Une petite hirondelle. Pour Sergio, la petite et tendre Katherine Dayanna ne semblait rien de plus et rien de moins qu’un oiseau femelle auquel l’air doux du tropique et la lumière du soleil que passait doucement sur sa peau, habillaient sa beauté. Mais elle semblait aussi une petite hirondelle qui avait peur de déployer ses ailles joueuses et radiantes. Une petite hirondelle qui ne voulait pas sortir de son nid pour révéler sa beauté, puisqu’elle s’était installée dans un monde d’un silence inscrutable, ou comme Sergio pensait fréquemment : elle s’était installée hors de tous les seconds du temps et dans un univers d’éternité obscure et silencieuse. Oui, Le petit Sergio coquin s’était déjà rendu compte qu’elle ne voulait pas lui parler et qu’elle lui démontrait encore quelque peur qu’elle cachait dans sa timidité et son silence hermétique. Un silence éternel et péremptoire d’oiseau blessé qui sait, pourtant, qu’il n’y a pas un jeu si réel et véritable que celui de jouer à aimer.