Quatre mois étaient passé depuis l'annonce aux parents, et les deux femmes organisaient tout pour la cérémonie. Elles avaient plusieurs désaccords, mais rien de graves, jusqu'à ce que les problèmes arrivent. Entre les retards, les accrochages, les problèmes de plannings, et tout ce qui faisait que cette organisation de mariage devenait compliquée, et que par conséquent elle devenait prise de tête pour les deux femmes. Elles qui n'avaient pas vraiment l'habitude de se disputer, qui se prenaient la tête pour des choses futiles la plupart du temps, des disputes qui duraient une heure au plus, expérimentaient un nouvelle facette de leurs relation. Depuis quatre mois elles découvraient ce que c'était de se prendre la tête avec l'être aimé, et elles n'aimaient pas ça, pas du tout, à chaque fin de dispute elles se disaient qu'elles ne devaient plus se prendre la tête comme ça, que ce n'était pas possible, qu'elles ne pouvaient pas se crier dessus à propos de leurs mariage, qu'elle devaient normalement seulement sourire. Mais au moindre nouveau désaccord, les deux femmes repartaient dans une longue dispute. Ely et Adèle faisaient semblant de ne rien voir, de ne rien entendre, quand ils sentaient la tension s'installer, ils s'échappaient dans leurs chambre, les laissant. Mais même à l'étage, ils entendaient une bonne partie de la dispute. Il ne savait plus quoi faire, quand les grands-parents leur demandait si tout allait bien à la maison, ils disaient toujours oui, mais ils avaient envie de leurs dire la vérité, de chercher de l'aide, et surtout ils voulaient entendre que tout allait bien, que leurs mamans n'allaient évidemment pas se séparer. Même si ils le savaient, Galia et Luna étaient trop amoureuses pour se séparer, ils en étaient conscient malgré leurs jeunes âges, mais ils savaient aussi qu'il y avait un très petit pas entre l'amour fou et la haine, et ils ne voulaient pas que tout bascule d'un coup. Ils s'étaient fait à cette vie, ensemble, tout les quatre, ils avaient eu du mal mais aujourd'hui ils s'adoraient, ils étaient comme frère et soeur, alors il était hors de question que l'organisation du mariage fiche tout en l'air.
En rentrant de l'école ce soir là, les deux enfants riaient, ravis de leurs journée, et contents d'avoir enfin le droit de rentrer seuls sans que leurs mamans viennent les chercher. Seulement une fois dans l'appartement, ils eurent une mauvaise surprise, dès l'entrée.
-Je n'ai pas dis ça! Criait Luna depuis la cuisine.
-Mais tu me laisses me débrouiller depuis plus de cinq jours je suis la seule à me dépatouiller avec les procédures pour le mariage! Comme si j'avais pas assez à faire au travail! Renchérit Galia, alors que les deux enfants échangeaient un regard attristé et apeuré dans l'entrée.
-Oh parce que moi je me tourne les pouce peut-être! S'exclama la blonde.
-Ce n'est pas ce que je dis! Mais tu ne fais rien pour le mariage, tu me laisses me débrouiller. Faut le dire si tu ne veux plus te marier! S'énerva la brune.
Adèle et Ely écarquillèrent les yeux, paniqués à cette idée. Leurs mères devaient se marier c'était une telle évidence. Ils se défirent de leurs chaussures, et allèrent sans faire un bruit vers la cuisine.
-Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dis! S'enragea Luna. Je t'ai dis oui, et je reviendrais pas dessus, je veux t'épouser!
-Et bien on ne dirait pas! Tu es toujours fourrée au travail et jamais ici, et tu ne m'aides pas avec l'organisation! Es tu au moins au courant qu'on se marie dans un mois et demi?! Pesta Galia.
-Je sais figure toi! Si je bosse autant c'est pour que tu es le mariage de tes rêves! Lâcha finalement la blonde. Tu comprends vraiment rien putain!
-Langage! Réprimanda la brune.
-Je suis pas ton fils ou ta fille! Je parle comme je veux, m'emmerde pas avec ça! Rétorqua Luna.
-Tu me rends folle! S'énerva un peu plus Galia.
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Vies de femmes. Et de mères.
RomanceUn coup de foudre, brutal, impensable, en des circonstances peu probables et pourtant si intense qu'il est inévitable. Mais tomber amoureuses ne peut être leurs priorités. Un bonheur ne vient jamais sans problème. "Toi et moi. Et puis les enfants. D...