À la vie à la mort

Chapitre 3

Une douleur à son avant-bras avait obligé le jeune homme de se lever à contre-cœur, en regardant cette marque il avait laissé échapper un soupir, visiblement il avait véritablement du mal avec les autres. Est-ce vraiment la bonne chose à faire ? Il se mit à regretter son choix. Pourtant il la préférer loin de cette horreur que de devoir la voir subir les nombreuses tortures à chaque instant. Elle avait été la seule à l'aider au moment il se sentait au plus bas pourtant il avait choisi un chemin si lâche. Il secoua alors la tête vigoureusement tout en chassant ces pensées futiles, cela ne servait plus à rien maintenant. Comme on pourrait le dire les dés étaient jetés. Il s'avançait bien décider à continuer malgré ses remords persistants. Il avait fini dans un manoir aux allures gothique, semblant bien plus menaçant qu'un manoir normal. Les couloirs étaient éclairés par des flammes vert émeraude, laissant un côté plus inquiétant au manoir.

Il s'avança sans y prêter attention, il passa à côté des diverses structures aux allures bestiales des arbustes le long du chemin menant à la porte en bois de la couleur noir comme ses cheveux. Il continua sa route pour arriver à une pièce le long du salon. Un bureau qui semblait sculpté dans le bois pour autant mon regard se dirigea vers la silhouette regardant par la fenêtre la ville. Il émit un rire malsain avant qu'il me propose de le rejoindre à ses côtés. Le jeune homme s'exécuta tout en se demandant la raison de son appel. Il continua à regarder cette vue qui semblait le faire frissonner de plaisir. A ces côtés le sorcier pouvait apercevoir les cheveux corbeau soigneusement coiffé de son maître, ainsi que son regard écarlate se refléta sur la fenêtre. On aurait pu lire de la folie dans le regard de cette personne, pourtant l'homme avait l'habitude de cette vue.

Sans attendre la voix du maître du manoir cassa le silence qui s'y étais installé, tout en posant son regard sur le sorcier en souriant d'une manière moqueuse.

- Mon cher Severus, j'ai besoin de tes services, vois-tu je dois m'occuper d'une affaire de famille ouais disons comme ça.