Histoire M/M
C'est aux abords de la petite ville de Landrosh, dans les profondeurs de la forêt de Black-Wood que tout commença...
Au fil des ans, les gens ont commencé à oublier. Ils ont oublié cette sensation glaçante d'effroi lorsqu'il approche...
Cette fois-ci, il était préparé ! Un sac a dos avec quelques fournitures et son meilleur ami Denis en remorque. Il a fallut qu'il négocie une année entière de devoirs, rédactions et autres travaux scolaire, mais il avait tout !
C'était le Week-end, il avait dit à son père qu'il le passerait chez son pote, a son appartement. Il était déterminé à allé jusqu'au bout ! Ils attendraient la nuit pour passer la barrière et ne pas se faire griller par les agents qui font des rondes de surveillance.
"Ce soir c'est le grand soir mon pote !" S'exclama-t-il.
" Finalement non." Lui répondit Denis.
"Quoi ?! Je croyais qu'on avait un deal ?" S'outragea-t-il surpris.
"Oui, mais sérieux on va se faire bouffer !" Annonça son ami.
"T'inquiète j'ai tout prévu !" Affirma Steven. "Car ce soir nous partirons le cœur vaillant, l'âme en paix en quête de vérité et si lorsque nous reviendrons le regard étincelant de connaissances, on nous demande ce que nous faisions en cette sombre nuit, nous proclameront fièrement... Une investigation !"
" Okaayy... C'est officiel t'as craqué mec. " Déclara le brun." On n'est foutu ! Je te prévient au moindre loups on rentre !"
" Ou sont parti tes couilles, mec ? "Ricana le cuivré en taquinant son ami.
" Frère ! Si je crève elles me serviront plus !" S'écria-t-il en riant.
Ils passèrent le reste de la journée à se chamailler cherchant par tout les moyens de noyer leurs appréhensions.
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Lorsque la brume tomba... Ils partirent
La poitrine se soulevant à chaque respiration, Steven continue à travers les bois aussi vite que ses jambes le mèneront. Il peut entendre Denis à ses côtés alors qu'ils avancent. Le corps de Steven se remplit d'excitation et de stress pendant sa course.
"Mec," l'appel Denis, tirant sur le bras de Steven et le forçant à s'arrêter. Le visage de Denis est rouge vif, sa respiration sifflante hors de sa poitrine. "Je dois m'arrêter. Reprendre mon souffle. "
"Denis ! C'est la seule fois où nous pouvons venir ici et vérifier ces informations. Nous ne pouvons plus revenir en arrière maintenant."
Depuis des semaines, il y a eu d'étranges rapports de sons provenant de ces bois et dernièrement, Valérie Durin, a disparu. Bien sûr, ils ne devraient probablement pas être ici... Mais chez eux au lieu de tomber dans le piège du meurtrier, du loup ou de la chose monstrueuse qui habite cette forêt.
Mais Steven est curieux...
"Je ne peux pas continuer" , dit Denis en secouant la tête, essayant toujours de reprendre son souffle. "Nous devons retourner au village, Steven."
"En aucune façon! Nous sommes déjà au milieu des bois. Nous pourrions aussi bien commencer à regarder autour de nous."
Un hurlement étrange résonna dans la direction qu'ils prenaient, les faisant sursauter tous les deux. Le cœur de Steven cogna violemment dans sa poitrine alors que ses yeux se promènent, à la recherche de toute indication que la chose qui a fait ce bruit est proche.
Denis attrape sa veste et le tire vers l'endroit d'où ils venaient. "Allez mec. Je ne me ferais pas manger par un loup."
"Ce n'était rien, Denis. Il n'y a pas de loups ici. "
"Cela ressemblait à un loup et je ne resterai pas ici, pour son dîner!"
Une branche se casse à leur droite, leurs deux têtes se tournent dans cette direction.
"Avez-vous entendu ça ?" Chuchote Steven, agrippant la manche de Denis.
"Steve. Il y a quelque chose ici. "
Un autre claquement retentit derrière eux et ils tressaillent. "Voici le plan, Denis», murmure le roux, un frisson de peur qui le parcourut lorsqu'il aperçut deux yeux bleus jaillir d'un buisson voisin. "Je vais courir dans un sens et je veux que tu retourne au village."
"Je ne te laisserai pas seul ici."
"Denis. ", dit Steve d'une voix sévère. "Tu ne peux pas courir très longtemps à cause de ton léger sur poids. Je vais courir dans l'autre sens jusqu'à ce que je puisse trouver un endroit où me cacher ou un arbre où grimper ou quelque chose du genre. Je sortirai des bois pendant la journée. Tout ira bien."
Un autre hurlement retentit dans les airs, cette fois-ci avec une sanglante colère. Merde. Peut-être que ce n'était pas une si bonne idée. L'air autour d'eux semble rester immobile tandis que les autres créatures proches gèlent.
Steve regarde sa respiration laisser de petits nuages dans l'air glacé, essayant de calmer son cœur erratique.
"Prêt?" Chuchote le rouquin, en serrant le bras de Denis. Quand il reçoit un léger signe de tête de son ami, Steven se met à courir.
Il ne sait pas combien de ces monstres le poursuivent, mais il espère qu'ils le poursuivent au lieu de son ami. Ses poumons brûlés par l'effort excessif se mêlent à l'air glacé et ses jambes commencent à se fatiguer.
Le roux essaie de prendre un virage à gauche pour être bloqué par un grand loup de couleur sombre. Il pousse un cri avant de changer de direction aussi vite que possible.
La mâchoire à sa droite lui fait changer de cap. Il ne tarde pas à se rendre compte que ces loups jouent avec lui. Ils le mènent dans la direction où ils veulent qu'il aille et parce qu'il ne veut pas être mangé, il se laisse guidé.
Haletant, transpirant et épuisé, il glisse sur une racine d'arbre.
"Putain", crie-t-il lorsqu'il s'écroule sur le sol, se demandant si ce sera comme ça qu'il mourra, dévoré par des loups étrangement intelligents. Mais au lieu de cela, ils semblent avoir reculé.
Il tourne la tête, regardant tout autour mais il ne semble plus pouvoir le trouver. Soigneusement, Steven se lève que pour être confronté à la vue du grand manoir calciné des Loctor.
"Bonjour?" Appelle Steven. Sans surprise, personne ne lui répond.
Lentement, il gravit les marches de la porte d'entrée. En appuyant sur la poignée encrassés, la porte s'effondra sur elle même. Steve frissonna alors que l'air vicié de la demeure commençait à le frapper et il réalisa à quel point il avait froid.
"Il y a quelqu'un ?" Appelle-t-il encore, sa voix résonnant dans la grande maison.
Il écoute un instant et quand il n'entend pas de réponse, le roux décide qu'il est prudent de présumer que personne n'est dans ce manoir.
"J'espère que ça ne dérange pas si je reste ici. ", se murmure-t-il tout en fermant les restes de la porte derrière lui.
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