Les aventures de Miss Catie et prof Étoile

Épisode 5 Saison 1

Résumé de l'épisode précédent :

Nos deux amies sont sous la bienveillance de Minerva. Pour pouvoir protéger l'île sur laquelle elles ont débarqué, elles doivent suivre un entraînement spécial et se renforcer.

Au son d'une cloche, je me réveille non sans grogner. J'ai du mal à sortir du lit. Surtout dans un lit qui n’est pas le mien. Catie dort à poings fermés. Je laisserait à Minerva le soin de la réveiller en douceur. Enfilant un pantalon large noir et un T-shirt marron de ma valise. Je sors dans le village où nous résidions depuis le début des vacances.

Dans le but de protéger le village, Minerva nous a concocté un programme : Entraînement au combat à 8h, cours de potion à 10h, atelier armement à midi… Il semblerait que les journées seraient longues et rudes. Le soir, nous avons droit à un cours privé avec notre mentor magique. Cela ne sert à rien dans notre mission, mais Minerva tenait vraiment à nous enseigner ce qu’elle savait.

Arrivant au centre du village où se tenait l’entraînement, je remarque que les plus jeunes villageois se sont attroupés près de nous, pour nous regarder nous entraîner. Je rougis d’embarras à l’idée que d’être attentivement observée par des spectateurs. Je n’ai jamais été à l’aise face au public et je ne me débrouiller que ‘’pas trop mal’’ en maniement des armes lorsque que je suis évaluée.

Décidant de ne pas y faire attention, je prends une épée légère en acier et un bouclier. Puis, je me mets en place et décide d’affronter en duel un jeune homme à la peau pâle et aux cheveux longs, raides et roux. Il saisit sa lance et son bouclier, et se place devant moi.
Une jeune fille lève sa main et l’abaisse. C’est le signal pour commencer le combat. Je m’élance vers lui pour le faire reculer. Il pare mon coup et il tente de me désarmer en me fauchant le pied. Surprise, je tombe mais trouve appui sur ma main libre pour me remettre debout. Le jeune homme n'attend pas et me porte un coup sur l’épaule avec le plat de son épée. Il m’attrape ensuite par les épaules et me donna un coup dans le ventre. Je tombe sous la douleur, me recroquevillant sur moi-même. Il me regarde un instant, puis il lève son regard vers le public avec un air de triomphe.

Tout le monde l’acclame quand d’un coup, il tombe à la renverse. Au dessus de son cou se tenait une épée. Une épée de bronze, avec une poignée noir de jais qui semblait être taillée dans du charbon ardent. Le propriétaire de cette épée n’est autre que Minerva, la sorcière qui nous a confié à moi et Miss Catie la protection de ce village. Elle est là, avec sa robe de sorcière bleu nuit, ses cheveux bleu marine attachés en chignon et cet air froid et implacable.

«Pas mal, dit-elle en l'aidant à se relever, tu manies bien l'épée pour un débutant. Mais, évite de baisser ta garde ainsi. Cela pourrait te coûter la vie.»

Elle se tourne vers moi, et me sourit en me tendant la main.

«Quant à toi, ne te bride pas et donne toi à fond dans tes combats. Tu as un grand potentiel, ne le gâche pas.»

Elle m'aide à me relever, puis déclare que le cours est terminé.

Le suivant, cours de potions, était présidé par mon amie chat. Elle voulait se la jouer professeur de magie comme dans un certain film de sorcier, alors elle s'est taillé une grande robe et un chapeau dans des feuilles. Elle a voulu me faire une tenue aussi, mais je ne crois pas que ce sera pratique durant un combat.

Je m'assois sur une souche et Catie vient.

«Bonjour, chers élèves. Aujourd'hui, nous allons voir les potions de soins. Elles vous seront indispensables en cas de blessure graves ou de maladies incurables. Néanmoins, l'abus entraînerait une dépendance et un cancer du cœur.»

Elle prend un tas de pierres plates et les distribut à tous les villageois.

«Nous allons noter les ingrédients de cette potion.»

Plus tard dans l'après-midi, après l'atelier armement et le déjeuner, nous avons temps libre. J'en profite pour me rendre sur la falaise qui surplombe l'île. Arrivée en haut, je vois Catie et Minerva. Je me joins à elles et nous restons là, à contempler le coucher de soleil.

«C'est bientôt, n'est-ce pas ?»

Minerva paraît désolée, mais elle me regarde dans les yeux et dit :

«Oui. La guerre est déclarée.»