chapitre dix

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sortez les mouchoirs,
un chapitre un peu
plus long pour l'occasion.

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chapitre dix
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— On est là avec la vodka ! chantonne Kale en pénétrant dans la maison de Carlos, les bouteilles à la main, accompagné de Primrose.

Ce soir, les pilotes et les françaises partagent leur dernière soirée avant de devoir retourner à leur vie sur les routes ou en France. Aucun d'entre eux refuse de l'accepter, et tous font comme si ce n'était pas déjà la fin de cette belle et merveilleuse aventure.

Et pour l'occasion, quoi de mieux qu'une petite fête improvisée entre eux, dans la piscine avec de l'alcool, des dizaines pizzas différentes et leurs musiques favorites ?

— C'est pas trop tôt ! s'exclame Charles pour embêter son amie, en prenant un air faussement ennuyé et soûlé.
— La prochaine fois tu iras les acheter toi-même tes bouteilles Leclerc, lance la brune accompagné d'un regard noir
— Je plaisais dude, sourit le pilote en la prenant par les épaules pour lui déposer un baiser d'excuse sur la tempe. Je me sentais perdu sans toi !
— Ouais vas y, fous toi de ma gueule !

Daniel et son âme d'enfant qui raffole constamment d'amusement, provoque la peur du groupe en courant et criant comme un dingue dans toute la maison avant de sauter dans l'eau, vidant près de la moitié de la piscine creusée à lui seul.

— On le rejoint ? propose Pierre à Evelina et Carlos.

Sans attendre leur approbation, le blond retire son t-shirt, laissant ses abdos parfaitement dessinés à la vue de tous et surtout à la vue d'Evelina, qui n'en rate pas une seule miette. Si bien qu'elle n'entend même plus Carlos lui parler, puis l'appeler plusieurs fois par son prénom en voyant qu'il l'a à présent perdu.

— Va le rejoindre, sourit l'espagnol après que la turc lui ait bafouillé un nombre incalculable d'excuses, mal à l'aise d'avoir été prise la main dans le sac avec si peu de discrétion. Je dois aller rejoindre Primrose de toutes manières.
— Prends soin d'elle Sainz, je compte sur toi. Primrose est notre petite protégée depuis toujours, tu ne sais pas dans quel état on l'a retrouvé. Je te fais confiance.
— J'espère bien, parce que je l'apprécie vraiment.
— Et on ne repartira pas d'Espagne tant que vous ne vous serez pas embrassés et avoués vos sentiments !
— Tout comme on ne partira pas si Pierre et toi ne faites pas de même !
— Vous avez vu Lando et Mads ? demande soudainement Charles en remarquant l'absence du petit couple.
— Sûrement entrain de créer une lignée de Norris.

Lando renifle bruyamment avant d'essuyer les larmes qui ont perlé sur ses joues. Madeline ne peut s'empêcher de gentiment rire face à la sensibilité de son petit ami. L'anglais et la française discutent de leur avenir depuis plus d'une trentaine de minutes déjà. Tous les deux savent que les au revoir et le retour à la réalité seront durs, mais ils ne peuvent malheureusement pas les éviter.

— Je ne veux vraiment pas repartir, encore moins sans toi, soupire le pilote une fois à nouveau maître de ses émotions. Je, je sais que c'est vraiment tôt mais je t'aime Mads. Tu es ma première réelle petite amie, et je sais que je suis ridicule et faible à te dire tout ça mais-
— Je t'aime aussi Lando, sourit tendrement la latina, coupant son copain dans son élan. Je n'ai jamais vraiment eu d'histoire sérieuse avant toi, et l'engagement m'a toujours fait peur. Mais c'est différent maintenant que je suis avec toi. Les gens disent que ce n'est qu'un amour d'été, que ça ne durera pas une fois reparti. Mais je sais qu'ils ont tord. Parce que ceux qui disent ça, n'y connaissent rien au grand amour.

𝐒𝐇𝐀𝐌𝐄𝐋𝐄𝐒𝐒, pierre gaslyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant