Quatre mois étaient passé depuis la fausse couche, les deux femmes avaient retrouvé leurs vies comme avant, continuant de voir la psychologue de temps à autre pour s'assurer qu'elles allaient bien, mais chaque séance se finissaient de la même manière, elles ne savaient plus quoi dire car les deux avaient surmonter la fausse couche. Les enfants avaient eux posés quelques questions pour essayer de comprendre tout, et finalement ils s'étaient rendus compte qu'ils avaient hésité longuement à parler alors que leurs mères étaient tout à fait prêtes à répondre à leurs questions. Quant aux grands-parents ils avaient eu du mal à passé le stade "grande inquiétude" pour leurs filles et petits enfants, mais se remettaient aussi de cet évènement finalement. La brune avait reprit le travail et tout se passait à merveille, en dehors de Badia et sa secrétaire, personne n'avait été mit au courant de l'incident. Luna lui avait raconté. Elle avait débarqué dans son bureau et la trouvant évanouie elle l'avait portée et prit l'ascenseur réservé au personnel, leurs permettant d'être discrètes. Puis elle l'avait rapidement emmené à l'hôpital. Ainsi personne ne savait, et ça permettait à Galia de faire son travail comme avant. Une fois de plus, à ses yeux, Luna avait été parfaite, elle la connaissait si bien qu'elle savait ce qui pouvait l'énerver et la gêner, et faisait tout pour que ça n'arrive pas même dans des moments de panique.
Ce matin là, en ce beau dimanche, les deux femmes se faisaient face, nues dans leurs lit, Luna caressant le flanc de sa femme.
-Tu es belle. Souffla la blonde.
Galia se rapprocha, effaçant les quelques centimètres de vide entre elles, collant leurs corps.
-Je me sens belle quand tu me regardes. Murmura-t-elle. Et tu es si belle toi que c'est un véritablement compliment d'être belle à tes yeux.
-Est ce que j'ai le droit de t'aimer encore plus? Sourit Luna en venant embrasser la ligne de sa mâchoire.
-T'as tout les droits mon amour. Souffla la brune en venant chercher un baiser. Enfile un teeshirt avant que les enfants n'arrivent. Conseilla-t-elle.
-Et une culotte. S'amusa la blonde en récupérant les tee-shirts sous l'oreiller pour lui en donner un. Puis elle se redressa dans le lit. Je sais qu'on était ultra excitées hier soir, mais comment ta culotte à pu atterrir sur le porte manteau de la porte?
-Je sais pas. Rit Galia. Je l'ai enlevée moi même, parce que tu étais trop lente à mon goût.
-J'étais pas lente, t'étais trop rapide. Gloussa Luna en sortant du lit. Elle récupéra sa culotte au sol, et prit celle de la brune pour lui balancer. Enfile la tout de suite. Ordonna-t-elle en mettant la sienne. Elle revint rapidement dans le lit, auprès de sa femme. Hâte qu'ils partent à l'université et qu'on soit tranquille pour pouvoir se balader à poil.
Galia gloussa en se blottissant de nouveau contre elle. Les rares fois où les enfants dormaient ailleurs, chez leurs grands-parents ou chez des amis, elles s'amusaient, faisaient l'amour partout, et se baladaient à poil dans l'appartement. La brune savait très bien que c'était quelque chose qui plaisait beaucoup à Luna.
-Tu veux plus des enfants? Demanda Galia, avec un sourire.
-Je les aime de tout mon coeur, mais je profite pas de ton corps nu quand ils sont là. Et puis l'université c'est pas comme si ils disparaissaient, on les verra souvent. Sourit Luna. J'aime les voir grandir.
-Luna, je...La brune se racla la gorge et se tourna pour caresser la joue de la jeune femme. J'ai pas abandonné l'idée. Je veux toujours un bébé Luna.
-C'est vrai? J'adorerais aussi, mais avec la fausse couche, je voulais rien presser. Souffla la blonde.
-Tu pourrais le porter. Proposa la brune.
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Vies de femmes. Et de mères.
RomanceUn coup de foudre, brutal, impensable, en des circonstances peu probables et pourtant si intense qu'il est inévitable. Mais tomber amoureuses ne peut être leurs priorités. Un bonheur ne vient jamais sans problème. "Toi et moi. Et puis les enfants. D...