OS Eruri

OS 13

OS Eruri qui se passe peu après la chute du mur Maria.

Le soleil éclairait la pièce et faisait briller leur peau auparavant couverte de sueur. Ses rayons réveillèrent Erwin qui, après avoir passé une nuit torride avec une certaine personne, c'était assoupi. 

L'homme au cheveu de miel, le bras sous sa tête, l'observait, dos à lui, la respiration calme et constante qui montrait qu'il dormait bel et bien. Il observait ses cheveux bruns légèrement en bataille et qui s'arrêtaient à sa nuque, il observait son fin cou et enfin, il observait son dos musclé dont quelques cicatrices plus ou moins anciennes s'étaient gravées sur sa peau pâle.

Erwin se demandait s'il devait entourer la fine taille de l'homme face à lui de ses bras au risque de se faire éjecter du lit ou, au contraire, s'il devait le laissé dormir paisiblement sans lui aux alentours.

Il opta finalement pour la première solution avec un peu de chance, il ne souffrirait pas trop de la chute.

Alors il s'avança légèrement, collant son torse au dos du noiraud qui remua et qui se retourna vers le blond enfouissant la tête dans le creux de son cou. Erwin retenu un sourire. Il n'avait jamais vu le brun aussi détendu et il l'avait encore moins vu dormir aussi longtemps. 

Les rayons se firent plus lumineux et Livai papillonna des yeux se réveillant progressivement de son sommeil de plomb.

-Bonjour Livai. 

L'interpellé releva la tête et observa son amant.

-'Lut. Répondit-il de sa voix roque. 

Erwin rigola légèrement. A cet instant Livai ressemblait à un petit enfant que ce soit par le comportement ou la taille et il ne lui avait jamais semblé aussi fragile qu'à ce moment. Bien que le blond savait que ce serait de courte durée puisque une fois préparé et à l'extérieur de la chambre il redeviendrait le célèbre caporal froid et dit sans coeur par les différents soldats.

Seulement, après l'évènement de Maria, Erwin savait leur vie plus en danger qu'auparavant. Et il réfléchissait. Devait-il sortir l'écrin de sa table de chevet ou attendre encore un moment au risque de mourir sans lui avoir demandé ?

Et puis merde si il devait dire non autant que ce soit maintenant plutôt que de se faire de fausses idées. 

Il la sortit précipitamment sans prêter attention à Livai qui se demander ce qu'il se passer. 

Erwin s'assied sur le bassin du brun qu'il avait rapidement tourner sur le dos et se décida à parler.

-Livai tu sais qu'habituellement je suis plutôt bon dans les discours mais là, c'est autre chose alors laisses moi ne pas trouver aussi bien mes mots. 

Il respira un bon coup.

-Ca fait maintenant presque deux ans que l'on se connait et tu sais aussi bien que moi que les débuts ont été difficiles à cause de la tête dans la boue. Sauf que...Les choses ont changés entre nous deux. En bien. Il y a juste à regarder ou nous sommes pour voir l'avancer des choses. Sauf que...J'ignores si c'est la même chose de ton côté mais...Je t'aime.

Livai s'apprêta à dire quelque chose mais le nouveau major le devança.

-Epouses moi. Je peux pas vivre sans toi surtout en sachant que l'on peut mourir à chaque instant ici. La seule qui ferait que je serais soulagé c'est de savoir que j'ai réussi à faire de toi mon mari avant de mourir. Alors...Acceptes-tu ? 

Le brun tout juste réveillé le regardait les yeux écarquillés.

-Je...Oui. Oui Erwin. C'est la même chose de mon côté et...Oui je veux être ton mari. Si en plus ça peut faire que les grosses cruches de l'aristocraties ne t'approches plus avec leurs mains répugnantes c'est tant mieux. 

Le blond rigola et embrassa son, maintenant, fiancé. 

-Mon cher Livai Smith. 

Celui-ci lui sourit.

-Il faudrait peut-être que j'apprenne mon nom de famille de base non d'ailleurs ?