Chapitre 16 - Le temps des aveux

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Salut ! Je poste ce soir car demain je pars en vacances et je serai donc en voiture toute la journée. J'espère vraiment que ce chapitre vous plaira parce que ça a sûrement été mon préféré à écrire, vraiment il me tient à coeur ! 

Sinon, petite interlude du jour : la médaille d'or en escrime !!! Rahhh trop contente ! Pareil pour celle de judo hier. Vraiment les médailles par équipe elles font plaisir ! 

Allez bonne lecture ^^ 

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Chapitre 16 : Le temps des aveux

- Nico ! Nico, attends ! Par les dieux, ralentis !

Slalomant entre les passants, Will manqua de rentrer dans une vieille dame et fit un écart au dernier moment pour l'éviter, elle, son chariot de courses, et son air indigné.

- Pardon, madame... balbutia-t-il avant de se rappeler brusquement qu'il était à Rome. Je veux dire... euh... pardonne me, tenta-t-il dans un italien approximatif.

- « Mi scusi », corrigea Nico par-dessus son épaule avec consternation. Sérieusement, l'italien est pas censé être la langue de l'art ?

- Les enfants d'Apollon ne parlent pas italien, l'art est universel.

- L'amour aussi, non ? rétorqua-t-il. Ca n'empêche pas les enfants d'Aphrodite de parler le français parce que ça serait le langage de l'amour.

Nico n'attendit même pas de réponse. Il se remit à marcher à grandes enjambées et Will jura en se lançant à sa poursuite. Pour quelqu'un qui faisait dix centièmes de moins que lui, il était rapide et difficile à suivre. Il supposait que Nico avait juste l'habitude de fuir.

- Nico, tu vas aller jusqu'au bout de Rome comme ça ou quoi ? héla-t-il. Arrête-toi deux secondes ! On doit trouver un hôtel et un repas pour ce soir !

- Non, refusa-t-il en faisant volte-face si vite que Will manqua de lui rentrer dedans. J'ai juste besoin de marcher. Parce que sinon, je vais dire quelque chose que je regrette !

- Quoi ? Tout ça parce qu'on n'a pas voulu que tu participes à la mission pour trouver les Dactyles ? C'était du bon sens, Nico ! (Apaisant, il tenta de lui prendre la main, mais il se dégagea. Will tenta d'ignorer le pincement de son cœur). S'il te plaît... Tu as juste besoin de te reposer. Tu n'es pas invincible, le combat contre Phobos et Deimos a été...

- Je vais bien ! coupa Nico avec force. Tu peux le comprendre, ça ? Ou comme d'habitude tu penses avoir besoin de me réparer ?

Immédiatement, Will sentit son corps se raidir. Le coup étais bas. Il savait qu'il pouvait avoir tendance à être surprotecteur, c'était une sorte de déformation professionnelle, mais Nico l'accusait simplement d'être injuste envers lui et de ne le voir que comme quelque chose de brisé. Inspirant profondément, il encaissa le coup et se calma avant de répondre :

- Il n'y a rien à réparer, Nico, je n'ai jamais dit ça. S'il te plait... Est-ce qu'on peut trouver à manger pour ce soir et un lieu où dormir ? On parlera ensuite, promis.

- Pas la peine, cingla-t-il d'un air revêche. On n'a pas besoin de parler. (Il commença déjà à se détourner). Viens, on va trouver un supermarché. Ton italien est une catastrophe, je m'en occupe.

Will n'insista pas. Le milieu d'une avenue passante n'était pas un endroit convenable pour ce genre de conversation et il savait qu'il n'obtiendrait rien de Nico dans cet état. Sans un mot, il lui emboîta le pas et veilla à rester à sa hauteur pour ne pas le perdre dans la foule de Rome. La capitale italienne était encore en plein mouvement à cette heure-ci : des familles circulaient dans les rues, des hordes de touristes se pressaient en terrasse des restaurants et des travaillaient pressaient le pas pour rentrer chez eux. Au milieu de toute cette agitation, Will peinait à saisir tous les bruits qui lui parvenaient mais ils distinguaient au moins trois ou quatre langues, des bruits de circulation et des Italiens qui se disputaient devant un match de foot retransmis en plein air. En bon américain qu'il était, il avait du mal à en comprendre vraiment les règles. Il aurait aimé s'arrêter quelques minutes et jouer au touriste, mais Nico marchait toujours comme si une horde de titans en colère le poursuivait. A moins que ça ne soit lui qui poursuive une horde de titans en colère pour se défouler. Dans tous les cas, il diffusait autour de lui une sorte d'aura menaçante et glaçante, à tel point que les gens s'écartaient sur son passage.

La prophétie d'HécateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant