chp.11 Des souvenirs d'enfance

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On commence le trajet en sens inverse, quand tout à coup, après 10 minutes, le Bander sort de l' obscurité et se jette sur nous. Liem sort un couteau pour se défendre et moi également.

- Lee! T'as pas besoin de ça pour le moment! Vas-t-en! Vas-t-en! Me crie-t-il. Je le regarde un instant, ne voulant pas l'abandonner. Vas-t-en je te dis! Je lui envoie un regard désolé et me mets à courir. "Et je cours, je me raccroche à la vie..." Mais d'où je connais cette chanson moi? C'est français et chui chinoise. Chelou...
La bête laisse Liem et commence à courir vers moi. Je vais de plus en plus rapidement. Alors qu'elle allait me sauter au cou, Liem se jette sur moi pour m'enlever de sa trajectoire. La bête se tourne vers nous, nous regarde comme son prochain repas et se lèche les babines. Alors que j' hurle, tout à coup une lumière bleue entoure mon ami et moi. Je me retrouve alors à un endroit qui n'a absolument aucun rapport. Je suis assise sur la branche d'un arbre, en train d'écouter une dame.

- Un livre sans images. Mais à quoi cela peut-il servir, maman? Je demande malgré-moi. D'ailleurs, pourquoi j'ai dis ça.

- C'est un livre pour les grands. Et toi, tu deviens grande Alice. Me dit la dame qui se trouve être ma mère. Je me regarde un instant. Je porte une robe bleue, un tablier blanc, des collants blancs, des chaussures noires et un serre-tête noire avec un nœud de la même couleur dessus. J'ai également les cheveux détachés et ils sont....BLONDS! Euh...y a un problème là. Je regarde également ma mère, elle est habillée assez vieillot. On est pas à la même époque.

- Attendez...Comment m'avez-vous appelez? Je réalise.
- "Alice". Ce qui est plutôt normal puisque c'est ton prénom.

- Oh euh...Je...

- Continuons. Le jeune homme...Reprend ma mère. Elle continue son histoire alors que je n'écoute absolument pas. Non, qu' est ce que je fais? Ben je regarde une fleur que j'ai dans les mains. Pourquoi? Parce que cette fleur est beaucoup plus intéressante que ce bouquin.

- Alice, tu n'écoute pas! Me gronde alors ma mère.

- Mais je m'ennuie! Je proteste. Mais pourquoi je dis ça? Je n'ai même pas envie de le dire. On dirait que quelqu'un d'autre parle à ma place. Si au moins il y avait des images dans ce livre! Dans mon monde à moi, je poursuis, tous les livres auraient des images, et tout serait absurde!

- Bon, puisque tu ne veux pas écouter. Je rentre à la maison. Tu n'as qu'à rester ici si tu en as envie. Je reviendrai te chercher après. Me dit ma mère avant de s'en aller. Je descends de l'arbre, et m' assois par terre contre son tronc. Je commence à écouter les oiseaux chanter et à profiter du doux parfum des fleurs qui m'entourent. Je suis tellement bien, et ma respiration est tellement calme que je finis par m' assoupir. Après une petite sieste bien méritée, j'ouvre les yeux et aperçois un lapin blanc passer en courant. Je le regarde un peu plus, il est vêtu d'un gilet et porte une énoooorme montre à gousset. Ah ben je le connais lui. Non je vais pas te suivre. Une fois mais pas deux.

- Je suis en retard! Je suis en retard! Crie-t-il. En retard pour quoi? Oh mais qu' est ce que chui bête. Pour le thé bien-sûr!

- Un lapin qui parle! Je m' exclame, étonnée. Quoi? Mais ça n'a rien d'étonnant. Diǎo nǐ mā nà ge bī! On a encore parlé à ma place! Bon, tant-pis. Je ne le suivrais pas. Et pourtant, mon corps en décide autrement. Je me lève et commence à poursuivre le lapin, qui soit-dit-en-passant continue toujours à courir.

- Mr.Lapin, attendez! Je crie alors.

- J'ai un rendez-vous très important! Je suis en retard! Répond-t-il en sautant dans un terrier. Par curiosité je le suis. Génial, je fais exactement le contraire de ce que je veux.
Commence alors une descente infiniment longue et lente dans les profondeurs du terrier. Je tombe ensuite sur du carrelage.

Alice in WonderlandOù les histoires vivent. Découvrez maintenant