chapitre douze

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chapitre douze
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Evelina avait beau essayer de contacter Pierre, celui-ci ne répondait plus depuis le fameux post Instagram. Il lui avait dit qu'ils en parlaient face à face, et non pas par messages. Malgré tout, cette situation avait fini par ronger et rendre la turc malade. C'est déjà une période compliquée pour elle, alors l'absence de Gasly l'enfonce encore plus.

Les filles arrivent enfin au circuit tant convoité, celui de spa. Nous sommes jeudi après-midi, aujourd'hui ont eu lieu les différentes conférences de presse pour les pilotes.

— Il faut vraiment que vous discutiez, Pierre et toi, répète Primrose. Et surtout que tu lui dises la vérité.
— Vous vous êtes quittés sur une sacrée galoche en plus ! s'exclame Mads en claquant la portière de la voiture. Un baiser signifie toujours quelque chose.
— Ça dépend, intervient Kale. Regardez Charles et moi, on s'est embrassé mais ça ne voulait strictement rien dire.
— Attends, vous vous êtes quoi ?! s'écrie la latina.
— Et merci de me rassurer Kale, soupire Evelina.
— Oh, j'avais peut-être oublié de vous le dire ... Mais Charles m'a embrassé lors de notre dernière soirée en vacances, explique-t'elle. C'était vraiment trop ... bizarre, vraiment. On s'est embrassé, puis on a explosé de rire et on s'est bourré la gueule. Ça voulait strictement rien dire ! Et puis il ne manque pas tant que ça alors-
— Kale ! hurle joyeusement une voix derrière les filles.
— Charles !

Le monégasque s'empresse de prendre la française dans ses bras, la serrant le plus fort possible contre lui. La brune inspire longuement, profitant de l'odeur et du touché du pilote.

— Et après elle ose nous dire qu'il ne lui a pas manqué, ricane Madeline.
— Et que ce baiser ne voulait rien dire, rajoute Evelina.
— Carlos ? Carlos ?!

Le second pilote ferrari tourne la tête vers le petit groupe, et reconnaît rapidement les jeunes françaises. Il marmonne quelques excuses à la personne avec qui il était entrain de discuter, et les rejoint à grandes enjambées. Il prend directement Primrose dans ses bras, tandis que celle-ci enroule ses jambes autour de sa taille pour lui offrir un long baiser langoureux et amoureux. La petite brune sourit contre les lèvres de l'espagnol, cette sensation leur avait tant manqué !

— Je vais prévenir Daniel, Lando et Pierre que vous êtes arrivées ! s'exclame Charles en attrapant son téléphone, un bras autour du cou de Kale pour l'embêter et l'empêcher de bouger.
— Je vais prendre ma petite voiture et foncer dans la tienne lors de la course si tu ne me lâches pas maintenant.
— Ils arrivent ! continue le pilote sans prendre en compte les menaces de son amie. Tu m'as aussi manqué Kale.

Quelques minutes plus tard, alors qu'Evelina se ronge les ongles de peur et d'angoisse, les derniers pilotes du groupe les rejoignent gaiement. Madeline et Lando se sautent pratiquement dessus, s'embrassant à pleine bouche, tandis que Daniel soupire.

— Ah la jeunesse d'aujourd'hui, dit-il, provoquant le rire de la turc. Comme tu m'as manqué Evelina !
— Toi aussi Dani !

Elle le sert dans ses bras, heureuse de retrouver son blagueur favoris. Lorsqu'ils se quittent, ses yeux marrons rencontrent les pupilles bleus océans de Pierre. Malgré la situation actuelle, les deux français se prennent silencieusement dans les bras. Ils ne disent rien durant quelques minutes, profitant uniquement de la présence de l'un et de l'autre.

𝐒𝐇𝐀𝐌𝐄𝐋𝐄𝐒𝐒, pierre gaslyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant