oOo Peut importe les conséquences oOo

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PDV Livaï :

J'avais rougi fortement après ses paroles. Erwin a rigolé un peu avant de partir de la salle de bain. Je suis resté assis sur le tabouret, encore perturbé et gêné. Finalement, je suis allé le rejoindre dans le salon, me trouvant stupide de rester dans la salle de bain.

Je le vis entrain de caresser Bean qui ronronnait, allonger sur son dos, Erwin jouant avec son ventre. J'ai levé mes yeux au ciel avant d em'accroupir en face de lui, séparés uniquement par le chat noir. Il a levé ses yeux vers moi et m'adressa un sourire avant de coller rapidement ses lèvre sur les miennes, m'enflammant les joues.

- Alors beauté ? Tu petit-déjeunes avec moi ou tu veux rentrer maintenant ?

- Je préfère rester avec toi, répondis-je en gardant mes yeux rivés sur le chat.

- Je vois.. Bien ! Je vais préparer ton thé. Va t'asseoir à table en attendant.

Il s'est relevé et ait parti dans la cuisine, me laissant seul avec Bean qui changea son regard d'un coup, n'ayant plus son petit air innocent. J'ai soutenu son regard, me répétant malgré moi que c'était un chat et que ça ne servait à rien. Je me suis à mon tour relevé, gardant mes yeux sur Bean avant de partir rejoindre la salle à manger pour attendre Erwin. 

Le blond arriva quelques minutes après, deux tasses dans ses mains. Il me posa la mienne devant moi et posa la sienne avant de retourner dans la cuisine rapporter à manger. Il s'assit en face de moi et commença à boire une bonne gorgée de son café tandis que je sirotais très lentement mon thé. 

- Livaï, quel d'autre que Hanji et le reste est au courant ou pas ? me demanda subitement Erwin.

- Euh non ? Pourquoi ?

- Pour rien, je voulais juste savoir. Même ton oncle ?

- Il sait rien lui. Si il apprend que je suis avec un homme, il me dégagera de chez moi et ne financera plus mes études. Il me l'a fait clairement comprendre lundi.

- Pourquoi ? Il se doute de quelque chose ? m'interrogea le blond en levant un sourcil.

- En quelque sorte même si j'ai essayé de dissoudre ses suppositions. La voisine nous a vu nous embrasser dimanche dernier.

- Si il te vire de chez toi, viens chez moi alors. Je t'hébergerai toujours, tu le sais.

- Oui, mais ça restera lui mon tuteur légal jusqu'à mes dix-huit ans. Il faudrait faire toute une procédure pour stipuler que c'est toi mon nouveau tuteur légal. Et ce serait bizarre aux yeux de tout le monde. On est censé n'être qu'un professeur et un élève, pas deux amants.

- Oui mais si tu te retrouves hors de chez toi,je pourrais t'adopter. Ce n'est pas génial ça ?

- À croire que tu souhaites vraiment que ça arrive, t'es flippant un peu, déclarais-je en fronçant un peu des sourcils, mon nez suivant le mouvement.

- Ah bon ? Pourtant ce n'est pas le cas. Je suppose juste, c'est tout.

- T'es flippant, arrête de sourire en disant ça.

Il rigola un peu et entreprit de finir son café, un léger sourire sur ses lèvres. Je l'ai snobbé gentiment du regard avant de finir ma tasse de thé, le plus lentement possible pour partir le plus tard de chez lui.

- Au fait Erwin, commençais-je en reprenant mon air sérieux. C'est quoi toutes ces affaires à mon nom dans ta chambre ?

- Ah ça ? Comme tu peux venir régulièrement chez moi. Je me suis dit que si un jour tu arrives chez moi sans affaires, tu en auras quand même. 

- Je vois.. T'étais pas ..obligé..répondis-je en baissant la tête, cachant mes joues qui commençaient à s'enflammer légèrement.

- Pour toi, je ferais tout ! s'exclama le blond en faisant un éclatant sourire.

- La ferme..

- Sinon Levi, hier tu as agis assez... désinvoltement avec moi. 

- Qu... Comment ça ? paniquais-je en relevant la tête.

- Tu as clairement dit a tout le monde, et peut-être au table avoisinante, que je t'avais baisé et tu m'as fait du pied. 

- Oh.

J'ai baissé la tête rouge de honte en me mordant les lèvres. Je ne tiens vraiment pas l'alcool. J'ai sentis son pied venir se coller à ma jambe et il la remonta, me faisant frissonner.

- Tu le faisais comme ça. Ressers pas tes jambes, ça me gêne.

- Erwin ! couinais-je en resserant de plus en plus mes jambes.

- Je plaisante ! Allez, on va y aller. Laisse moi juste le temps de me préparer et on y va.

Il a débarassé la table et s'est dirigé dans sa chambre prendre des affaires avant d'aller s'enfermer dans la salle de bain. Je suis allé m'asseoir su rle canapé, attrapant un livre qui traînait sur la table basse.

J'étais tellement plongé dans le livre que je ne vis pas Erwin arriver, chaussures aux pieds.

- Livaï, il faudrait que tu mettes tes chaussures. Et que tu prennes ce sac. Il y a tes vêtements d'hier, je les ai lavés.

- Oh, d'accord. Merci Erwin. Je n'avais pas vu que tu avais fini ta douche, j'étais à fond dans le livre.

- Je vois bien ça. Tu l'aimes ?

- Oui ! Il est tellement intrigant et c'est dur de résister à vouloir connaître la suite. On veut tellement savoir ce qu'il y a derrière ce mur.  C'est trop tentant !

- Je peux te le prêter si tu veux. Tu me le rends quand tu veux.

- C'est vrai !? Merci ! Je t'aime ERwin, t'es un vrai amour ! m'écriais-je en venant lui sauter dans les bras. 

- Moi aussi Livaï.. Allez, on y va ? Tes chaussures sont dans ma chambre. 

Je suis allé dans sa chambre mettre mes chaussures, serrant le livre dans mes bras. C'était vraiment le meilleur. En ressortant,prêt, il attrapa son livre et le mit dans le sac qu'il avait à ses bras avant de m'embrasser le front et de m'emmener hors de chez lui pour rentrer chez moi.

Durant le trajet, nous bavardions gaiement nous racontant de petites anecdotes. Quand j'ai appris que son anniversaire était le 14 Octobre et qu'il le passait seul depuis son plus jeune âge, mon coeurs s'est serré mais j'étais heureux de savoir la date. J'allais tout faire pour que son anniversaire cette année soit inoubliable.

Je lui ai avoué ma date de naissance, mais pas que je ne connaissais pas mon père et que ma mère était une prostituée. Je voulais garder ça pour moi. Même Hanji n'était pas au courant. Savoir que j'étais un fils de pute, au sens propre, aurait attiré différentes réaction. Quand on me traitait de fils de pute, je rigolais intérieurement en me disant que c'était vraiment le cas en plus.

Quand nous sommes arrivés devant chez moi, Erwin me suivit jusqu'au pas de la porte et par la fenêtre, j'avaiq vu la silhouette de Kenny. J'ai fait en sorte qu'Erwin soit dos à la fenêtre, voulant le préserver de mon oncle.

- Bien, il est temps de se quitter Levi, articula Erwin.

- Oui, on s'enlace ? Comme ça la voisine n'aura rien à colporter à mon oncle.

- Et si on nous voyait ?

- Peut importe les conséquences.. Moi je t'aime et si je dois être insulté de tout les noms par mon oncle, je n'irais pas me plaindre.

J'ai passé mes bras autour de son cou, posant mon regard sur la fenêtre où je pus apercevoir Kenny regarder par cette dernière. Erwin mis ses bras autour de mes hanches avant de nous séparer, de me sourire et de partir, me laissant ici, avec un sac à mes pieds. Bon et bah, quand faut y aller !


Coucou ! Je me suis éclaté dans ce chapitre ! Le prochain va être un peu mouvementé mais bon, vous devez bien vous douter que j'adore ( oui oui ) faire un peu de mal à mes personnages ( ah non, oups, c'était censé être un secret ) Allez, bisous les poulpes !

Laissez moi vous aimer, Mr SmithOù les histoires vivent. Découvrez maintenant