oOo Petit jeu de tentation oOo

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Pdv Erwin :

Après avoir laissé Livaï, je me suis réfugié dans la cuisine, tenant ma tête dans une main. Un peu plus et j'en aurais profité pour lui voler sa virginité. Heureusement que mon bon sens avait refait surface. J'ai soupiré longuement avant de poser mes yeux sur mon chat qui avait sauté sur le plan de travail.

J'ai caressé son pelage et j'entendis une porte se claquer. J'ai écouté attentivement et je n'entendis rien. J'ai délaissé mon chat et je suis d'abord aller vérifier dans ma chambre mais rien. Pareil pour le toilette. Je suis finalement allé dans la salle de bain et en ouvrant, mes yeux se sont perdus dans les abdos bien dessinés qu'il avait. Il me fixait, plutôt mécontent.

- Erwin, toque avant d'entrer. Et puis, tu caches de la bière dans la salle de bain ?

- Ah, désolé pour ça. Et non, elle est  vide. C'était quand un ami était venu. J'ai dû oublié de la jeter.

- Je vois ça, elle était sous l'évier.

- Ahah, désolé, dis-je en déposant une nouvelle fois mon regard sur ses abdos. 

- Tu te rinces bien l'oeil ? entendis-je avec un petit rire ponctuant la fin de la phrase.

J'ai levé mes yeux vers son visage et je le vis sourire mesquinement avant qu'il ne se retourne pour se pencher afin d'attraper ses habits d'aujourd'hui jetés au sol, me dévoilant un fessier bien bombé sous ce vulgaire habit qui le recouvrait. 

Je suis sorti de la salle de bain, me retenant de claquer ce petit cul qui me tentait fortement. Je suis allé dans ma chambre, attrapant un T-shirt et un jogging, attendant qu'il sorte pour pouvoir aller à mon tour me doucher. Il me rejoignis rapidement, toujours en caleçon. 

- Et bah ? Tu attends quoi ? Vas-y, j'ai finis depuis longtemps, m'annonça-t-il en dévisageant mes vêtements. Apparement, je suis le seul à prendre mes aises.

- Ce n'est pas tout le monde qui aime se pavaner. Surtout dans une tenue très proche de celle d'Adam.

Il me regarda dédaineusement avant de sortir de la chambre, son téléphone en main. Je suis allé dans la salle de bain, prenant la liberté de la fermer à clefs. Ce petit a vraiment prit ses aises ici.

***

En sortant de la salle de bain, l'odeur de pâtes carbonara envahit mes narines. En me dirigeant vers la cuisine, je vis que la table était mise et une fois dans la pièce dont l'odeur s'échappait, je vis Livaï remuer la sauce tout en parlant au téléphone. Il raccrocha et retourna à son plat, trop absorbé dedans pour me voir.

Je me suis approché et l'ai enlacé le faisant légèrement sursauté. Il posa une de ses mains sur une des miennes tandis que l'autre continuait de remuer le contenu de la casserole.

- T'as finis, pas trop tôt. On va manger, va t'asseoir, me dit Livaï en éteignant le feu. 

- Oui mon pe.. chef, me rattrapais-je alors que sa tête se tournait vers moi furieusement.

Je l'ai libéré et je suis allé m'asseoir, l'attendant. Il arriva avec le plat et nous servit. Il me regarda et souria avant de lécher la cuillère à spaghettis sur laquelle il y restait de la sauce. J'ai fixé attentivement son action, le trouvent tellement sensuel. Il me fixait durant son action et à la fin, il me souria et remporta le tout dans la cuisine. Quand il revint, il me souhaita un bon appétit et attaqua son assiette.

Une fois que nous ayons fini de manger, Livaï s'occupa de tout ranger et de faire la vaisselle, me laissant en proie à l'ennuis. Du coup, j'en profitais pour me rincer l'oeil de nouveau. Je le suivais du regard et quand il me fixait, il me tirait la langue avant de se lécher les lèvres et de repartirn dans la cuisine. 

- Ça va ? Monsieur se rince bien l'oeil ? demanda le noireaud, me jetant un coup d'oeil par-dessus son épaule ondulant légèrement.

- Oh oui. Arrête ça tout de suite ou tu le regretteras amèrement, répondis-je en souriant.

- Hmmm... Soit plus précis. Sinon je continue.

- Je te punirais.

- Hmm.. Et bien, quel type de punition, monsieur ?

- La punition qui t'empêcheras de marcher, ou alors douloureusement, juste après.

- Tu en es seulement capable ? 

- Bien sûr. 

- Je ne pense pas. Tout à l'heure, tu n'as rien tenté.

- Peut-être. C'est trop tôt, non ?

- Si les deux sont à l'aise il n'y a pas de temps pour le faire ou non.

- Arrête de me tenter. Tu le regretteras.

- Hmm.. Peut-être que non, continua Livaï en ondulant de nouveau.

J'ai soupiré d'exaspération. Je voyais bien où il voulait en venir. Mais je me sentais bête de me laisser faire dans son petit jeu. Il était hors de question que je lui fasse l'amour maintenant. Ce n'était pas le moment, en plus on est en couple que depuis hier. C'est trop rapide.

Il finit par me rejoindre et vint s'asseoir sur moi, passant ses bras autour de ma nuquepour m'embrasser langoureusement. J'ai décollé mes lèvres, me valant un regard interrogateur de sa part.

- Livaï, j'ai très bien compris où tu veux en venir. C'est hors de question, articulais-je en fronçant légèrement mes sourcils. Je suis heureux que tu prennes des initiatives mais ne va pas aussi loin. 

Il a baissé la tête et ai descendu de mes genoux avant de partir s'asseoir sur le canapé, le plus loin possible de moi. Il posa son coude sur l'accoudoir et cala sa tête au creux de sa paume avant de regarder en direction de la baie vitrée. J'ai soupiré intérieurement avant de venir m'asseoir à côté de lui, me faisant ignorer royalement. J'ai posé ma main sur sa cuisse et il l'a dégagea, se tassant encore plus.

- Livaï..

Il ne me répondit pas et tourna encore plus sa tête. J'ai froncé mes sourcils avant d'attraper ses joues et d'écraser mes lèvres sur les siennes, le faisant écarquiller ses yeux. J'ai mouvé mes lèvres contre les siennes, priant pour qu'il me rende la pareille. Il a fermé les yeux, rougissant avant d'entrouvir sa bouche, me laissant l'accès jusqu'à sa langue. Il a passé ses mains derrière ma nuque et il appuya contre ma tête, m'empêchant de respirer. J'ai appuyé mon corps contre le sien avant de l'allonger, me mettant au-dessus de lui. J'ai passé mes mains sur son torse, l'effleurant et savourant la moindre parcelle de sa peau.

- Erwin.. Je.. Je veux qu'on.. articula Livaï après avoir retiré ses lèvres des miennes.

- Shh... N'en dis pas plus. Je te l'ai dit, non ? On n'ira pas jusque là maintenant.

- Alors pourquoi tu fais tout ça ? C'est de ta faute..

J'ai essuyé les larmes qui coulaient sur ses joues avec mon pouce, ayant un peu mal pour lui.

- Je ne sais pas. Aller, on va se coucher. Demain est notre dernière journée ensemble.

- Et ce soir est notre dernière soirée ensemble, me répondit le noireaud en enfouissant sa tête dans mon T-shirt.

- Il y en aura d'autres.

- D'autres durant lesquelles je n'aurais pas forcément envie de le faire.

- Prenons notre temps, d'accord ? Mais on le fera un jour. Ne t'en fais pas pour ça.

Il a acquiescé et je me suis relevé avant de le prendre dans mes bras et de le porter jusqu'à ma chambre. Je l'ai déposé sur le matelas et je me suis empressé de le rejoindre avant de nous mettre des couvertures au-dessus de nous. Je lui ai susurré un bonne nuit à l'oreille avant de fermer les yeux et de m'assoupir au rythme de sa respiration.


Helloooo !!!! Je n'ai rien à dire. Du coup... Votre avis sur ce chapitre ? Sinon, bisous les poulpes !

Laissez moi vous aimer, Mr SmithOù les histoires vivent. Découvrez maintenant