Devant moi se dresse le mur
Qui me sépare de la normalité
Je crois entendre des murmures
Clos du monde, voilà ma cécité
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Je vis dans un beau palais
Complètement fermé, une cage dorée
Je pose ma langue sur mon palais
Alors que la peur continue de s'instaurer
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Mes capacités idealisées s'effritent
Mes limites m'apparaisent clairement
De qui donc est-ce que j'hérite
Ce mal créant mon enfermement?
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Ce costume est ma tenue de prisonnier
À qui parler? À qui me fier?
Même les meubles parlent de moi
Et de ce que cache mon émoi
.
Il est des secrets qui ne se cachent
Que le temps d'une angoisse
Il est des évènements qui nous crachent
Je suis le gravat sur votre paroisse
.
Une prière, voilà où je mets mon espoir
Car tard le soir je me demande
Si le fait d'y croire
Me libérerai des amendes
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Mon toit est-il fait pour s'effondrer?
Je me le demande, seul ici bas
Vous qui pourrez faire ce que vous voudrez
Croyez-vous que la chance accompagne vos pas?
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Aussi belle soit mon âme
Mon corps me lâche vers l'incertitude
Je m'imagine des peines, des blâmes
Qui me percent, qu'importe mon attitude
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Je ne pourrai rien changer
Malgré les risques, le danger
Alors j'attends, sans savoir, je ferme les yeux
Pour croire en ce que me cachent les cieux
.
Suis-je né pour tomber aux tréfonds?
Ou vais-je briller comme une étoile filante?
Même si aujourd'hui je fonds
Je me laisse croire en une alternative brillante
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DP (Stuck.)
PoetryUne collection de poèmes à propos de la noirceur qui habite le cœur et les pensées