Un matin je l'ai vu, il est venu sur terre
J'étais assise à l'ombre d'un arbre éphémère
Il a crevé le ciel, en perçant un nuage
Comme surgi de nulle part, il était de passage.Les ailes déployées il a poussé un cri
Faisant trembler le sol et fuir les animaux
Tournoyant dans les cieux, planant comme un oiseau
Il a posé sur moi ses yeux noirs comme la nuitSes écailles dorées luisaient à la lumière
Et j'en fus éblouie, mais de cette manière
J'ai pu scruter son ombre s'approcher de moi
Je ne pouvais m'enfuir : j'étais figée d'effroi.A la seconde même où j'allais le frôler
J'ai senti un courant, comme un souffle divin
Brûlant comme des braises, mais à la fois glacé
Je voulais reculer, j'ai essayé en vainEt j'ai rouvert les yeux : je ne le voyais plus
La terre tremblait encore mais pas de créature
L'avais-je imaginé ? Je n'en étais pas sûre
Un matin je l'ai vu, mais il a disparu.
VOUS LISEZ
Cette nuit j'ai fait un rêve... (recueil de poèmes)
شِعر"Cette nuit j'ai fait un rêve, j'ai rêvé l'impossible l'impossible m'attendait : dans mon rêve tu m'aimais" - Rêve - "Je camoufle mes gestes, mes larmes intérieures Cette tornade infernale, cette étrange torpeur Et ce sentiment fou qui sans cesse me...