𝒜𝑔𝑒𝓃𝓉 𝟩𝟨𝟦.

𝑨𝒎𝒆𝒓𝒕𝒖𝒎𝒆

Le jeune homme aux cheveux de jais fixait le plafond ombreux de sa chambre, ses lèvres d'une nuance rosé s'ouvraient pour aspirer l'air avant de la relâcher dans un profond râle d'épuisement. Chase fermait les yeux essayant de s'en dormir pendant quelques heures, Aussitôt qu'il le fit, son âme ébranlée par un passé occulte qui refit surface chaque nuit le plonger sans cesse dans l'obscurité.

Son esprit était devenu un torrent d'agonie qui contractait à merveille avec sa répulsion. Respirer était devenu un poison trop dur à supporter, mais hélas, il n'existait pas d'élixir qui puisse le sauver.

Chase se réveillant brutalement en ouvrant les yeux, le bruit de sa respiration saccadé résonné dans toute la pièce. Il se levait d'un bond et saisit la première chose qu'il lui venais sous la main. Ses yeux affolés faisaient des aller-retour dans la pièce. Son regard s'arrêta sur le tableau en face de lui. Un souffle de soulagement s'empara de ses lèvres.

Il était dans sa chambre.

Il entreprend de se lever quand une violente nausée s'empara de lui, les vertiges assaillirent abruptement son crâne rendant ses membres frêle. Il vacilla un court instant sur le sol en marbre. Difficilement, il se dirigea à l'extérieur du chalet ou il s'assoit en face de la rivière, il respirait profondément et minutieusement afin de ne pas rejeter le contenue de son estomac. Le ciel nuitée contrastaient divinement avec la légère brise d'été qui enveloppait tout son être. Chase aimait se plonger dans une certaine sérénité, il entendait le son de l'eau recouvrir ses sens. Pendant quelques secondes, il oubliait tout, il était dans une plénitude complète.

- J'étais sûr de te trouver ici.

Un petit sourire étira mes lèvres froides et je gardais les yeux clos en sentant le corps de la vielle femme s'asseoir près de moi.

- Plus que quelque jours, murmura-t-elle le ton abattu.

- Je vais tant te manquer que ça la vielle ? L'interrogeais-je avec un sourire mutin.

- Tu m'en aurais donné du fil à retordre mon petit, et pour l'amour du ciel appelle moi Alba, j'ai l'impression d'avoir 70 ans. Lança t-elle désespéré

Je ne répondis rien, dans quelques jours, j'allais faire mon grand retour à Toronto dans le village ou ma tête est mise à pied. Il est tant que j'arrête de fuir éternellement et que j'affronte mon destin. Le gamin de 15 ans qui a fui il y a 3 ans avec l'aide du FBI n'existe plus. J'allais les retrouver et tous les buter un par un.

Alba se redressait et elle me prit dans ses bras, son étreinte à sens unique me crispa légèrement, j'ai toujours détesté qu'on me touche, je fermai les yeux en imaginant ma prostituée de mère ma t-elle déjà pris dans les bras comme le fait cette femme.

Oui je suis un fils de pute

Littéralement

Un fils de pute...

- Tu viens ? On rentre. Il commence à faire froid. Renchéris Alba en se séparant de moi.

- Je vais rester encore un peu. Lançais-je d'un ton impassible.

- Comme tu veux.

Elle se leva, je la vis pénétrer la maison et se dirigeai à l'étage.

Je sortis un paquet de cigarettes, quand la clope rentre en contact avec mes lèvres un soupir d'extase sortis de ma bouche. Fumé le faisait pensé à John, un jour il lui avait dit que la cloque était bien meilleure qu'une bonne partie de jambes en l'air. Ceux que Chase douté fortement. En repensant à cette anecdote, il coinça sa lèvre inférieure entre ses dents avant de se mordre fortement jusqu'à que quelque goutte rougeâtre s'échappa de ses lèvres, la douleur qui s'était infligé n'était rien comparer à ceux qu'il éprouvé.

Comment reprendre une vie béat après ça ?

Par moments, il se demandait ceux qu'aurait été sa vie s'il avait porté un autre nom de famille.

Les yeux gris glaciers de Chase se posaient sur une femme habillée d'une combinaison moulante noir qui regardais par la fenêtre extérieure elle entreprenais de leger coup d'oeil à l'intérieur de la maison. Sa mâchoire se serrait alors que ses sourcils se fronçaient en sachant très bien ce que l'uniforme de cette femme représenté.

- Ce n'est pas très orthodoxe d'essayer d'espionner les gens, dis moi ce que tu veux et dégages. Ordonnait Chase d'une voix glaçante.

La femme se retournait en ma direction, elle devait être âgée d'une vingtaine d'années, elle reculait en s'excusant épouvantée par l'aura sombre et intimidante qui s'émanait de Chase.

- Pard-on, j-j-e n-e vou-lais pa-s me mon-trer impo-lie. Je dois vous transmettre ce courrier. Lança la jeune femme mal à l'aise.

Chase regardait avec un profond agacement la blonde lui tendre une enveloppe d'une main tremblante, le jeune homme lui arrachait les mains en regardant que la lettre est signée par le FBI. Aussi loin qui s'en souvenait c'est bien la première fois que Chase reçoit une lettre. Généralement, Pierce venait à sa rencontre.

Il s'apprêtait à poser une question à la femme. Mais la coursière était en train de s'enfuir un soupir s'échappait du jeune homme qui marmonnait en se dirigeant vers sa chambre. Il examinait avec précaution la lettre. D'un geste habile Chase, parviens à sortir le contenu de l'enveloppe. Il supposait que cette lettre a été écrite par Pierce. Cet homme qui l'avait pris sous son aile lors de sa fuite.

Je faisais tant pitié que ça?

Sa mâchoire se contracta, au fur et à mesure qu'il lisait avec attention le contenu de cette lettre. Ses yeux gris âpres s'agrandissaient légèrement en apprenant que dans quelques semaines lors de son retour a Toronto quelqu'un aller veiller sur lui et qu'il était convient à une soirée privé dans le Michigan.

-Putain, c'est quoi ce délire ? Murmurait Chase pour lui-même.

Il y a 3 ans, il avait conclu un pacte avec Pierce. Cette alliance constituée qu'il avait la protection du FBI jusqu'à sa majorité après il se débrouillait. Le FBI voulait éviter à tout prix de rentrer en conflit avec Edmond celui qui contrôle aujourd'hui Scarborough, mais étant un adolescent, sans parents, il avait sans doute éprouvé une certaine compassion envers lui. Il y a un temps sa famille à collaborer à fonder la ville. La bourgade leurs appartenaient jusqu'au jours ou un incident c'était déroulé entre les familles fondatrices et la mafia russe. C'est à partir de ce moments que tout était partie en couille. Ils avaient buté tous les héritiers de ces familles.

Sauf lui...