Partie 10

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(Je suis tombée exactement sur une image qui illustre parfaitement la dernière scène de la partie je suis trop fière de moi haha)

Fatih - si mais... Je crois qu'elle... est enceinte...

Il allait donc devenir papa ?Sans que je ne puisse faire quelque chose, une larme roula sur ma joue, je baissai la tête. Putain mais Cemre tu fais quoi ???? Il ne faut pas qu'il me voit... Trop tard !

Fatih - Cemre ?! Tu pleures ?

Moi -essuyant discrètement ma larme- ça va pas ou quoi !

J'entendis une voiture faire grincer ses pneus à proximité de nous, freiné, et sortir de la voiture.

Ruzgar - Cemre ? Fatih ? Vous faites quoi ?!!!!!! (c'était bel et bien Ruzgar et non pas sa femme !)

Je m'éloignai rapidement de Fatih, comme si j'avais des comptes à rendre à Ruzgar, c'était bizarre, je me sentais gênée face à lui.

Fatih - Rien, on parle, comme tu vois !

Ruzgar (fronçant les sourcils) - Justement, tu fais quoi à parler à une autre femme kardeşim

Fatih - On faisait rien de mal

Ruzgar - Ciddimisiniz siz ya benden baska biri gorseydi ? (mais vous êtes sérieux, et imaginez que c'était une autre personne qui vous voyait ?)

Fatih - C'est bon c'est pas le cas !

Moi - T'as raison Ruzgar, moi je rentre, salut

Fatih - Attends moi

Ruzgar - Nan nan, rentre Cem', je le poserai moi.

Moi - D'accord

Fatih (à Ruzgar) - Niye karisitin simdi ? (pourquoi tu t'en es mêlé)

Ruzgar (lui prenant la main et lui tenant son annulaire gauche lui montrant son alliance) - Pour ça !

Ruzgar me lança un regard noir, tout à coup je me sentais tellement honteuse que je baissai la tête. Je parlais, j'aimais un homme marié. Mon Dieu, j'en avais tellement marre, je n'arrivais pas à trouver d'issu de secours, je n'arrive pas à voir le bout de ce tunnel noir. Je commence à avoir peur, peur des conséquences que cela va entraîner, ça ne présumait rien de bon, je le savais, mais je n'arrivais pas à contrôler ce que je ressentais.

Fatih souffla un coup, mis un coup sur une pierre au sol, il était perdu, comme moi. Ruzgar l'avait fait taire, et lui fis prendre conscience de ce qu'il faisait. Ruzgar crispait sa mâchoire, et me regarda méchamment. Je me sentais tellement mal que je finis par dire un petit « j'y vais ».

**

Quelque jours passent, On en mi-décembre, 2 semaines avant le nouvel an. Mes parents ainsi que ma petite sœur sont allés en Allemagne, chez ma tante maternelle. Moi je travaillais, je n'avais pas de vacances malheureusement... J'étais donc toute seule pendant 2 semaines.

Je dormais, quand je fus réveillée par un coup de fil, numéro inconnu, je décroche

« Cemre ? »

« Euh...Oui ? »

« Tu travailles à quelle heure ? »

« Pourquoi ? »

« Réponds à ma question »

« 9h »

« Viens 1h avant, je dois te dire quelque mots »

Il raccrocha sur ces mots, j'étais déboussolée, un appel pareil dès le matin ça m'a bien réveillée. J'allai me doucher, et ensuite pris mon bol de, je me pose devant la télé, il était 8h, je sors de chez moi. J'arrive dans le parking, je vois Fatih adossé contre sa BMW, je la reconnaîtrais parmi mille, persque personne ne l'a dans la ville, je sais que c'était sa marque de voiture préférée.

Chronique de Cemre - un amour perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant