𝕽𝖊𝖛𝖊𝖑𝖆𝖙𝖎𝖔𝖓𝖘

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Le plus impressionnant de tous les paysages s'offrit à eux.

Les quatre jeunes personnes se tenaient juste devant une falaise qui devaient faire au moins une bonne dizaine de mètres de haut.

Heureusement que Diana n'avait pas le vertige.

Tout comme de là où ils venaient, la forêt s'étendait à perte de vue.

Mais ce n'était pas tout.

Un bruit de claquement interminable quelque peu lointain s'étendait jusqu'à leurs oreilles. Diana compris d'où cela venait en s'approchant un peu plus du bord de la falaise. Une cascade tumultueuse de plusieurs mètres se tenait face à eux, se déversant bruyamment dans une rivière, dans un désordre étonnamment reposant. L'eau semblait assez claire, voir même transparente, ce qui troubla Diana, en raison des remous que causaient la chute d'eau.

Par la suite, la prof observa, non sans surprise, un aigle noir qui s'envolait juste au-dessus d'eux. Pourtant, elle n'avait pas à être si étonnée de ce fait : ils se trouvaient en pleine nature, et de plus, l'aigle noir était l'animal emblématique de la Transylvanie.

J'aimerai tant savoir ce que ça fait de voler. Mieux que les manèges à sensations.

Cette vue était à couper le souffle.

- Regardes ! s'exclama Eden à l'intention de Diana, tandis qu'elle pointait du doigt...

- Oh ! Le château ! s'écria la prof.

Elle n'aurait pas pensé cela, puisque Diana avait l'impression d'avoir marché assez longtemps pour ne plus voir le Château Bran. Pensée stupide, lorsqu'on pensait à la grandeur, physique et spirituelle de ce bâtiment.

Toutefois, Diana n'avait pas fait attention au fait que l'on pouvait voir la falaise et la chute du château.

J'essayerais de voir ça en rentrant, se promit-elle.

Les oiseaux se mirent à chanter, comme pour ajouter la cerise sur le gâteau à ce moment formidable.


***


- Alors, Diana, qu'as-tu pensé de votre promenade ? Tu étais déjà allée là où ils t'ont emmenée ? demanda Monsieur Bran.

C'était l'heure du repas de midi. Toute la famille était regroupée, comme à leurs habitudes, autour de la grande table du château. Plusieurs plats - qui avaient été préparé par Monsieur Bran, Madame Bran et Andréa - trônaient sur la table. Il y était servit des légumes, du riz et du poisson.

- Oui, mons-

- Diana, appelles-moi William. Je sais que je ne suis plus tout jeune, mais quand même, ajouta le père de famille dans un rire, alors qu'il resservait du riz à sa femme.

- D'accord, mon-William. Donc je disais. Oui, c'était fascinant. Vraiment, la vue, c'était- Je ne sais même pas comment décrire ce que j'ai ressenti. Je ne savais même pas qu'il y avait ça, pas très loin du château. Je n'y étais jamais allée.

- Et bien, cela me fait plaisir que tu ai tant apprécié ! exprima Madame Bran dans un sourire. Eden, tu pourras l'y emmener souvent, ajouta-t-elle à sa plus jeune fille.

Cette dernière était en train de batailler contre son poisson, duquel elle tentait péniblement de retirer la majeure partie des arêtes de l'animal marin - sous le regard amusé d'Andréa, qui se dit intérieurement que la prochaine fois, elle ferait plus attention à bien vider le poisson de toutes ses arêtes avant de le servir.

- Oui ! Vraiment, j'étais- Oh ! Vous savez quoi ? On a vu une biche et un cerf sur l'allée ! s'écria la jeune fille aux cheveux d'or tandis qu'elle remémorait la vision spectaculaire que ses yeux avaient eu la chance d'avoir.

𝕮𝖆𝖘𝖙𝖊𝖑𝖚𝖑 𝕭𝖗𝖆𝖓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant