oOo Je veux t'embrasser oOo

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Faites genre il pleut, ça sera plus crédible 😭

Pdv Erwin :

En ce fabuleux 13 octobre, nous étions tous entrain de replier bagage. Pourquoi ? La pluie commençait à tomber. Incroyable ! Du coup, on allait prévoir des jeux de société pour cet après-midi. Excellent.

Nous avions du courir pour éviter de revenir innondés. Quand nous sommes arrivés au chalet du réfectoire, les cuisiniers nous avaient concocté des moules-frites. Je hais les moules. Mike m'avait regardé d'un air choqué avant de me voler, prendre ? Bref, c'est pareil,  ma portion de moules, à mon grand bonheur. 

Une fois que nous ayons finis de manger, nous avons débarassé activement les tables afin d'installer les jeux de société. Comme je n'aimais pas trop ces jeux, je me suis adonné à la contemplation de la pluie par la fenêtre. 

Je jetais de temps en temps des petits regards aux élèves et les voir rigoler et s'amuser me faisait sourire. Ils avaient une bien belle adolescence. Ils profitaient, c'était bien.

- Erwin ! Tu ne veux pas faire une partie de Uno avec nous ? Les jeunes te réclament, m'interpela soudainement Mike, des cartes en mains.

- Hein ? Euh non merci, je ne suis pas vraiment fan des jeux..

- Allez !! Chochotte va ! T'as juste peur de perdre !

- Quoi !? Non ! Donne moi de scartes, je vais te laminer !

J'ai rejoins la table des jeunes qui s'exclamaient joyeusement, des cartes entre leurs mains. Je me suis assis, Mike nous rejoignant. 

- Qu... !!??

- Livaï ?!

Je me suis tourné vers le noireaud qui semblait surpris et gêné de me voir, complètement rouge. Il a baissé les yeux, marmonant dans sa barbe inexistante.

- Allez Lili ! Ce sera plus drôle ! s'écria Hanji.

Il s'est finalement assis à côté de son amie et prit les cartes qui étaient posés en face de lui, déjà faite à l'avance. Ah... Donc il jouait déjà avant au Uno ? Je comprends un peu mieux sa gêne alors.

Nous avons joué activement et ils étaient vraiment sans pitié. Les +2 et les +4 volaient ainsi que des petits cris de rage. Je m'en étais mangé plein, la majorité par Mike et Livaï. Je devais avoir pas moins d'une vingtaine de cartes ! Je voyais déjà Livaï et Mike rayonner, les seuls ayant le moins de cartes. Le noireaud était le plus proche du Uno. Il ne lui restait que deux cartes.

J'allais me déchaîner. J'avais plusieurs cartes pouvant aller dans mon sens et me faire gagner alors je comptais bien ls utiliser et ruiner les espoirs de Livaï pour gagner.

Et c'est ainsi que finalement, Livaï cria << Uno ! >> et que Mike se retrouve avec une dizaine de cartes en plus. Et que du coup je n'avais pas fait payer à Livaï. Sérieux, qui aurait crû qu'il lui restait un +4 ? Personne ! On pensait tous le déglinguer mais non !

Et finalement, Livaï posa sa dernière carte et poussa un cri de victoire, levant ses poings en l'air, son maillot se soulevant légèrement, dévoilant quelques abdos. Je me suis bien rincé l'oeil au passage. 

La partie se termina encore plus effrénée qu'au départ et c'est sans surprise pour tout le monde que je perdis lamentablement. Mike rigola beaucoup d'ailleurs. Bon, je déteste vraiment ce jeu. Mais c'était amusant avec eux. 

- Livaï ? Une partie de dame, ça te tente ? lui proposais-je désignant un plateau abandonné.

- Pourquoi pas ?

Nous avons abandonné les autres pour aller nous asseoir à une table délaissée, le plateau que j'avais montré très seul, le pauvre. Une minute de silence... Non, trop long et puis flemme. 

- Tu prends les noirs ou les blancs ? me demanda Livaï.

- Les blancs, pour voler les jolis petit noireauds, répondis-je en souriant.

- Si tu le dis.

Il commença à aligner ses pions mais j'avais bien vu qu'il rougissait très légèrement. 

- Au fait, tu es sûr de ne pas vouloir m'en parler ? demandais-je en jouant.

- C'est pas bien important, s'entêta-t-il.

- Je vais le savoir de toute façon.

- Je sais.

- Alors pourquoi tu ne dis rien ?

- C'est pas à moi de t'en parler.

- Ça ne te concerne pas ?

- Tu en décideras pas toi-même, je n'ai pas à justifier si ça me concerne ou pas.

- Je t'aime, murmurais-je en posant ma main sur la sienne, le faisant lever ses yeux sur moi.

- Moi aussi... marmonna Livaï en rougissant.

- Dis le moi..

- Je-je t'aime Erwin..

- Je veux tellement t'embrasser.. me plaignais-je en dévorant ses lèvres du regard. 

- Moi aussi... 

- Agir comme un vrai couple avec toi aussi..

- M-moi aussi..

- C'est frustrant de ne rien pouvoir faire tout les deux.. Si seulement je pouvais t'embrasser ne serai-ce qu'une seconde..

- Il suffirait que je fasse un malaise, non ?

- Pourquoi un malaise ?

- Laisse moi simuler.

Il a fermé les yeux avant de tomber en arrière, son corps se retrouvant au sol.  Ça semblait tellement naturel que j'ai vraiment paniqué avant de me jeter vers lui, les autres accourant aussi. J'ai commencé à lui faire un massage cardiaque avant de me souvenir qu'il simulait. J'ai souris intérieurement avant d'entrouvris ses lèvres et de lui faire du bouche-à-bouche et de reprendre les massages cardiaques. Il simulait vraiment bien.

Au bout de quelques secondes, il papillona des yeux avant de les ouvrir, mes lèvres encore collées contre les siennes. Il écarquilla les yeux avant de me repousser délicatement.

- Tout va bien ? 

- O..oui.. Il s'est passé quoi ? me répondit le noireaud en dévisageant tour à tour tout ceux qui l'entourait.

- Tu as fait un malaise. Je vais t'emmener dans ta chambre. Tu as assez de force pour marcher ?

- Je ne sais pas..

- Je vais te soutenir alors. On va t'emmener te doucher avant.

Je l'ai aidé à se redresser, le faisant prendre appuis sur moi. J'ai fait signe de la main aux autres avant de m'éloigner avec Livaï.

- T'as pas eu trop mal en tombant ?

- Un peu.. Mais c'était vraiment facile de simuler.

- J'ai vu ça. T'as réussi à me convaincre tout de même.

- Ahah, c'est génial ça.

- Oh ? Il ne pleut plus ? m'étonnais-je en ouvrant la porte.

- Apparement. On y va du coup ?

- Oui. Je veux notre petit moment à tout les deux, pas toi ?

- Oh si. Je veux sentir tes lèvres contre les miennes au plus vite. Je suis en manque mon blond.

- Moi aussi mon gros bébé. Moi aussi.

- Je suis pa sun bébé !

- Tu es MON bébé, rectifiais-je en posant mes lèvres sur son font. Allez, à la douche mon bébé.


Coucou ! J'arrive pas à croire que j'ai réussis à terminer ce chapitre. Wouah... Je suis vraiment à fond ! Bref, un chapitre.. Euh... J'ai pas les mots, bref ! Je vous laisse, allez, bisous les poulpes !

Laissez moi vous aimer, Mr SmithOù les histoires vivent. Découvrez maintenant