Comme un flot infini de tristesse
Je pars avec le courant
Mais c'est avec la délicatesse d'une caresse
Qu'elle me prend
.
Je ne souris pas car je ne peux pas
Ce n'est pas délibéré
Je suis juste étonné, hébété
De cet état
.
Je le subis
Mon cerveau, comme pris d'oubli
S'assoupi
Mon cœur souffre et me supplie
.
Je suis comme paralysé
Cette paix si prisée
M'échappe, encore
L'énergie fuit mon corps
.
Et mes peines, mes traumatismes
Sont utilisés contre moi
Et comme par mimétisme
Je répète les inepties de vive voix
.
Mon premier amour me revient
Comme un échec tragique
Alors qu'étais devenu mien
Cet antalgique
.
Et mes peurs remontent à la surface
Mes réconforts s'effacent
Je n'entends plus que des blâmes
Des appels au vague à l'âme
.
J'entends des voix qui m'accusent
Elles brisent mes certitudes
Elle refusent
De donner suite à mon prélude
.
Mais même quand le monde s'effondre sur moi
Je garde foi en l'avenir
Je fais confiance en cette unique voix
Qui insiste et ne cesse de me bénir
.
Malgré la souffrance émotionnelle
Et Dieu sait qu'elle m'effrite
Je réponds aux appels
De cette promesse d'avenir écrite
.
Alors oui, je vole et je vais
Vers la santé, la plénitude
Vers cette paix
Qui m'apaise en altitude
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DP (Stuck.)
PoetryUne collection de poèmes à propos de la noirceur qui habite le cœur et les pensées