Avec vous j'ai perdu ma voix, celle que j'ai me correspond, mais ce n'est pas la mienne je l'ai juste emprunté à mon corps;
Avec vous j'ai obtenu un corps tout neuf car au prêt de vous j'ai perdu ce que je chérissait ;
Avec vous j'ai pris du recul plus rapidement qu'un claquement de doigts et j'ai décidé de mener une existence un peu moins sous les projecteurs ;
Loin de vous j'ai compris que la taille d'une ombre dépend du flux lumineux qui arrive sur un objet ;
Loin de vous j'aurai vraiment aimé que vous le compreniez , que vous compreniez qu'une ombre immenses est tapis derrière c'est rayons que vous semblez temps aimé ;
Avec vous j'ai été moi , juste quand je vous avais déjà laissé ;
Avec vous je cherchais vraiment un lieu où les personnes seraient vraies, mais du coin de l'œil je ne percevais que l'ombre avec lequelle on cheminait ;
Avec vous j'ai aussi fait semblant je l'avoue , à un instant à ma façon j'ai regardé la lumière le temps d'un week-end ;
Avec vous j'aurai aimé faire beaucoup plus que ramasser vos éclats de rires dans mes rimes , et pour cela j'ai la déprime : caméléon .
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LES LARMES D'UN CŒUR QUI SE MEURT
PoetryLE CŒUR ET LES MOTS Sur la tombe de mon cœur des milliers de fleurs qui se fanent dans le vent. Comme ces milliers de vers dans mon verre qui déborde, je serai à jamais ivre mort de ces mots.. Mes mots qui saignent.