-t-il lorsqu'ils se rencontreront et iront au de-là de ce qu'ils auraient put imaginer ?
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Je me demande...
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POINT DE VUE DE Mingyu :
J'arrivais dans le Starbucks, pour rejoindre Wonwoo, je l'interpellais pour le saluer.
_Je ne t'ai pas trop fait attendre ? J'avais un rendez-vous avec tu sais qui.
_Non ne t'en fais pas.
_Des nouvelles ? Dis-je en m'asseyant en face de lui.
_Euh je ne sais pas si ça compte mais... J'ai vu ta petite amie courir comme une furie à peine habillée.
Ce n'était pas très rassurant, je lui priais alors de m'excuser un instant et décidais d'aller voir à la librairie, l'endroit sûrement où elle devait être. Et si il lui était arrivé quelque chose de grave !? Je n'avais pas vraiment été présent ces derniers jours, peut-être devrais-je me rattraper...
Je me ruais à toute vitesse, arrivé devant la vitrine de celle-ci, je respirais un bon coup avant de pouvoir entrer. Elle était adossée au comptoir, les coudes posés, la tête qui pendait dans le vide, ses mèches de cheveux qui tombaient devant son magnifique visage. Elle a l'air d'être épuisée.
_Y/N ?
Ses paupières s'entrouvrirent difficilement, avant qu'elle ne jette un coup d'œil en ma direction. Elle sourit.
_mmmh ?
_Tu devrais te reposer non ?
_Mais je me suis déjà assez reposée... Chuchote-t-elle.
_Tu mens, tu as des cernes, et tu t'endors sur ton lieu de travail.
_Quel tact provenant de votre part, Kim Mingyu. Dit-elle ironiquement.
Je souriais, et relevais son menton délicat avec ma main.
_Pourquoi courais-tu aussi vite et à moitié dénudée ?
_Qui t'as dit ça ? Fit-elle en riant doucement.
_Wonwoo, il t'as vu passer devant le Starbucks.
_Tss... je m'en serais douté. J'avais un doute, ce matin je m'étais réveillée en me faisant la réflexion que je n'avais pas fermé la librairie et que donc peut-être des voleurs auraient put s'y introduire. C'est pour cette raison, très cher, que j'ai couru aussi vite à moitié dénudée comme tu le dis si bien.
_Qui voudrait voler des livres, alors que même gratuits, personne n'en veut ?
_Hilarant.
_Je rigole baby, ne soit pas si susceptible.
J'embrassais son front. Ses cheveux ne sentaient plus la lavande mais avaient une tout autre odeur.
_Tu n'aimes plus la lavande ?
_Si, mais un peu changement ne fait pas de mal, tu n'aimes pas ce parfum ?
_Bien sûr que si. Tout ce que tu portes je l'aime.
