chapitre 5

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- Capitaine, Pierre, ne répond pas.
- Sa dernière position ? Demanda-t-elle inquiète qu’un de ses homme manque à l’appel.
- Derrière la maison, en binôme avec Antoine mais ce dernier dit, qu’il ne le retrouve pas.
- Merde ! Chercher le, il ne doit pas être loin.
En plus de tout indice qu’ils devaient trouver pour arrêter le tueur, un des leurs ne répondait pas.
Au bout de 10 minutes, qui parurent des heures à la flic, sa radio se ralluma.

- Capitaine, nous l’avons retrouver inconscient dans une ruelle.
- est-il toujours en vie ?
- Oui, mais il lui manque certaines de ses affaires  comme le pass pour rentrer au commissariat.

La dernière déclaration fit tilt dans la tête du médecin légiste qui examinait encore la jambe de la victime.

- Capitaine, je crois savoir ce qu’il va faire. Dit il d’un ton grave

elle aussi avait compris.

- Il faut qu’on retourne au poste, maintenant.

Heureusement pour eux, les ambulanciers arrivèrent pour prendre la place de Raphaël, il la prit alors par la main et la tira jusqu’à sa voiture.

- Nous irons plus vite comme ça.

Bien sûr, elle savait qu’il y avait d’autre flic dans son poste, mais avec le pass voler, il pouvait entrer où il voulait. Donc, elle ne contredit pas le médecin et monta dans la voiture. Il démarra au quart de tour et s’engouffra dans les rues de Paris afin d’essayer de retourner au commissariat le plus rapidement possible, elle s’accrocha comme elle put ne voulant pas le déconcentrer malgré la peur qu’elle ressentait quand il conduisait comme cela. Ils arrivèrent au poste en un temps record, même pour lui, mais pour une fois il ne fit aucun commentaire. Ils se dépêchèrent de rentrer, le coeur battant, ils coururent hors d’haleine pour arriver trop tard encore une fois. Le juge était mort, une balle dans la nuque.

- Putain de Merde, fais chier !! ce type s’est foutu de nous !! s’énerva le Capitaine
- Il est peut-être encore dans l’enceinte… Nous devons le chercher !!

elle mit tous les hommes qui étaient restés pour chercher un homme qui ne faisait pas parti des leurs ; autant dire que sans description fiable et avec la seule personne qui l’avait vu morte dans une des cellule, rien de bien optimiste. Tout le poste était en effervescence, chacun cherchant des indices pour retrouver l’homme mystère. Au bout d’une heure, les hommes revinrent vers leur Capitaine penaud de n’avoir rien trouver.

- Ce type est un putain de fantôme. Dit-elle complètement dépassée parce ce qui venait de se passer.

Elle savait qu’elle allait se faire allumer par ses supérieurs, comment un juge respecté avait pu trouver la mort dans une de ses cellules sans qu’elle ne s’aperçoive de rien. Elle allait perdre son poste. Raphaël Balthazar, toujours égale à lui même.

- Je vais appeler Eddy et Fatim pour qu’ils viennent récupérer le corps. Je me charge de l’autopsie… Hélène !!

Comme si son corps savait que cette enquête était enfin terminer, il avait décidé de la lâcher. Toute la tension, le manque de sommeil plus de le manque de nourriture, lui revinrent en pleine poire ; elle s’effondra dans son bureau. Heureusement qu’il était avec elle, sinon, elle se serait prise le coin de son bureau au niveau de son arcade sourcilière. Il l’avait rattrapé juste avant qu’elle ne s’effondre, paniqué de la perdre alors que cette enquête était enfin terminé. Il hurla d’appeler une ambulance, que le Capitaine s’était effondré dans son bureau. Son cerveau ne tournant pas rond, il ne parvint pas à réfléchir correctement, à emmètre un diagnostique complet pour savoir à quoi il devait s’attendre.

- Hélène, répond moi… ne me laisse pas….

La seule chose qui le rassura, c’était de savoir que ses constantes étaient bonne, enfin en quelque sorte. Il sentait sous ses doigts son cœur battre.  Les ambulanciers arrivèrent quelques minutes plus tard, pour trouver le médecin légiste tenant son ami dans ses bras, la berçant contre lui. Elle ne s’était pas vraiment réveillé, elle avait juste eu des moments de conscience qui ne rassurèrent pas vraiment son ami.

- Vous pouvez nous la laisser.

Il se poussa mais, gardant une de ses mains dans la sienne pour se rassurer et lui permettre de sentir sa présence auprès d’elle. Les ambulanciers prirent rapidement en main le diagnostique et firent une transfusion de solution pour rééquilibré ses électrolytes afin qu’elle récupère de cette baisse de tension. Elle se réveilla avec un mal de crâne le plus important qu’elle n’ait jamais eu.

- Qu’est-ce qui s’est passé ? Demanda-t-elle groggy
- Vous vous êtes effondré Capitaine Bach, il faut faire plus attention à vous. Dit un des ambulancier

l’autre se tourna vers le médecin légiste.
-Il lui faut une surveillance constante, est ce que vous pourriez vous en charger ? Le temps qu’elle récupère.
- Bien sur.
- Bien Capitaine Bach, pour les prochaines 48 heures, vous êtes en repos forcé.
- Mais, j’ai…
- Pas de mais ! Soyez raisonnable Capitaine

elle se renfrogna, ce qui fit sourire le médecin légiste.
- Ne vous inquiétez pas, je vais prendre en charge la surveillance. Dit il avec un grand sourire
- Je sais très bien me débrouillez toute seule Balthazar, je n’ai pas besoin de vous…

les ambulanciers suivirent avec amusement la dispute qui avait lieu entre les deux, mais la coupèrent quand même pour la santé de la patiente.

- C’est non négociable, soit vous restez en compagnie de votre collègue, soit c’est à l’hôpital que vous irez passez ces 48 heures capitaine.

Elle savait qu’elle n’avait pas le choix, vu qu’elle détestait les hôpitaux, elle irait donc avec Balthazar.

- Entendu
- A la bonne heure, bon on peut vous laisser alors.

Les ambulanciers partirent non, sans donner un dernier sourire mi amusé, mi professionnelle au couple qu’ils venaient de quitter. Delgado rentra dans le bureau.

- Alors ?
- Une baisse de tension, elle vient chez moi pour 48 heures.
- Je suis là !

Ils ne firent pas attention à elle, ce qui l’énerva encore plus.

- Tic et Tac sont venus prendre le corps, je vais les tenir au courant de ce qui se passe. Et oui, Hélène, je te tiens au courant pour toute avancée de l’enquête. Bon allez y, je vous tiens au courant.

Balthazar aida le Capitaine à prendre ses affaires et ils quittèrent le bureau. Le trajet se fit dans le silence, il conduisit prudemment. Le stress de cette affaire et la peur qu’elle lui avait causé commençait à redescendre, il savait qu’il ferait mieux de se dépêcher de rentrer avant qu’il ne s’endorme au volant. Une fois dans l’appartement, il l’aida avec ses affaires.

- Je ne suis pas un bébé.
- Je sais.
Elle le toisa du regard, observant ses réactions pour savoir sur quel pied danser. Bien sur, elle savait qu’il attendait le meilleur moment pour reprendre la conversation qu’ils avaient eu dans la cour de l’IML plut tôt dans la journée, mais pour le moment, elle n’en avait pas la force.

- Ou vais je dormir ?
- Dans mon lit, je vais prendre le canapé.
- Ne soyez pas stupide, nous avons tous les deux besoin de dormir et je vous connais ; vous allez râler si vous dormez sur votre canapé.

Il la regarda surpris, mais il reprit vite ses habitudes. Avec une sourire charmeur, il s’approcha doucement d’elle avant de lui dire.

- Autant dire directement que vous voulez que je dorme avec vous, notre petite sieste dans mon bureau vous a donné des idées.

- Voir si tu les concrétise. Dit elle d’un ton tout aussi charmeur.

Encore une fois surpris, il décida donc de tester les limites de leur relation. Il savait qu’ils devaient parler avant, mais son envie avait pris le pas sur la raison. Il caressa de ses doigts la joue de son amie, amante ? Franchement, il espérait. Il s’approcha doucement d’elle, lui donnant le temps de réfléchir, de le repousser, mais elle ne fit rien. Alors délicatement, il posa ses lèvres sur les siennes, un baiser papillon, c’est quand elle passa sa main derrière sa nuque, qu’il décida d’approfondir  le baiser, d’avoir un vrai goût d’elle. Mais c’est elle qui prit le devant quand il sentit sa langue caresser doucement sa lèvre inférieur, demandant l’entrée de sa bouche avec tendresse, ce qui lui accorda volontiers. Ils entamèrent alors une danse lente et sensuelle, découvrant ce qui faisait plaisir à l’autre. Alors que leurs lèvres bougèrent avec une synchronisation parfaite, leurs mains racontèrent une autre histoire, c’était erratique, désordonné, passionné ; chacun voulant toucher le plus de l’autre possible. c’est quand il sentit une de ses mains caressait son ventre, que la sonnette d’alarme retentit dans son esprit. Il brisa le baiser, non sans difficulté, s’éloignant juste assez d’elle pour tenter de reprendre ses esprits. Il vit un regard alarmé dans ses yeux voir presque de la peur. Il prit alors sa joue en coupe et lui dit

- Autant, je voudrais continuer ce que nous faisons en ce moment et crois moi, je suis en train de me battre pour ne pas céder, parce que putain, tu es magnifique comme ça autant, étant médecin, je sais que tu dois te reposer et c’est toi qui a dit que nous devions prendre notre temps, alors au lit Madame, vous devez vous reposer.

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