Je me réveille en douceur, je repense à la scène d'hier. Je stresse automatiquement au suçon que j'ai dans le cou, j'ai cogité toute la nuit pour savoir comment j'allais cacher ça ET trouver une excuse valable à mes proches bref.
Je m'habille et descend directement, je me mets devant la télé avec un bol de céréales et écoute les infos.
« un virus très virulent qui se propage très vite »
Je change de chaîne, ils nous soûlent avec ce virus, pleins de gens meurent et c'est plus important.
Je salue vite fait ma mère et remonte afin de me brosser les dents, très très important ne négligez jamais ça.
Je décide de partir au bus quand ma mère m'interpelle avant.Maman : sois prudente et fais gaffe avec qui tu traines avec ce virus on sait jamais
Moi : roh c'est bon ça doit être la grippe ou quelque chose comme ça pas de quoi s'affoler
Maman : d'ailleurs je vais t'emmener aujourd'hui je veux que tu côtoies le moins de monde possible
Je souffle.
Moi : mais t'es parano toi
Elle me regarde de travers, je la suis jusqu'à la voiture et monte dedans. Le trajet se fait en silence, une fois arrivée je descends rejoindre les autres, ils parlent de ce virus, je décide de partir. C'est bon eux aussi ils soûlent.
J'arrive vers mon casier mais quelqu'un me tira par le bras.
Moi : oh tu fais quoi t- oh eren
Eren : sauvage dès le matin
Moi : pas mon jour surtout
Eren : mhhh pourquoi tu portes une écharpe alors qu'il fait 25 ?
??? : au lieu de parler rentrez en classe, mademoiselle (t/n) après vous
Je souris gênée face au prof, Eren le regarde de travers comprenant très bien pourquoi il m'a fait passer avant lui.
On s'installe devant.Ackerman : aujourd'hui on fait 15 minutes de théorie et après on fera de la pratique, je vous préviens ça sera dur
Je rigole devant le mot « dur », oui car je suis le genre de personne à tout interpréter à ma façon. Tout le monde se retourne vers moi ne comprenant pas la raison de pourquoi je rigole. Bande d'innocents.
Ackerman : j'ai dit quelque chose de drôle ?
Moi : non non je repensais à quelque chose
Il me regarde droit dans les yeux et émet un léger sourire à peine voyant.
Eren : tu pensais à nos petits ébats ?
Lol.
Moi : on peut dire ça comme ça
D'un coup sec sans comprendre d'ailleurs, il me tira mon écharpe, par réflexe je cache mon cou, chose que je n'aurais pas dû faire car sa curiosité est montée d'un cran.
Eren : tu me caches quoi (t/p) ?
Moi : rien rien c'est juste que la dernière fois tu m'as fait un suçon et veux le cacher un max
Eren : je te fais jamais de suçon parce que t'aimes pas ça
Purée c'est vrai.
Moi : eh bah cette fois tu t'es pas retenu hein
Eren : ouais sûrement
Il me regarde méfiant et se concentre de nouveau sur le prof, il me croit pas et je l'ai senti dans sa façon de me parler et de me regarder, bref.
Je me concentre à nouveau sur le prof, je prends évidemment le temps de le mater. Le fait de l'avoir vu sans vêtement me fait tout drôle, je repense à quand il s'est occupé de moi... lorsqu'il était en moi... rien que d'y penser je m'excite toute seule, je le regarde alors avec désir.Nos regards se croisent, je le regarde toujours de la même façon, ses yeux se baissent au niveau de mon décolleté toujours en expliquant l'exercice que nous devrons faire pas la suite.
Ackerman : j'ai besoin d'un ou d'une volontaire pour donner un exemple donc qui veut ? Je désigne sinon
Mikasa : moi je veux bien monsieur Ackerman
Pétasse. Elle lui fait un grand sourire, celui-ci ne répond pas et la regarde d'un mauvais œil.
Ackerman : bien, donc pour le prochain exercice, vous allez prendre le bras de votre partenaire le faire glisser derrière le dos, ensuite balayette, compris ?
Jean : plus facile à dire qu'à faire
Ackerman : on avait compris que votre truc c'était de ressembler le plus possible à un cheval mais ne vous interposez pas quand je parle
Tout le monde rigole et jean croisa les bras. Il est pas possible c'est vraiment un enfant lui.
Ackerman : tch bon je vous montre assez rigolé
Il prend le bras de l'autre et le fait glisser le long de son corps afin d'atteindre son dos. Doucement mais sûrement. Il l'a fait tomber sur le sol pour pas qu'elle se fasse mal, mais c'est pas grave, fais lui mal bg.
Eren : ça va ? On dirait que t'es tendue
Moi : je t'ai dit que c'était pas mon jour aujourd'hui
Mikasa retourne à sa place en me faisant un grand sourire, si tu penses que je suis jalouse tu peux clairement te faire poutrer.
Ackerman : bien, qui veut commencer ?
Armin : moi je veux me faire avec ma frolein
Mikasa : pas maintenant Armin
Jean : laissez le faire sa vie
Eren : ta gueule toi
Jean : il veut quoi lui même ta mère elle t'aimait vu qu'elle est morte
Eren : t'as dit quoi sale con ?
Les deux se lèvent d'un coup pour se frapper. Avant même le premier coup, Livaï les met ko tous les deux en leur mettant un coup de point chacun.
Ackerman : je déteste les gosses dans vos âges
Moi : personne vous a forcé à enseigner
Ackerman : vous resterez pour nettoyer la salle pendant heure
Moi : je peux pas j'ai poney
Ackerman : vous vous foutez de ma gueule en plus de ça ? Ça sera deux heures. Vous deux, emmenez ces deux débiles à l'infirmerie
Itachi et Connie partent avec les deux débiles sur leurs dos. J'aime pas quand Eren se met dans un état comme ça, surtout que c'est lui a cherché, Jean n'avait strictement rien demandé même si c'était pour rigoler, il allait forcément mal le prendre. Ils ont jamais été en bon terme de toute façon, j'ai toujours senti une tension.
La journée passe, je ne suis pas allée voir Eren car j'en ai clairement pas l'envie.
Il est est 16h et j'ai enfin fini ma journée, je dois donc passer deux heures à nettoyer une salle, génial.??? : tu comptais pas venir me voir ?
Moi : non pas vraiment
Eren : tu fais quoi là ? Tu viens pas chez moi ?
Moi : non je dois nettoyer la salle parce que j'ai répondu au prof
Eren : t'es toujours fourrée avec lui
Mdr c'est clair.
Moi : t'es jaloux ou quoi ? C'est un prof bref à demain Eren j'y vais
Et je le laisse dans les couloirs. Je préviens ma mère que je finirai un peu plus tard, elle me demande pourquoi mais je ne lui réponds pas.
J'arrive dans la salle de classe et vois Livaï.