Une paire de chaussures rouges.

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Katsuki - Réservation au nom de Bakugo.

Une mec aux cheveux rouges et avec des yeux trop grand pour son visage me fixe avec un rictus forcé aux lèvres.

Eijiro - Bonjour a vous aussi.

Katsuki - Ouais ouais, bonjour, bon ça vient ?

Son faux sourire se crispe encore un peu plus. Il secoue la tête tout en se penchant sur ce que je suppose être le registre. C'est sûrement pas un petit con dans son genre qui va m'apprendre la politesse. Pendant qu'il cherche mon nom je vois son sourire se transformer en quelque chose de sincères. Je me demande ce qui le fait sourire comme un débile, en soit je pourrais m'en foutre mais ça a éveillé ma curiosité. Je me penche un peu pour voir, c'est un dessin ridicule de carottes de tomates et de riz. C'est ça qui le fait sourire ? C'est sencer être quoi, une liste de courses ? Complètement débile.

Eijiro - Ha je vois une chambre avec deux lit. Chambre 203. Venez.

Je le suis dans le couloir nous dirigeants vers des excalier. Je laisse le larbins qui m'accompagne porter mes affaires. Il n'ouvre pas la bouche et obéi bien gentilement, il sait que je suis de mauvaise humeur.

? - Papa je t'ai déjà dis que c'était pas la peine. Je rentrerai d'es que j'aurai finit, reste avec tatie.

Un grand mec blond descends les escaliers, visiblement au téléphone, il ne regarde pas où il va et l'inévitable finit par arriver : il me rentre dedans. Ok je vais le butter.

? - Désolé.

Ce petit con continue sa route sans même me regarder. Je vais lui apprendre les bonnes manières moi ! Je lui saisit le bras pour l'obliger à me faire faire face. Mais c'est là que je le vois, ce regard, son regard. Ce vert émeraude presque surnaturel brillant de milliers de nuances, écarquillés de surprise et transpirant l'innocence. Ces yeux que je n'ai pas vus depuis près de 15 ans. Ma mains se crispe autour de son bras, je peux sentir chacun des poils de mon corps s'herisser suite aux souvenirs qui envahissent immédiatement mon esprit. Qu'est-ce que ça fait du bien de se perdre a nouveau dans cet océan d'une profondeur infini.

Eijiro - Sully ! Fait attention avec les clients s'il te plaît.

Non ! Pourquoi Deku ne me regarde plus ? Pourquoi il fixe la personne derrière moi.

Sully - Oui, je ferai plus gaffe.

Cette voix... C'est pas celle de Deku. Je regarde un peu mieux le visage en face de moi. Des pommettes hautes et rebondies, pleine de tâches de rousseurs, un visage lisse et jeune, presque un chérubin a ce stade, des cheveux blonds épais coupé assez court sur les côtés mais long au dessus qui lui retombent sur le front et une boucle d'oreille avec un clou pendant noir a l'oreille droite. Ce n'est pas Deku.

Sully - Hum... Vous pouvez me lâcher ?

Katsuki - Je parle pas français.

Sully - Mon bras, j'aimerais bien le récupérer.

Je baisse les yeux sur ma main qui le tient toujours un peu trop fort. Tien j'avais presque oublié.

Katsuki - Ouai, vas-y.

Il me regarde bizarrement avant de descendre quelques marches a reculons. Ses sourcils son froncer et il semble méfient envers moi. Est-ce qu'il a senti que j'étais le genre de mec qu'il valait mieux ne faire chier ? Je suppose...

Sully - Bon j'y vais à ce soir !

Le mec aux cheveux rouges marmonne comme quoi il en a mare de devoir surveillé, je cite " ce petit con " et on reprend la marche vers notre chambre.

Enfin tranquille, j'ai envoyé le bon a rien qui m'accompagne faire quelques courses et en attendant je peux rester seul et réfléchir à un plan d'attaque. Bon pour une fois je vais tenter de ne pas butter tout le monde directe et de négocier. NE-GO-CIER. Ca me casse déjà les couilles putain.

"Sonnerie de téléphone"

Katsuki - Allô ?

? - Patrons ? On as des nouvelles, apparemment ils bougent pas mal vers le nord de la ville, ils doivent être par la.

Katsuki - Parfait, il va être temps de leur rendre leur messager.

? - Hum...

Katsuki - Quelques chose a dire ?

? - Non, non...

Katsuki - Parle.

? - C'est juste que... Ils vont surement pas apprécié. Je sais que j'ai rien a dire hein... Mais juste, faites a attention.

Je ne répond même pas avant de recrocher. C'est bon j'ai plus cinq ans, pas besoin d'une mère poule qui veille sur moi. Sinon j'irai le voir ce soir, en attendant au temps en profiter pour me reposer un peu, mine de rien les voyages en avion sa fatigue.

Je me laisse tomber tout habillé et avec mes chaussures sur le matelas le plus proche. Avant de dormir je saisit le téléphone fixe sur la table de nuit et demande à ce que l'on me réveille pour l'heure dû dîner.

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Toc toc toc

Katsuki - Hum, fait chier va ouvrir.

? - Mm.

Je l'entends se lever et traîner des pieds pour enfin ouvrir la porte.

Izuku - Bonsoir, je viens vous réveiller comme demander pour l'heure du dîner.

? - Hein ? Comprend pas.

Izuku - Ho, vous parlez Japonais ! Je viens vous réveiller comme demander.

C'est une blague ? Est-ce que après les yeux je vais me mettre a halluciner sur sa voix ?

Izuku - Vous avez jusqu'à 22h30. Après le service de l'hôtel ferme.

C'est pas possible. Je sort de mon lit comme il avait soudainement pris feu et court vers la porte. J'y arrive en trébuchant pendant que mon colocataire temporaire me laisse sa place. Je me rattrape a la poignée pour éviter de m'éclater la gueule sur le sol. La tête baissée je fixe des chaussures rouges.

Coucou voilà le nouveau chapitre j'espère qu'il vous plaira 🥰 hâte de lire vos commandes j'ai adoré vos théorie au chap précédent !

A bientôt pour la suite mais pas trop tôt quand même.

Et pourtant.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant