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L'EJP Raijin venait de gagner leur dernier match de la saison, heureux, ils proposèrent d'aller manger au Onigiri Miya pour fêter ça.
Pendant que toute l'équipe discutait, Komori en profita pour aller parler à Suna.

Komori : Tu vas bien ? Cela ne te gêne pas qu'on mange là-bas ?
Suna : Non, c'est bon.

Suna ne partageait pas la joie de ses camarades à l'idée d'aller fêter ça dans le restaurant de son petit ami.
Le matin même, il avait eu une violente dispute avec lui et le pire dans tout ça, c'était que c'est entièrement de sa faute et qu'il était totalement en tort. Il ne savait pas pourquoi il avait crié comme ça sur lui, il se disait que c'était à cause du stress. Le dernier match de la saison était très important pour lui et la moindre petite chose l'irritait.
Il ne s'était pas encore excusé, mais il comptait le faire, juste pas encore.

Ils arrivèrent dans le hall, un serveur les amena à une table dans un coin calme, VIP qui était réservé aux personnes assez connues.

Suna se mit en fin de table, Komori à sa gauche. Il pouvait entendre la discussion de la table à côté d'eux, c'étaient 5 mannequins vu leur conversation.

Le repas commença, la bonne humeur régnait malgré tout, mais Rintarō fut attiré par le dialogue des mannequins.

Abriel : Mec, est-ce que tu as vu le propriétaire des lieux ?

Il regarda en direction du comptoir qui avait vu sur toute la salle, on pouvait voir Osamu y passait de temps en temps.

Abriel : Est-ce que tu as vu ses bras, ses biceps mon Dieu, avec des muscles pareils, il peut me faire ce qu'il veut, je le remercierai.

Komori remarqua Suna qui tapota du doigt sur la table, regardant le client d'à côté.

Abriel : Je dois prier quel dieu pour que son tee-shirt le serre encore plus ?

Rintarō commençait vraiment à réfléchir à la possibilité d'insulter de tous les noms ce fichu mannequin, mais la situation ne s'y prêtait pas malheureusement.
Il essayait de rester calme, mais dès que cet homme parlait, tous ses muscles se tendaient.

Abriel : Et as-tu seulement entendu le ton autoritaire qu'il l'utilise quand il parle en cuisine ? Heureusement que je n'y suis pas, je lui répondrai " Yes Daddy~", sérieusement regarde moi ce mec.

Komori : Oh, Suna, qu'est-ce que tu as ?

Son camarade vu bien son agacement, surtout qu'il avait commencé à tapoter du pied, mâchoire serrée.
Ils commencèrent à discuter doucement.

Suna : Tu l'entends parler l'autre ?
Komori : Lui ?

Il montra du regard le bon homme.

Suna : Putain, c'est son style en plus.
Komori : Quoi ?
Suna : Ce con est le style d'Osamu.

Komori regarda plus attentivement l'homme.

Komori : En même temps, je ne suis pas gay mais il est pas mal hein.

Suna lui lança un regard assassin.

Suna : Tu ne m'aides pas là.
Komori : Non mais c'est vr-
Suna : Komori, tais toi pour l'amour de Dieu.

Osamu arriva à la table, pour parler avec les coéquipiers de son petit ami, après tout, il les connaissait bien et il commençait se faire tard. Ses équipes pouvaient s'occuper des derniers clients seuls.
Il se retrouva donc en face du mannequin.
Celui-ci recommença à discuter avec son ami.

Abriel : Un mec comme lui ne peut pas finir sa soirée seul, j'attends juste qu'il se retourne même si je suis déjà à fond, j'attends juste qu'il se retourne et si c'est bon, je "dors" pas seul ce soir.

Suna crut halluciner de voir Osamu se retournait, se mettant donc de dos au mannequin, enlevant sa casquette et en passant sa main dans ses cheveux juste après cette phrase.

Abriel : Ok, il m'en faut pas plus, je ne "dormirais" pas seul ce soir. Ce dos et...Ce boule, je retire ce que j'ai dit tout à l'heure, je ne veux pas que le tee-shirt se resserre, là, je veux juste qu'il disparaisse.

Motoya attrapa de justesse le poignet de son ami qui allait se lever.

Komori : Tu es en embrouille avec lui, tu ne peux pas faire ça.
Suna : Je sais, je sais.

Rintarō se résonna seul, il ne pouvait pas faire une crise, de plus, si ce mannequin était là, cela voulait dire que ce client était important et qu'il payait bien. Osamu le tuerait s'il faisait partir un client comme ça, en pleine embrouille en plus.

Le gris, après avoir terminé sa discussion avec ses amis alla voir la table des mannequins.
Komori entendit très clairement les dents de Suna grincer et ses poings se fermer.

Osamu : Vous avez aimé votre repas ?
Abriel : Ah oui, c'était très bien...Vu la salle, tu aimes le volley ?

Le restaurant était décoré de diverses choses comme les maillots de son frère ou autres.

Osamu : Effectivement mais ces maillots ne m'appartiennent pas, ils sont à mon jumeau.
Abriel : Tu ne fais pas de volley ?
Osamu : J'en ai fait mais il y a longtemps, ça fait un moment que j'ai arrêté.

Abriel détailla chaque muscle de Miya et posa sa main sur son bras.

Abriel : On ne dirait pas.

Suna voulait frapper le sourire que l'homme affichait et retirer cette main posée sur son homme.

Osamu : Oh euh merci.
Abriel : Bon, je vais être direct, tu finis ton service vers quelle heure ?
Osamu : C'est très flatteur mais je vais finir tard ce soir et après je rentre directement chez moi.
Abriel : Mais tu sais, avec mes amis, on reste à l'hôtel ce soir, on a chacun notre chambre, j'ai un grand lit deux places pour moi tout seul, la porte t'y est grande ouverte.

L'ancien numéro dix s'étouffa avec le verre d'eau qu'il buvait dans le but de se calmer.

Komori : Merci pour l'eau dans la tête.
Suna : Attends, il vient vraiment de sortir ça à mon mec.

Osamu : Je vous arrête tout de suite, j'ai un petit ami.

La pression redescendit pour Suna, pensant que l'homme allait arrêter ce flirt.

Abriel : Il n'a pas besoin de savoir.

Cette fois, Komori ne put le retenir.
Rintarō se leva et se retourna vers Abriel.

Suna : Je le sais déjà, depuis le début de la soirée, je t'entends faire des commentaires sur mon copain. Qui d'ailleurs vient de te dire non donc maintenant, tu paies et tu pars.

Osamu fut choqué de voir Suna s'exprimer autant mais le choc a vite été rattrapé par le fait que le matin même, ils s'étaient disputés et le fait qu'il vient de dire à SES clients de partir.
Komori tapa sa main contre son front, sachant qu'il n'aurait pas pu éviter ça, mais il l'avait déjà retardé.
Les camarades restèrent bloqués, ne comprenant rien.

Le mannequin, remarquant la tension entre les deux et l'expression d'Osamu, se permit en se levant de glisser un dernier mot dans l'oreille du gris, mais assez fort pour que Suna l'attende.

Abriel : Hôtel Yuto, chambre 402, 3 ème étage, l'invitation tient toujours.

Miya ne peut dire un mot avant de voir Suna partir du restaurant.

Le volleyeur se mit contre le mur, voulant prendre l'air, mais ne put rester tranquille bien longtemps quand le groupe de mannequins passa devant lui.
Abriel lui lança le regard le plus narquois et arrogant possible, accompagner d'un magnifique sourire moqueur.
Suna voulait directement le frapper, mais il se rappela que lui n'avait pas eu un jumeau toute sa vie pour s'entraîner à la bagarre. Donc il défia juste son regard.

Suna : Un problème ?
Abriel : Moi ? J'en ai aucun, mais ça n'a pas l'air d'être ton cas.

Mais les amis de l'homme décidèrent de partir avec lui, ne voulant pas déclencher une bagarre.

Rintarō attendit son équipe dehors pour s'excuser et leur souhaitez une bonne soirée avant de rentrer chez lui.
Il n'hésita pas et sut qu'il allait dormir sur le canapé ce soir, il prit donc un coussin, une couette et s'installa.

Il entendit Osamu rentrait, mais n'ouvrit pas les yeux, sentant un regard sur lui.
Miya, pensant qu'il dort, alla dans sa chambre pour y passer la nuit.

Le lendemain matin, Suna se réveilla un peu plus tôt, c'était son jour de repos et il comptait bien s'excuser autant pour leur dispute que pour la scène d'hier soir.
Il voulut alors lui faire son petit-déjeuner, enfin, il essaya.
Contrairement à son copain, la cuisine n'était pas son fort.
Les pancakes ne ressemblaient pas à grand chose, il avait laissé un pépin dans le jus de fruits...Comme on dit, c'est l'intention qui compte.

Le gris se réveilla et fut étonné de trouver Suna assit sur le rebord du lit, un plateau à la main.

Osamu : Euh, bonjour ?
Suna : Bon matin.

Osamu prit le plateau et eut un petit rictus en voyant la nourriture.

Suna : Je ne suis pas très doué mais je voulais m'excuser.
Osamu : Pour ?
Suna : Notre embrouille, c'était de ma faute, tu n'avais rien fait je me suis emporté pour rien...
Osamu : Et hier soir ?
Suna : Je n'étais pas à la meilleure place pour mal parler à ton client.

Miya sentit très bien la haine dans sa voix.

Osamu : Pourquoi tu t'es énervé comme ça ?
Suna : Tu n'entendais pas les remarques qu'il faisait sur toi ?!
Osamu : Non, il disait quoi ?
Suna : Il te matait comme un porc ! Faisant que parler de tes muscles, surtout tes bras, ton dos et tes fesses. Il voulait que ton tee-shirt se barre !

Le patron du restaurant ne put s'empêcher de rire en entendant Suna parlait.

Suna : Et il a aussi dit, ce con, parce que oui ce mec est le plus gros con que j'ai rencontré et pourtant je connais ton frère !
Osamu : Tant que ça ?
Suna : Oui ! Il a sorti à ses potes qu'il t'appellerait Daddy ! Qu'on soit clair, tu n'es le Daddy à personne sauf à moi !

Osamu le regardait bouger dans tous les sens, un regard attendri, il adorait voir Suna jaloux.

Suna : Rah, il a de la chance que je ne sache pas me battre !

Ce fut la phrase de trop, Miya éclata, partant en fou rire.

Suna : Ce n'est pas drôle ! Et puis, il t'a clairement donné l'adresse de son putain d'hôtel !

Osamu : Allez, calme toi, je n'y suis pas allé.
Suna : Encore heureux !
Osamu : Ça t'apprendra à me crier dessus pour rien.
Suna : Je jure de ne plus jamais le faire.
Osamu : Bah voilà.
Suna : Mmh, encore désolé.
Osamu : Je crois que tu as retenu la leçon !
Suna : C'est sûr.
Osamu : Tu es pardonné Rin'.

Suna se détendit complétement quand Osamu s'approcha pour l'embrasser.


Et voici pour cette OS, seulement Osasuna, ma sœur m'a donner une idée et j'étais obligé de l'écrire ! J'espère que vous avez aimer !

Drôles de Miya // Recueil d'OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant