Les Registres

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Chapitre XXXI:

Landrosh s'éveille sous un ciel ensoleillé.

Steven s'étire lentement sur ses draps en soufflant, il ne voulait pas se lever... Adam était déjà réveillé et prenait sa douche, en bas le père de Velson mange sa tartine avec appétit.

Il regarda l'heure sur sa montre en soupirant, il avait encore une bonne journée de travail devant lui. Mais au moins son fils semblait s'être faits de nouveaux amis et s'était calmé avec ces histoires de monstres ect... Il finit sa tartine et pris ses affaires en se dirigeant vers la porte d'entrée.
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Steven entend la dernière sonnerie libératrice avec soulagement, c'était enfin fini... Il s'écroule au sol essoufflé, fatigué le corps endoloris de courbatures, le cours de sport était terminé.

"Tu viens ?" Lui demande Adam en le regardant étendu sur le sol.

Le cuivré sourit en fermant les yeux. "Attend, laisse moi juste un peu de temps... Je vous rejoindraient toi, Edward et Denis plus tard."

Adam acquiesce avant de partir en direction des vestiaires comme tout le reste de la classe.

Le rouquin laissa le vent caressé ses boucles, la fraîcheur le réconfortant doucement. Il n'était vraiment pas fait pour ce genre de truc...Il reste un long moment comme ça, de toute façon la bande c'est encore réparti les recherches comme à chaque fois, qu'ils avaient eu une piste, bien sûr Denis refuse toujours de laisser Edward seul avec sa mère, ce qui le met hors jeu... Mais Adam était partis chercher dans les registres de la ville tout les noms des premiers villageois.

Steven souffla doucement.

S'il y avait ne serait-ce qu'une seule chance qu'il reste encore des descendant de ces colons en ville, il fallait les trrouver parce qu'ils seront certainement les prochains à disparaître.

Velson se releva et regarda ce ciel de fin de journée, tout lui semblait étrangement normal c'est derniers temps, ses lèvres fines se relèvent avec une lenteur apaisante. Il y avait un espèce de loup garou, un chasseur immortel et si on ignore le tueur psychopathe... Il se sentait bien... Il ne s'était jamais senti aussi bien, il avait la sensation d'avoir trouvé sa place dans ce village. Alors il était peut-être fou de penser ça ! Mais il s'en fiche bien, il n'avait pas ressenti cette émotion depuis le jour ou sa mère était morte.

Steven serra sa cape rouge entre ses doigts en souriant. Il parti alors à son tour vers les vestiaires le cœur léger, l'eau chaude de la douche fit du bien a ses maigres muscles épuisés, il aurait voulu y rester tout la soirée. Mais il devait rejoindre ses amis au plus vite et faire sa part du travail également. Il se changea en vitesse et referma la porte de son casier de sport avant de s'emparer de son sac de cours.

Il parcouru les longs couloirs de son établissement maintenant vide de toutes activités étudiantes, ses pas résonnant dans le silence. Le rouquin sourit en se disant que rien ne valait la dernière sonnerie pour motiver les élèves à sortir plus vite, même pour les exercices d'incendie ils n'étaient pas aussi rapide. Mais après tout comment résister à l'appel de la liberté ?

"Qu'est-ce vous faites encore là, Velson ?" L'interpelle Mr Henning en sortant d'une des salles de cours.

"Je rentre chez moi et vous ?" Répondit-il le sourire aux lèvres.

"Cessez vos enfantillages et provocation puérils, jeune homme !" rétorque le professeur en calant ses dossiers sous son bras.

"Ma journée est fini Monsieur. Je vous le rappel au cas ou vous l'oublier."

L'homme serra les lèvres visiblement agacé.

"Cela ne vous dispense pas d'être polie !"

Steven passa devant lui en rigolant.

"Et où est-ce que je vous ai insulté ? Je ne fait que répondre à vos questions. Reposez vous bien professeur vous semblez fatigué."

Il entendit vaguement l'autre homme grommeler quelque chose avant de sortir en disant ces derniers mots.

"Vous avez oublié d'articuler correctement cher professeur."

Velson rigola.

Il posa son sac sur un banc en souriant encore et en sorti des biscuits  fait maison. Après tout, il ne pouvait pas aller s'incruster au travail de son père sans une offrandes pour les divertir et baisser leurs garde.

Il s'avance vers le poste de police de sa petite bourgade en prenant l'air le plus innocent possible avant de franchir ces portes. Il entra dans le commissariat en distribuant quelques uns de ses coockies et se dirigea directement vers le bureau de son père qui semblait discuter avec une collègue de bureau.

"Bonsoir Pa ! Devine qui a décidé de te rendre visite à l'improviste ce soir !?"

Son père se tourna vers son fils, sa collègue reparti avec ses dossiers en mains.

"Bonsoir fiston."

Le rouquin lui présente alors sa boîte de biscuits fait maison.

"Tiens prend en."

Richard Velson regarda son fils puis le cookie qu'il lui tendait avant de sourire à son tour.

"Merci fiston. Alors comment à été ta journée ?"

Steven pris place sur la chaise en face du bureau de son père.

"Comme d'habitude... Tu connais le sport ma tué."

Richard ris en dégustant son bsicuit.

Steven compte alors dans sa tête en souriant, au bout de quelques minutes se fut tout le commissariat qui fut endormi mystérieusement. Le rouquin attrape la tête de son père avant que celle-ci ne percute son bureau violemment et la dépose doucement sur le bois de son poste de travail.

"Excuse moi papa." Souffla-t-il en lui prenant les clefs du bureau des archives policière de la ville. "Repose toi."

Le jeune homme savait qu'il allait sans doute être engueulé pour avoir fait ça... Mais il lui fallait l'historique des enquêtes de disparition au complet pour voir si tout concorde avec les tout premiers registres de la ville qu'Adam allait lui ramener.

Il n'avait que 1h ou peut-être moins devant lui avant que tout le monde ne se réveil. Il devait agir vite s'il ne voulait être pris la main dans le sac par son père et ses collègues.

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