- Chapitre 2 -

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[ … Lorsqu’un coup à ma fenêtre me fit sursauter … ]

                Je restai dans mon lit, les yeux fixés sur le plafond, attendant que le bruit reprenne, afin de vérifier si cela avait été bien réel ou seulement  le fruit de mon imagination.

 Quelques instants plus tard, un nouveau coup se fit entendre. Je me levais lentement et m’approchai de la fenêtre. Tout en regardant à l’extérieur, cherchant à apercevoir un mouvement, je l’ouvris et me penchai dehors pour vérifier qu’il n’y avait vraiment personne. C’est à ce moment-là que j’aperçue trois petites pierres déposées sur le rebord de ma fenêtre.

Je les pris et rentrai la tête dans ma chambre. J’allumai ensuite ma lampe de chevet pour mieux les observer. En me levant, mon lit ou ma fenêtre en s’ouvrant avaient dut grincer, car j’entendis ma mère me dire d’une voix ensommeillée depuis sa chambre :

« - Mélanie ? C’est toi qui fais tout ce vacarme ?

Evidement que c’est moi ! Tu penses que sa peut être qui d’autre ? On vit seules depuis quatre mois … pensai-je.

- Heu … Je suis juste allée me servir un verre d’eau. Mais rendort toi Maman, c’est rien. »

Je restai quelques minutes sans bouger jusqu’à ce que je recommence à entendre le souffle régulier de son sommeil. Puis j’observai les petites pierres situées dans le creux de ma main. Elles étaient toutes trois de teintes différentes. La première était couleur crème, une autre pourpre et enfin la dernière était d’un rouge presque cramoisi. Je regardai l’heure, tout en me demandant ce que cela pouvait signifier, et vit qu’il était près de cinq heures du matin. Sachant que je ne me rendormirai plus, je décidai de me lever et de me préparer.

Je posai les pierres dans une petite boite que je rangeai dans ma commode puis je fis mon lit. Je choisi ensuite les vêtements que je porterai le jour même et, optant pour un short en jean, un débardeur blanc et une chemise de couleur claire nouée au-dessus de la taille, je me rendis à la salle de bain.

Pressée de découvrir la signification de ces gemmes, je me douchais rapidement, m’habillai et je ramenai mes cheveux en une haute queue de cheval. Enfin, je me maquillai sommairement et je descendis prendre mon petit déjeuner. Ne voulant pas réveiller ma mère, je troquai mon Bacon N Egg de tous les matins contre un simple bol de céréales et un verre de jus d’orange. Tout en mangeant, je consultai mes messages et vis que Sasha m’en avait envoyé plusieurs tard dans la soirée.

Ma vieille y faut que j’te raconte 1 truc !!!

Méééélanie Dright ! Au rapport ! :D

RDV jeudi à 10H à Roadrunner Parc , c’est hyyyyper  1portant tu va pas me croire *-*

         Connaissant ma meilleure amie par cœur, je ris à ses messages et lui répondais brièvement :

Moi aussi, je dois te dire 1 truc. OK pour Roadrun. Bisous :*

Nous étions mardi, et je pourrai donc aller à la bibliothèque le lendemain afin de trouver quelques livres sur les pierres précieuses. Je mettais mon portable dans ma poche, nettoyai mon bol et pris mon verre de jus d'orange avec moi. Je décidai d’aller dans ma chambre pour analyser ces pierres et peut être faire des recherches sur internet.

Tout en montant les escaliers, j’entendis le bruit sourd d’une porte que l’on referme. Or le son provenait de ma chambre et non de celle de ma mère. Craignant le pire, je me précipitai à l’étage, ouvris la porte donnant sur ma chambre et vis que la fenêtre était entrouverte. Un courant d’air avait dû claquer la porte, je refermai donc le velux et m’assis sur le bord de mon lit soulagée que ce fut seulement le vent, et non –comme il y a quelques mois- un cambrioleur ou tout autre personne mal intentionnée, qui ai ouvert ma fenêtre.

J’allai ensuite me laver les dents et allumai mon ordinateur. Je m’installai confortablement sur mon lit puis, tout à coup assaillie par un mauvais pressentiment, je repensai aux pierres. Je sautai de mon lit, tirai le tiroir de ma commode et pris la petit boite qui me sembla très légère.

                Je l’ouvris et poussai un petit cri en constatant, avec effroi, la disparition des gemmes de couleurs. Ce n’était donc pas un simple courant d’air, me dis-je. A leur place, se tenait maintenant un petit bout de papier jauni plié en quatre …

Dark DreamsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant