Tourment

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Marcel me lançait des regards de temps en temps sur le reste du trajet.

Je n'arrivais pas à chasser ses yeux de ma tête.

Son regard m'a transpercé.
Son sourire.
Son visage d'une douceur...si violente.
Si prenante.

Le moteur fut coupé, me sortant de cette cage d'idées

- On est arrivé reste là si tu as envie, tu risque de te faire charrier par les autres.

Je lui souris en guise de réponse.

On était dans la même tranchée au début de la guerre et on s'est battu côte à côte.

- Je vais plutôt aller faire un tour, histoire de me changer l'esprit.
Tu veux de l'aide pour décharger ?

- Fait donc ! T'es bien plus marrant bavard
et non ne t'inquiète pas mon cher, va.

Il y a une rivière à a peu près 200 mètres du camp, elle longe la vallée pour rejoindre son fleuve.

Je prend mon carnet et partis à pied.

Tout le long du jour,
le doux roussignol chante .
Et l'air sent les lilas et le thym.

Un horizon immaculé de soleil.

J'entends la rivière murmurer,
les papillons batifoler
et les cerfs bramer.

Je m'assois au bord et contemple cette nature époustouflante.
Les cieux remplis de volatiles
Mais malgré tout le zéphyr m'apporte son rire.


Quelques heures plus tard, je rentre au camp, elle hante toujours ma tête

Je n'arrive pas à la déloger de mes pensées.

Quand j'arrive au camp personne ne fais attention à moi, ils sont habitués à ce que je disparaisse.

Mais je sens tout de même des regards curieux sur moi.
Captant quelques bribes de paroles

Mais à vrai dire,
Certains pensées, déjà présente

Sont bien plus affligeantes

Coeur en guerre  [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant