OS 14

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TW: Séquestration, Viol, Violence, meurtre, sang . Public averti. 

Comme vous venez de le lire, cette histoire contient du contenu mature et beaucoup de violence. 

Et pour les personnes qui comptent lire, préparez les mouchoirs ou le sopalin.



"-Il n'était qu'un simple professeur. Un professeur de français. Un professeur aimé par ses élèves. Un professeur sur lequel ses élèves pouvaient compté en toutes circonstances. 

Mais il était aussi un fils, un parrain, un cousin, un ami, un mari et enfin, un père. Encore maintenant je peine à trouver les mots juste pour m'exprimer face à vous. 

C'est avec une grande tristesse et désarrois que nous enterrons aujourd'hui, le vingt-quatre février deux mille dix huit, Livai Ackerman trente-et-un ans." 

Les pleurs résonnèrent rapidement dans le cimetière que ce soit chez la famille du défunt où les élèves de sa classe principale, qui, proche de lui avaient été convié à son enterrement. Et lui, devant la tombe de son mari, pleurait et repensait à leur meilleurs comme leurs pires moments.


"-Livai viens là !

L'interpellé courait dans la maison, oreiller en main et le sourire aux lèvres son rire résonnant dans leur maison.

-Rêves toujours grande perche!"


"-Monsieur Smith, voulez vous prendre pour mari Livai Ackerman ici présent ?

Le blond le regardait, des étoiles dans les yeux.

-Oui je le veux."


"-Erwin ?

-Hmm ?

-Est-ce que...on pourra avoir un enfant ?"


Il lui manquait tant. 

"-Erwin ? On doit y aller ils vont le mettre sous terre..."dit une voix féminine.

L'interpellé ne répondit pas sachant pertinemment que si il ouvrait sa bouche ne serait-ce que pour dire un mot il s'effondrerait en pleur devant sa belle-mère.

"-Erwin... Je sais qu'il te manque...A moi aussi." 

Au final, il parla la voix brisé par ses cris de désespoir. 

"-Je vous jure que j'arrêterai les salops qui l'ont tué et je le vengerai."


"-Bonjour Monsieur Ackerman est présent ?

-Oui mais il est actuellement en train de faire cours monsieur l'agent. Si vous le souhaitez vous pouvez patienter dans le hall."


"-Er-Er-Erwin~ en-encore~

Le blond souri et accéléra ses coups de reins. 

-Avec plaisir mon amour."


Erwin se souvenait de tout. Que ce soit de leur rencontre au commissariat parce-que Livai s'était fait volé son ordinateur, il se souvenait de leur premier rendez-vous, de leur premier baiser ce jour de pluie, de leur première fois, quand Livai a emménagé chez lui, quand ils ont eu leur chien, quand ils ont rencontrés leur future fille ou même encore malheureusement, de sa mort. 

Livai s'était fait enlevé. 

Le vingt-neuf décembre précisément en revenant du café où il avait passé l'après-midi avec son amie Hanji. 

Malgré la recherche des policiers -dont Erwin- ils ne l'avaient pas retrouvés. Enfin, pas avant le dix-neuf février. 

Evidement et malheureusement, l'homme qui le séquestrait envoyé régulièrement des vidéos. Des vidéos où il se montrait en train de le jeter contre les murs, l'attacher, lui cogner la tête contre le sol à le faire saigner, à le fouetter, à le frapper ou encore, en train de  le violer que ce soit ou niveau de la bouche ou de son anus. 

On voyait au fil des jours le professeur se faire tuer mentalement et physiquement. Livai suppliait de moins en moins et il se laissait faire alors que cet homme inconnu le touchait de ses mains sales mais les larmes coulaient toujours autant. 

Ses yeux orageux avaient perdu de leur éclat et étaient comme vide d'âme, sa peau avait blanchit, ses jours s'étaient creusées, l'on voyait plus encore ses omoplates en bref, il avait affreusement maigri. 

Et enfin, quand l'équipes de recherche réussi à le retrouver, il était trop tard. 

Livai était dans la cave humide d'un entrepôt abandonné en train de se vider de son sang sur le sol froid et bétonné. Quand Erwin l'avait pris dans ses bras, pour la dernière fois, le professeur s'était mis à pleurer et, avec le peu de force qui lui rester, il s'était excusé. 

Il s'était excusé d'avoir été imprudent.

Il s'était excusé de ne pas avoir été parfait pendant toute leur relation.

Il s'était excusé d'être faible.

Il s'était excusé de pleurer.

Il s'était excusé de ne pas avoir tant réagit.

Il s'était excusé d'avoir été souillé.

Il s'était excusé d'avoir été violé.

Livai s'était excusé pour tout est n'importe quoi mais, il lui avait aussi dis ces trois mots une dernière fois. 

Vous savez, le fameux "Je t'aime". 

Il les avaient dit une dernière fois une plaie béante aux torses, actuellement en train de se vider de son sang, du sang coulant de sa bouche, ses paupières se fermant de plus en plus, le souffle se faisant rare. Mais pourtant et malgré ce qu'il avait vécu, il les avait dit le sourire aux lèvres, la larme à l'œil et une main sur la joue de l'homme qui était son mari.

"-Erwin ?"

Celui-ci près à monter dans sa voiture tourna sa tête vers Kenny, l'oncle de Livai mais aussi un chasseur de prime très efficace.

"-Je l'ai trouvé. Il est dans l'entrepôt de voiture de Maria.

-On y va. Cet enfoiré doit payer pour ce qu'il a fait à Livai." 

Alors d'un accord commun, ils montèrent dans leurs voitures et, sans plus attendre, partir pour l'entrepôt. 

En y pénétrant, ils furent assaillit par l'odeur immonde qui y résidait. Elle leur retourner les tripes. 

Ils le virent.

Kenny lui tira une balle dans la cuisse et Erwin dans l'épaule. 

La pourriture s'effondra au sol dans un cri.

"-Livai Ackerman... ça vous dit quelque chose ?"

L'homme ricana.

"-Evidemment. C'était une bonne pute d'ailleurs. Pourquoi ? Vous voulez en profiter ? Oh ! Excusez-moi, il est mort." 

Sa colère se réveillant, le blond lui vida le chercheur dessus. Il lui tirait partout. Dans les mains, les cuisses, le torse, les pieds, le crâne, les yeux. Rien ne lui échappait.

"-Enfoiré. Personne n'a le droit de parler de Livai comme ça." 

Kenny son fameux chapeau sur la tête se tourna vers Erwin.

"-Rejoins Kuchel. Je m'occupe de bruler le cops."

Et sans plus de cérémonies, leurs chemins se séparèrent pour finir par se retrouver chez la mère de son mari. 

OS EruriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant