Chapitre 26

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Je me lève du lit avec difficulté. J'ai eu le sommeil agité, je n'ai pas réussi à m'enlever de l'esprit mon agression. 

Je rejoins les garçons dans la cuisine, quand ils m'aperçoivent, ils interrompent leur discussion et me dévisagent inquiets.

 C'est Dash qui fait le premier pas et qui m'enlace dans ses bras, ému. 

Son étreinte me remonte le moral, je m'installe à côté de lui. 

Je suis face à son frère qui plonge instantanément son regard dans le mien qui est si mélancolique.

 Il a beaucoup de regrets, il s'en veut pour ce qu'il s'est passé hier. 

Je le rassure en lui disant que ce n'est pas de sa faute, mais il insiste et je n'arrive pas à le persuader du contraire.

 Dash nous laisse et va se préparer pour l'université.

 Oliver lui ne bouge pas d'un poil et il me dévisage, honteux et triste. 

Nous nous observons sans rien dire et au bout de quelques minutes, c'est lui qui interrompt ce silence en m'annonçant qu'il a pris sa journée pour rester avec moi.

 Je le remercie et lui affirme qu'il n'avait pas à faire cela mais il insiste en me disant que ça compte pour lui d'être à mes côtés après ce que je viens d'endurer. 

Cela me touche.

 Il me demande si je me sens d'aller déposer plainte ce matin à la police comme cela il y aura moins de monde. 

Je lui affirme qu'il n'y a aucun soucis, juste que je me prépare et que nous y allons.

 Il opine de la tête et je me rends dans ma chambre m'habiller et faire ma toilette. 

Une fois prête, nous partons en direction du commisériat. 

Je prends une grande inspiration, Oliver me prend la main pour me donner du courage et je rentre dedans, soutenu par le beau brun. 

Je me dirige vers une policière et fait ma déposition.

 Cette dernière, compréhensive la prend, me pose quelques questions et j'essaye d'y répondre avec le plus de détails possible en faisant abstraction de la panique qui monte en moi en évoquant ce moment traumatisant.

 Oliver voit que je suis pas bien et serre fort ma main pour me témoigner de son soutien. 

Il montre à l'agent de police la photo de la carte d'identité de mon agresseur et elle le note sur son ordinateur. 

Une fois ma déposition terminée, je sors du poste de police, libérée. 

Le jeune homme me chuchote à mon oreille que j'ai été courageuse.

 Je le remercie et lui précise que c'est grâce à lui que j'ai pu le faire. Sans lui je n'aurais pas réussi à tenir le cap. 

Je jurerai voir ses joues rougir face à mes dires mais il se peut que mes émotions altérent mon jugement.

 Ce qu'il a fait hier soir, venir à ma rescousse pour me sauver de ce monstre, c'était vaillant. 

Il m'a sauvé et tous les mots que nous nous sommes dits quelques heures plûtot je les avais oubliés.

 Il a été là au moment où j'avais le plus besoin de lui. 

Jamais je ne lui saurais autant reconnaissante de m'avoir empêchée de connaître une vie brisé.

 Grâce à lui, je suis encore au complet, certes un peu perturbée mais j'aurais être pû davantage traumatisée s'il n'était pas venu à ma rescousse. 

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