oOo Notre dernière journée ensemble oOo

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Pdv Erwin :

Ce matin en me réveillant, j'ai posé mes yeux sur la silhouette du noireaud qui me tournait le dos, endormi. J'ai embrassé ses cheveux et j'ai passé ma main contre ses pectoraux, venant poser ma mains sur ses boutons de chair. Je l'ai entendu gémir timidement, bougeant un peu. J'ai descendu mes lèvres vers son oreille et lui ai léché le lobe, le faisant se relever, rouge et de se précipiter hors de la chambre en courant.

J'ai ricanné légèrement avant de me lever hors du lit et de me diriger vers la porte du toilette, le bas de la porte dévoilant de la lumière et une ombre. J'ai ouvert la porte et je vis Livaï assis, relever la tête, rouge, sa main dans son caleçon.

- Et bien ? Déjà en forme dès le réveil ? me moquais-je gentiment en m'accoudant à la porte.

- Dé..dégage ! bégaya-t-il en se pliant légèrement. Ça te regarde pas. 

- Je l'ai déjà vu, donc peu m'importe. Continue, je vais te regarder.

- Non. Dégage. 

J'ai haussé les épaules avant de partir, prenant soin de fermer la porte, jetant un rapide coup d'oeil lorsqu'il ne resta qu'un petit espace avant que la porte ne soit fermé. J'y ai vu le saint Graal. Un Levi haletant, rouge et qui faisait de rapide vas-et-viens.

Je me suis dépêché d'aller dans la cuisine, préparant un thé pour Livaï et un café pour moi. J'en ai profité pour aller nourrir Bean qui me regarda d'un air blasé en voyant ses croquettes. Je suis retourné dans la cuisine, sortant les viennoiseries que j'avais réussi à concerver hier. Je les ai mises à réchauffer rapidement dans mon four avant d'être rejoins par mon amant qui fit claquer ses lèvres contre ma joue rapidement. 

- T'en as fini avec...? 

- Si je suis là, crétin, me répondit Livaï en versant nos deux boissons chaudes dans des tasses. Qu'est-ce que tu peux être bête parfois.

- Et toi complètement insouciant, lui reprochais-je en souvenir d'hier.

- Désolé. Je voulais juste qu'on le fasse. J'en ai marre de savoir que tu n'es plus vierge.

- Qui a dit que je n'étais pas vierge ?

- Bah, toi ? Sans le vouloir. T'as couché avec ta première copine non ?

- Ah je vois. Oui mais j'étais insouciant à cette époque. Je ne veux pas que tu reproduises les mêmes erreurs que moi. Quand on perd sa virginité à cet âge, ça peut se répandre comme une traînée de poudre et alors ta réputation est ruinée. Encore plus si on apprend avec qui tu l'as fait. Je ne veux pas que ça t'arrive. Tu es en dernière année et ce serait dur pour toi si tu venais à être victime de harcèlement moral. Surtout si on apprend que c'est avec moi.

- Tu crois que je me soucie de ma réputation ? Certes, je peux gâcher ma vie et subir du harcèlement. Tu pourrais même être renvoyé, mais qui saura que c'est avec toi ? Et puis, j'ai une tête à être dominé ?

- Uniquement quand je m'occupe de toi, répondis-je en souriant, le faisant rougir de honte.

Nous sommes partis prendre notre petit-déjeuner, ramenant le tout jusqu'à la table. Alors que le silence règnait, je l'entendis faire un toussement, voulant attirer mon attention.

- Erwin, si nous deux ça dure dans le temps, tu crois que je ferais un bon père ?

- Hein !? De quoi tu parles ?

- Je... Si on dure tout les deux, j'aimerais qu'on adopte. 

- Livaï, il est encore trop tôt pour penser à ça, tu ne penses pas ?

- Si ! Mais ce n'est qu'une supposition. Bon, oublie finalement. Ça sert à rien de te parler de ça maintenant.

Il a porté sa tasse de thé à ses lèvres, ses sourcils froncés. J'ai soupiré, épuisé par son mauvais caractère. Pourquoi fallait-il qu'il soit doté d'un caractère aussi fort ? Nous avons fini le petit-déjeuner dans le silence, un léger froid s'étant installé entre nous. Sérieusement, c'est quoi ce sale caractère ?

- Livaï, je dois aller faire les courses, tu m'accompagnes ? demandais-je alors que nous débarrassions la table.

- Hmf !

Il est parti dans la cuisine m'abandonnant, sans aucune réponse. J'ai soupiré d'énervement, le rejoignant dans la cuisine.

- Bon ça suffit avec ton sale caractère ! Maintenant tu te calmes ou je te jure que je n'hésiterais pas à être méchant avec toi.+.

- Tch, parle pour toi. Quand c'est toi qui est en colère je dis presque rien ! Pas ma faute après.

- Je t'ai répondu calmement et honnêtement, c'est toi qui as tout pris mal. 

- Si tu le dis. Bref, désolé. Mais ne crois pas que je vais me laisser amadouer aussi facilement. 

- Allez, dans mes bras, mon Levi.

Il s'est réfugié dans mes bras, passant ses bras autour de mon cou avant de m'embrasser. Décidément, il n'en fallait pas beaucoup pour le faire changer d'humeur.

Nous avons fini par nous préparer et il m'accompagna faire les courses. Mais à la caisse, il était à deux doigts d'engueuler un client qui prenait cinquante ans à payer, d'après lui. Le reste de la journée se passa calmement. Nous avions passé tout notre temps collé ensemble. Il était resté assis sur mes cuisses, jouant à sa console. Je lui avais alors volé des mains pour qu'il prête plus attention à moi, lui rappelant que je le ramenais bientôt chez lui.

Il y eut plusieurs fois où on aurait pu croire que l'on finirait à coucher ensemble. Par exemple quand je lui ai fait pleins de chatouilles et qu'il s'était retrouvé sous moi, rouge et moi au-dessus, une de mes jambes entre les siennes.

Nous avons vraiment profité de cette dernière journée pour nous donner tout l'amour que l'on ne pourrait pas montrer durant cinq jours. 

Et l'heure de le ramener chez lui arriva. Il se précipita dans ma chambre pour y disparaître pendant une minute avant de ressortir, chaussures aux pieds, veste sur le dos et son sac avec lui. Nous sommes allés dans ma voiture et cinq minutes après nous étions devant chez lui. Il est descendu et je l'ai suivi jusqu'au pas de sa porte, profitant de notre dernier instant.

- Bon bah, me voilà à la maison, soupira Livaï. Au revoir Erwin, à demain. C'était un superbe week-end.

- Livaï, à demain. J'ai passé le meilleur week-end de ma vie. Je t'aime, répondis-je avant de coller délicatement mes lèvres contre les siennes, savourant leur goût sucré avant de les libérer, retournant dans ma voiture pour regagner mon appartement qui me semblait bien vide maintenant.


Helloo !! Un chapitre légèrement plus court que les autres mais assez touchant je trouve. J'étais vraiment motivé aujourd'hui mdrr XD ! Allez, bisous les poulpes !

Laissez moi vous aimer, Mr SmithOù les histoires vivent. Découvrez maintenant