Under the sky in room 553, I discovered you and i ; {TXT}

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« Hyung, regarde ici ! »

Yeonjun était en train de descendre d'un arbre, l'extrémité d'une plante herbacée aléatoire coincée entre ses dents, quand il s'est retourné pour regarder. « Beomgyu, qu'est-ce que tu fais ? »

« Viens vite, ou le vent va l'emporter ! Regarde ! » Le jeune mâle s'exclamait encore avec joie, semblant bien trop excité alors qu'il s'accroupissait au milieu du champ, les mains en coupe pour protéger quelque chose.

Yeonjun a laissé échapper un petit rire en sautant à terre et en marchant vers elle. Au milieu d'un champ d'herbes hautes, Beomgyu semblait mystérieusement encore plus petit. « Qu'est-ce que c'est ? » Il s'est enquis en s'accroupissant à côté du garçon.

Avec un sourire éclatant, le garçon en question a dévoilé ses mains, révélant l'objet qu'il avait soigneusement protégé de la brise printanière de l'après-midi.

Il s'agissait de deux pissenlits parfaits, blancs comme la neige, ronds comme des cercles de cahier de texte, pas un seul flocon déplacé.

Beomgyu a remarqué que Yeonjun regardait aussi avec étonnement et a gloussé en cueillant doucement les fleurs, en tendant une à l'autre. « Tiens ! Savais-tu que lorsque tu vois des pissenlits, tu peux faire un vœu avant de les souffler, et ils se réaliseront ? »

Le sourcil de Yeonjun s'est arqué. Beomgyu n'avait pas l'air d'être du genre à s'intéresser à ce genre de choses. « Vraiment ? Tu inventes tout ça ? » Yeonjun a réfléchi, regardant le plus jeune avec un regard interrogateur à moitié taquin.

« Non ! Un oncle me l'a dit une fois. Vite vite, ferme les yeux et fais-en un. Faisons-le ensemble. » Beomgyu a agité sa main libre, son excitation à peine contenue. Le sourire toujours présent sur son visage, il a fermé les yeux si fort que des rides ont commencé à se former. Si Yeonjun a trouvé cela attachant, il ne le lui a pas fait savoir. Il n'a laissé qu'une seconde pour fixer Beomgyu, se souriant affectueusement à lui-même avant de fermer les yeux à son tour.

Je souhaite toujours passer le lendemain avec toi, jusqu'à la fin des temps.

Quand il les a rouverts, ceux de Beomgyu n'étaient plus fermés. Ces yeux de biche le fixaient maintenant avec impatience, comme s'il attendait qu'il ait fini de faire son souhait pour qu'ils puissent les souffler ensemble.

Yeonjun a laissé échapper un petit gloussement, un signe de tête signifiant le feu vert que Beomgyu attendait. Le sourire de ce dernier est devenu incroyablement plus lumineux avant qu'ils ne soufflent tous deux sur leurs pissenlits en même temps.

«Quel vœu as-tu fait ? » Yeonjun lui donna un coup d'épaule, les restes des pissenlits s'éparpillant autour d'eux comme des flocons de neige miniatures.

«Hyung, je ne peux pas te le dire ! Ou ça ne se réalisera pas !» Le plus jeune détourna le regard, une petite moue se formant sur son visage.

«Ah, mais tu dis tout à Hyung», a insisté Yeonjun en plaquant le jeune homme sur le terrain. Beomgyu s'est contenté de gémir mais n'a montré aucun signe de retenue.

Le soleil était haut au-dessus d'eux. La brise était chaude mais douce. Au loin, Yeonjun pouvait entendre le chant des oiseaux. Les gouttes de rosée mouillaient leurs vêtements lorsqu'ils se roulaient dans le champ, mais aucun d'eux ne semblait s'en soucier. Les rires emplissaient le calme du parc ; c'était comme si seuls ces deux-là étaient présents dans ce vaste monde.