Anormal

Chapitre 2

Dans le vol 616, tout les passagers tentent de rester calme malgré les turbulences qui frappent l'avion. Les pilotes eux, tentent de joindre les tours de contrôle les plus proche, en l'occurrence celle de l'aéroport Charles de Gaulle à Paris.
« Mayday mayday est-ce que quelqu'un m'entend »
Le pilote Carl Howard a 40 ans de carrière au compteur, il s'est entraîné des centaines de fois sur ce maudit simulateur à ce genre de situation mais ça ne l'empêche pas de trembler autant que son copilote, les passagers et le personnel de bord.
- « Mayday mayday nous traversons une zone de forte turbulence, vous m'entendez ?
- Ici tour de contrôle décliner votre identité
- Vol 616 à destination de Paris nous traversons une zone de turbulence
Un bruit fracassant se fait entendre, le réacteur de l'aile droite cède.
- Nous venons de perdre notre réacteur droit, demandons autorisation de se poser le plus vite possible
- Vol 616, veuillez décliner l'identité de votre pilote »
40 ans d'ancienneté et jamais aucune tour ne lui avait demandé de décliner son identité, Carl ne comprend plus.
- « Pilote Carl Howard, vous allez m'aider à poser cet avion ou non ? »
Aucune réponse, au vue de la situation Carl décide de descendre en altitude afin d'être moins en proie au vent violent et à la grêle qui fracasse l'avion.
« Chers passagers, nous allons perdre en altitude, il est possible qu'il y est de grosses secousses, merci à nouveau de rester calme. »
Extinction du réacteur, l'avion plonge. Les deux pilotes croient entrevoir un trou de lumière dans la masse noir, difficile d'en être sûr, leur vitre est criblée d'impact de grêle.
- « Pilote Howard autorisation de vous poser.
- C'est pas trop tôt »
On allume le réacteur, on redresse difficilement l'appareil, des craquements se font entendre ainsi que des cris, quand tout à coup les nuages disparaissent et apparaît à quelques centaines de mètre en dessous du vol 616 la douce ville de Paris.

11 août, 16h34, Paris, aéroport Charles de Gaulle

- « Quel vol !
- Je te le fais pas dire
- La grande Elia aurait- elle eu peur ?
- Arrête tes conneries , répondit-elle en rougissant
Evan rigole de bon coeur et finit pas reprendre son sérieux
- Aller dépêchons nous de rentrer tu as du travail il me semble
- Tu parles , un contrôle de math ne me fais pas peur »

Derrière eux, sans qu'ils ne le remarquent, l'équipe Écarlate les avait à l'œil.
Le pilote de leur vol, Carl Howard avait déjà été interpelé par une certaine équipe spéciale d'un certain centre appartenant à un certain pays. Tout était trop vague et incompréhensible pour notre pauvre pilote, la situation le dépassait.

- « Monsieur Carl Howard vous êtes pilote depuis 40 ans, c'était votre dernier vol avant votre retraite, une femme et deux enfant vous vivez à New York
- C'est juste... écouter je ne comprend vraiment pas ce que je fais là. Je dois piloter le vol de retour demain j'aimerai me reposer.
- C'est nous qui donnons les ordres ici Carl. Asseyez vous.

Le pilote s'assoit, il n'avait pas bien le choix et il n'étais pas de taille à rivaliser contre ces trois agents bien mieux sculpté que lui, aucune chance donc côté force , et cette femme très autoritaire lui faisait penser à sa femme, autrement dit il n'avait aucune chance non plus côté négociation.
- Vous avez donc dû traverser une zone de forte turbulence
- C'est exact
- Vous avez appelé la tour de contrôle ?
- Oui... mais il ne m'ont été d'aucune aide je ne recevait jamais de réponse ! Vous parlez de professionnels..
- Monsieur Carl, sur les moniteurs de la tour de contrôle aucune turbulence n'apparaissait, d'où la stupéfaction de la tour
- Pardon ? Écoutez on était tout un vol à être remuer pendant plus d'une heure, on a perdu un réacteur, l'avion est endommagé vous n'allez pas me dire qu'il n'y avais pas de turbulence ? Les moniteurs ne fonctionnaient pas voilà tout.
- Suivez moi Carl
Carl se lève et suit l'agent jusqu'à la piste d'atterrissage ou il avait posé son avion quelques heures plus tôt.
- Voici le vol 616, volant de New-York à Paris et qui selon vous a traversé de fortes turbulences.
- Mais comment est-ce possible ??

L'avion 616 que Carl Howard avait sortit d'une des plus grosses tempête qu'il n'avait jamais vu se tenait devant lui sans aucun dégâts, le réacteur droit était parfait, aucun impact de grêle, c'était pourtant bien son avion.

- Qu'est ce que c'est que ce bordel »