Alice in Wonderland

chp.14 Révélations

- Où allons-nous maintenant, Lièvre? Je demande alors que nous parcourons le tunnel.
- Chez le Lapin. Me répond-t-il. Ah j'ai la tête qui tourne. Un problème, Alice?
- Je ne me sens pas très bien. Sans que je ne sâche pourquoi, Liem me prend par le bras. Tout à coup une lumière bleue entoure mon ami et moi. Je me retrouve alors dans une rivière. C'est malin ça, chui toute mouillée. Liem, Liem t'es où? Liem. Liem? Liem! J'hurle. J'entends soudainement un bruit derrière moi. Je me retourne et une seconde plus tard je me fais assomée.
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J'ouvre les yeux et regarde autour de moi. Je suis dans un cachôt. Okay. Je suis ligottée et assise sur une chaise. Un homme entre dans le cachôt.
- Sais-tu qui je suis? Me demande-t-il.
- Pas vraiment, je réponds.
- Je suis l'intendant de la Reine Rouge.
- Oh. Que me vaut ce... déplaisir? Les lèvres de l'intendant s'élargissent alors en un sourire. Ce mec est complètement fou.
- Ne joues pas à ce jeu là avec moi, Alice.
- "Alice"? Je m'appelle Lee. Il doit y avoir erreur.
- Le Bander ne commet jamais d'erreur. Il a été conçu pour traquer Alice.
- Il y a beaucoup d'Alice.
- Lui il doit trouver la Alice.
- Dans tout les cas, je ne suis même pas une potentielle Alice puisque je me nomme Lee.
- Vraiment? Demande l'intendant en me regardant dans les yeux. Cet homme est très déstabilisant avec son regard sombre et sa grande cicatrice présente sur la moitié de son visage. Il ferait peur à n'importe qui. Surtout que depuis cinq minutes il arbore un sourire sadique.
- Oui, dis-je difficilement.
- Bon, assez. Tu vas me dire la vérité et tout de suite. Sinon, je vais te montrer à quel point le Pays des Merveilles est loin d'être merveilleux.
- Que c'est ironique, dis-je avec un sourire hypocrite.
- Tu te nommes Alice McWell et tu es La Tueuse de la prophétie.
- Quoi?
- Oui, La Tueuse. Qu'est-ce qu'on t'as raconté au juste? Que tu devais libérer le jabberwocky?
- On m'a dit qu'une certaine Alice devait le faire, oui.
- Le jabberwocky ne peut être libéré. Appart si tu le tues.
- Pourtant, c'est ce que les villageois disent.
- Les villageois se raccrochent à cet espoir, mais c'est faux. Il y a bien longtemps que le jabberwocky a flanché.
- "Flanché"? Que voulez-vous dire par là?
- Il a été torturé maintes et maintes fois. Il n'est plus le même. Il a changé.
- Qu'est-ce que ça veut dire au juste?
- Le jabberwocky était le premier être vivant du Pays des Merveilles. Il ne t'est pas venu à l'esprit qu'il y avait une raison plus que scientifique à cela? C'était tactique. Et tout le monde le sait. Il avait été conçu en premier pour protéger le Pays des Merveilles même pendant sa création. Mais, il a été très torturé et est devenu assez obéissant. Il ne protège plus notre monde, mais le ravage à la demande de notre très chère Reine. Mais les villageois s'entêtent à penser qu'il est notre dernier espoir, car il n'y a que lui qui peut protéger notre monde. Ils disent ça, mais c'est complètement faux. Ils pensent que la tâche d'Alice est de le libérer, mais elle est de le tuer.
- Mais biensûr que non! Cela en reviendrait à détruire le Pays des Merveilles! Et d'après la légende et la prophétie Alice doit rétablir l'ordre et la paix! Elle doit sauver ce monde, pas le détruire!
- Tu t'y connais plutôt bien pour une simple jeune fille.
Un trou se forme soudainement dans le sol. Je souris.
- Le Lapin, dis-je à l'intendant alors que le rongeur sort du trou en tenant une montre à gousset avant de remettre sa veste et de consulter.
- Oh Grâce au Ciel te voilà, Alice. Nous te recherchions, dit le Lapin.
- Lapin! Je l'engueule.
- J'ai dit quelquechose qui fallait pas? S'interroge-t-il.
- "Alice"? Eh bien jeune fille. Vous mentez plutôt bien. Si ce traître de Lapin n'était pas arrivé, je vous aurai sûrement cru, dit l'intendant.
- Lapin, partons, j'ordonne, ne voulant pas rester ici plus longtemps. Le lapin s'avance vers moi et me détache. Je me lève et regarde l'intendant, attendant quelquechose de sa part.
- Il est normal que vous partiez. Les choses doivent se dérouler ainsi. Mais, êtes-vous sûre de vouloir suivre ces menteurs? Me demande-t-il. Je fronce les sourcils.
- Allons-nous en, dis-je après quelques instants avant de sauter dans le trou, le Lapin à ma suite. Nous atterissons alors dans un tunnel. Je me relève, frotte mes vêtements de mes mains pour enlever la terre et la poussière avant d'interroger le Lapin du regard.
- Alice, on te cherche depuis des heures, me dit-il.
- Toi, tu vas me dire toute la vérité si tu ne veux pas finir en dîner, okay? Je le menace.
- Calmes-toi, voyons. Et puis, tu sais bien que nous te cachons rien. Je ris légèrement avant de répliquer:
- Oui. Vous ne me cachez rien... Appart peut-être le fait que j'ais vécu avec mes parents pendant les dix premières années de ma vie. Ou, que j'ais eu une grande-sœur, Elise. Ou encore, que je ne viens pas de cette époque. Alors, au contraire, vous me cachez pleins de choses.
- Qui t'as raconté toutes ces bêtises?
- Personne. Je suis allée dans le passé sans faire exprès, et, ce que j'ai vu, c'était loin d'être des bêtises. Demandez à Liem... Oh c'est vrai. Ici, c'est Jefferson II. Il était avec moi là-bas.
- ...
- Oh, tu ne sais plus parler, Lapin? Surprenant quand on sait qu'avant tu avais la langue bien pendue. Dis-moi tout, sinon, ça va mal aller pour toi.
- Il. Il n'y a rien à dire.
- Tu bégayes maintenant. Très mignon. Par contre, mentir ça l'est moins. Est-ce que tout ce que l'intendant a dit est vrai? Est-ce que Alice est La Tueuse du jabberwocky?
- Non. Tu sais pourtant qu'elle doit le libérer. Pas le tuer.
- Arrêtes! Tu mens, je le sais!
- Je ne peux rien te dire!
- Je croyais que j'étais Alice! Celle qui doit sauver le Pays des Merveilles! Comment voulez-vous que je le fasse si vous me mentez continuellement! Soyez honnêtes pour une fois, diǎo nǐ mā nà ge bī! Ça changerait.
- Alice.
- Arrêtez de m'appeler comme ça! Je ne suis pas celle que vous croyez! Je ne suis pas une tueuse! Je sors ma flûte de mon sac.
- Ne fais pas ça. Tu ne vas quand même pas t'en aller parce que l'intendant t'as raconté des sottises? Ce serait ridicule.
- Vous savez ce qui est ridicule? Des chenilles, des lapins et des lièvres qui parlent. Et surtout le Pays des Merveilles qui est la chose la plus ridicule qui soit! Je n'aurais jamais du vous écouter! J'ai failli mourir à cause de vos conneries! Alors maintenant, j'en ai assez, je me taille. Et ça, vous l'avez cherché! Je regarde me flûte un instant avant de la mettre son sifflet contre mes lèvres et de jouer les notes. Une porte se matériase devant moi. Au revoir. Il est temps pour moi de retourner dans le monde réel. J'ouvre ensuite la porte et la traverse alors que le Lapin m'appelle et m'ordonne de revenir. Mais il est trop tard. La porte se referme derrière moi avant de se dématérialiser. Je regarde alors autour de moi. Tout est comme quand je suis parti. Je suis dans la salle de bain et rien n'a changé.
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Inconnu
Je suis ici depuis six ans. Six ans que je suis enfermée et je n'en peux plus. Six ans et je suis toujours convaincu que tout cela n'est qu'un maudit rêve.
- Laissez-moi sortir! Je vous en prie! J'hurle avant de me pincer. Ce qu'il remarque.
- Quand comprendras-tu que tout cela est réel, Alice? Me demande-t-il.
- C'est tout bonnement impossible! Relâchez-moi au lieu de persister à me faire croire à toutes ces sornettes! D'ici, je l'entends ricaner avant de ne voir que son sourire. Son sourire sadique.
- Tu ne m'ais malheureusement d'aucune utilité, et ce depuis le début. Mais j'ai pris plaisir à te voir souffrir, alors je t'ai gardé. Sauf qu'elle est ici. Au Pays des Merveilles. Et qu'il y a une place pour une seule personne dans cette théière. Je ne te cache pas que tu étais très... divertissante, blondinette.
- Ne m'appelez pas comme ça!
- C'est pourtant le cas. Mais je ne pourrai bientôt plus voir ta magnifique chevelure blonde et tes beaux yeux bleus, car tu vas mourir. Je sens du mouvement. Il a la théière dans ses mains. À présent, elle bouge de tout les côtés et se retourne. Je ne cesse de valdinguer quand soudain, tout s'arrête. La théière ne bouge que très peu. Mais je connais cette sensation. C'est comme si elle flottait sur l'eau. Il m'a lancé dans la rivière. Et maintenant, la théire coule, et moi avec. Ce gars qui m'a longtemps retenu prisonnière, je le hais tellement. Je ne cesse d'hurler comme si ça allait changer quelquechose. Mais à cause de ce champignon, je suis tellement petite qu'une personne de taille normale ne peut m'entendre. Je vais mourir comme j'ai toujours été, orpheline et solitaire.
De ma théière, j'ai toujours tout entendu. Et en ce moment, des rumeurs se propagent. Elles disent toutes qu'une jeune fille est au Pays des Merveilles et qu'elle se nomme Alice. Apparemment, elle aurait les pouvoirs du Lapin, du Lièvre et de Chess (le Chat). Or, tout cela est impossible, je suis Alice et je possède également tout ces pouvoirs. Je le sais. Cette fille se fait forcément passer pour moi. Mais pourquoi? Être Alice ou plutôt, La Sauveuse du Pays des Merveilles n'apporte que des soucis. Je l'ai appris à mes dépends. Mais, d'autres rumeurs circulent. Elles racontent qu'Alice détruira le Pays des Merveilles. Et dans ces rumeurs, elle est souvent surnommée La Tueuse ou La Destructrice. Mais, je ne suis pas comme cela, et je ne le serais jamais.
Je m'appelle Alice Goodness, je suis La Sauveuse du Pays des Merveilles et mon nom de famille a toujours fait savoir que j'étais quelqu'un de bien. Et je le suis. C'est l'héritage de ma famille. C'est tout ce qu'il me reste d'eux. Cette fille qui se fait passer pour moi va tout détruire. Et je ne peux pas la laisser faire. J'agirai contre elle sans devenir quelqu'un de mauvais. J'en fais la promesse. Et lorsqu'un Goodness fait une promesse, il la tient toujours.
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Mot de fin: Salut ^^ Vraiment désolé! Ça fait hyper longtemps que je n'ai pas écrit sur cette histoire et... je me répète. Désolé. Je posterai plus souvent parce que ça me plaît d'écrire cette histoire et que j'ai pleins d'idées pour la suite. Donc, normalement, le prochain chapitre ne devrait pas être dans longtemps. Voilà. C'est tout ce que j'avais à dire.
À bientôt ;)