FIN

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Coucou tout le monde, je suis désolée pour ce retard plus que désespérant. Je suis vraiment désolée, mais tout n'était pas facile en ce moment... Il s'est passé pas mal de choses assez personnelles que je ne pourrai pas vous dire donc voilà je n'avais pas le temps et surtout pas le moral pour écrire.


Je vois que certaines d'entre vous sont encore là à attendre la suite impatiemment, je suis désolée de vous avoir fait attendre aussi longtemps, je risquerai de vous écrire une seconde partie ou je vous parlerais de mon mariage etc.

Donc voilà, si vous ne vous souvenez plus des derniers événements (ce qui est complètement normal :/) je vous invite à lire le chapitre précédant.

JE VEUX QUE TOUT LE MONDE AIME COMMENTE MEME MES LECTEURS FANTOMES HAHA C'EST LE MOMENT OU JAMAIS. JE VOUS AIME FORT, BONNE LECTURE.


Alors voilà, après notre soirée resto avec Ruzgar, on avait continué à parler encore et encore, il s'était ouvert à moi pour la première fois, c'était vraiment un grand pas dans la relation que nous construisons sans même nous en rendre compte. Il m'avait parlé de sa famille, et de son père.


Le directeur de la mosquée n'était en réalité pas son père biologique, c'était le 2e mari de sa mère car son père était mort d'un accident de la route quand ils partaient en Turquie... tout le monde avait survécu, sauf le conducteur : son père. C'était le père de Sevgi (sa cousine) qui avait pris soin d'eux, c'est pourquoi Sevgi et Ruzgar sont si fusionnels comme des frères et soeurs, jusqu'à ce que sa maman se marie à un autre homme.


Ruzgar ne s'en remettait pas, il m'avait même dit qu'au départ il en voulait à sa mère de s'être mariée à un autre homme considérant ça comme une "trahison" vis à vis de son père. Il détestait Ahmet amca,

Il ne s'en était réellement jamais remis car il avait une relation trop fusionnelle avec son père, c'était vraiment un des pires événements de sa vie si ça n'est le plus. Il avait même versé quelque larmes, je ne pouvais que le consoler ce soir là. Il n'avait pas "plomber" l'ambiance comme il le disait mais il m'avait vriament fait plaisir car il m'avait raconté sans que je lui demande quoi que ce soit, et c'était vraiment plus que flattant de savoir que nous étions arrivés à un stade où nous pouvions nous faire confiance.


C'est aussi ce soir là qu'il m'a donné mon premier baiser, malgré le fait qu'il venait juste de me dire qu'il m'attendrait il m'a embrassée. Ce n'était pas pour me déplaire, je me sentais tellement aimée ce soir, que je n'oublierais jamais la sensation que ça m'avait procuré, rien que le fait d'avoir ses lèvres collées aux miennes était la sensation la plus belle au monde et il m'avait dit quelque chose que je n'oublierai jamais : « je vais te prouver qu'un homme peut réellement aimer sans blesser celle qu'il aime, la faire pleurer de joie et pas de tristesse »


Disons que c'est après cette soirée que nous étions "officiellement ensemble". Je n'avais toujours pas enterré mon amour perdu, ma peine était toujours présente, j'étais toujours très mal toujours autant fragile et blessée, mais Ruzgar était là, je sais que ça n'a pas été facile.


Pas du tout même...

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Un jour de printemps, en mars, alors que tout allait très bien entre Ruzgar et moi, il s'est passé une chose qui a tourmenté tout ce que nous avions construit. Ce jour là, Sevgi était décédée (Allah rahmet eylesin), elle n'avait pas réussi à guérir de son cancer, et elle était partie. Je peux pas vous expliquer à quel point ça nous a anéantie, on avait tous l'impression qu'elle allait s'en sortir, et je vous assure que quand elle était morte elle avait un petit sourire sur son visage...


Chronique de Cemre - un amour perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant