Les aigles noirs

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Atell et Atila, connus comment étants les meilleurs détectives d'Ichi, surnommées « Les aigles noirs ». Rien n'échappait à leurs yeux, à la seule vue de leurs vêtements noirs, les criminelles les moins déterminés préféraient se rendre et être envoyés dans l'étage oublié plutôt qu'essayer de prendre la fuite, ou pire, de les affronter. Recrutés par le gouvernement dès leur plus jeune âge, les aigles noirs ont su se faire connaitre rapidement à travers Ichi. Atell et Atila ont vite compris que, à Ichi, seule la vie des personnes riches compte. Leur travail consistait à rechercher et arrêter les criminelles appelés « Les fugitifs d'Aurora ». Les fugitifs d'Aurora étaient les personnes n'ayant pas payés leur salaire annuel auprès du gouvernement et devaient être donc envoyés dans l'Oubli. Aucun fugitif d'Aurora n'avait réussi à échapper aux aigles noirs, au moment où ils étaient traqués, ils avaient déjà perdu. Le gouvernement n'avait pas engagé Atell et Atila pour leurs talents de recherche, ni leurs capacités physiques exceptionnelles, mais pour le lien unique qui les unis. Orphelins, ils ont dû apprendre à survivre dans un endroit où aucune loi n'est établie, ils ont vécu ensemble dans la misère et la pauvreté la plus totale, dans l'Oubli.

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C'est dans le bâtiment principal d'Ichi, le plus grand immeuble de l'étage numéro deux, là où les bureaux du gouvernement se trouvent, la tour de Talys, qu'Atell et Atila décidèrent de retrouver les personnes à qui ils voulaient parler.

– En vérité, il n'y a qu'à lui que tu voulais parler, n'est-ce pas ? Demanda Atell

Atila se retourna vers Atell en lui souriant.

– On ne peut rien te cacher à toi.

– Des gardes arrivent, je prends de l'avance.

Les gardes n'eu même pas le temps de demander l'identité d'Atell qu'elle été déjà hors de vue.

– C'était un fantôme ou quoi ? Se demanda d'un air stupéfait l'un des six gardes présents.

– Hé ! Vous là, qui êtes-vous ? Vous n'avez pas le droit d'être ici ! Cria un garde

Atila les ignora et marcha vers l'ascenseur. Les gardes lui tirèrent dessus puis soudain, les coups de feu ont cessés. Les 6 gardes était immobile, tremblant, transpirant de peur devant ce qu'il venait de se passer. Aucunes balles n'avaient atteint sa cible, Atila les avait attrapés de sa main gauche, trente-six coups de feu tirés à 6 mètres de la cible, aucun n'a fait mouche. Un garde réussit à reprendre le minimum de sang froid qu'il lui suffisait pour parler.

– Hé, tout à l'heure, ils étaient bien deux, on avait bien vu deux personnes, la femme aux cheveux noir, elle était bien là. Et ce manteau qu'il porte, je me disais bien que je l'avais déjà vu quelque part. Ils sont vivants, ce sont eux, les aigles noirs sont de retour, Atell et Atila !

– Je vois qu'on ne nous a pas oublié, dites-moi, pourquoi avez-vous si peur ? Chuchota Atila aux gardes.

En l'espace d'une seconde, Atila se trouva derrière les gardes, la tension était si grande que deux d'entre eux se sont évanouis. Trois autres se sont enfuis et un préféra se donner la mort.

– Eh bien, je ne voulais qu'un badge pour éviter de détruire la porte de l'ascenseur...

Atila prit l'ascenseur afin de rejoindre l'ultime étage de la Tour de Talys a plus de deux kilomètres d'altitude, l'étage numéro 200. Les gardes les plus expérimentés et des militaires haut gradés assurer sa protection, au total, deux-cents-cinquante personnes y travaillaient 24h/24, chaque soldat était relayé à la minute où sa ronde se stopper. En trois cents ans d'existence, jamais un intru n'a réussie à s'infiltré dans l'étage numéro 200. Arrivé à cet étage, les portes de l'ascenseur s'ouvrèrent, un couloir rempli de soldats accueilli Atila, tous inconscients.

– Toujours la même à ce que je vois. Prononça Atila d'un air fier.

En esquivant les corps inanimés, Atila se retrouva dans le bureau de la personne à qui il voulait parler. Zayn, l'adjoint-chef du gouvernement, considéré comme le troisième le plus important d'Aurora. En moins de dix minutes, Atell réussit à s'infiltrer dans l'un des espaces les plus sécurisés au monde et mit hors d'état de nuire toute sa garde.

– C'était donc vous... S'exprima Zayn.

– On t'a manqué ? Demanda Atila

– Eh bien...

Zayn n'eu pas le temps de répondre qu'Atell lui envoya un coup de pied de toute ses forces lui brisant ses côtes.

– JE PEUX SAVOIR CE QU'IL VOUS PREND ? Cria Zayn

– Allons, allons, tu ne vas pas essayer de nous mentir quand même ? Lui répondit Atell en s'accroupissant devant lui.

Le regard que lui portait Atell lui glaça assez le sang pour lui faire oublier sa douleur.

– Pourquoi ? Demanda Atila qui regardais Ichi à travers les immenses fenêtres du bureau.

– Pourquoi quoi ? Tu me parles de quoi ? Qu'est ce que tu me veux à la fin ?

– Il y a cinq ans, on a été piégé.

– Je suis au courant, le monde entier vous croit mort, c'était une erreur, je n'ai rien à voir avec ça !

Soudain, l'atmosphère devint beaucoup plus calme. Atila se tourna vers Zayn, accroupis au sol, tremblant de douleur.

– C'était donc toi.

– PUISQUE JE TE DIS QUE JE N'AI RIEN À VOIR AVEC CETTE HISTOIRE !

– « C'était une erreur » ce sont bien tes mots ?

À ce moment, Zayn se figea, il comprit. Il comprit que c'était lui qui avait fait une erreur.

– On ne fait pas d'erreur. On ne se trompe pas. Jamais. S'exclama Atila. Alors, pourquoi ? Pourquoi nous avoir piégé ?

– Tout ce que je peux vous dire c'est que vous deviez mourir, c'était un ordre. Vous en saviez trop.

– Hmm... je vois. C'était donc pour ça. Ce n'est pas de tes supérieurs que tu as peur, mais de nous.

– Peur de vous ? Comment oses-tu ? Dis-moi cette bombe ne t'aurait pas fait péter le cerveau en même temps que ton bras et de ta jambe ?

Zayn, soudain prit d'une folie incomparable, s'écria :

– D'AILLEURS C'EST QUOI CES PROTHÉSES HEIN ? TU TE PRENDS POUR QUOI AU JUSTE ? UN JUSTICIER ? UN HÉROS ? LAISSE-MOI RIRE, DOIS-JE VOUS RAPPELER GRÂCE À QUI VOUS VIVEZ ? HEIN, NUMÉRO DEUX ?! NUMÉRO DEU...

Atell, d'un coup de poing, fit taire Zayn. Il n'était pas pris de folie, mais c'était, pour lui, ses derniers mots avant de mourir.

– Il était mort de peur. Je me demande comment il ne s'est pas évanouit avant. Je ne l'ai même pas frappé, il est tombé tout seul. Enfin bref, je ne sais pas ce qu'il nous attend, mais ça sera pire que tout ce que nous avons connus. Tu es prêt ?

– Cette fois, nous ne sommes pas contre des criminels...

– Nous sommes contre le gouvernement.

– Et il nous en veut. Répondit Atila

Au lever du soleil, Zayn se réveilla. C'est avant de se donner la mort avec son arme cachée dans son bureau qu'il passa un appel.

– Ils sont vivants. Dit-il

– Nous le savons. Adieu.

Cet incident, dans la Tour de Talys, annonça le retour des Aigles noirs au monde entier.  

AuroraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant