Préface

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L’histoire que je vous conte est une histoire bien ordinaire, mais pour moi elle est exceptionnelle ; car elle représente toute ma vie, mon vécu et c’est mon histoire ; celui d’une jeune fille noire d’origine guinéenne. Elle n’est pas qu’un conte mais une succession d’échec et de réussite que j’ai connue, les épreuves et joies de ma vie mes rencontres sans oublier qu’elle effleure mes sentiments et mon état d’esprit.

La vie peut nous sembler parfois injuste et cruel, alors on se sent comme étant une erreur de la nature en perdant toute foi en quoi que ce soit. On perd l’envie la joie et l’espoir de vivre ; la dépression s’en suis l’on s’affaibli et l’on se sent arraché de son cœur. Un cœur qui voulait juste aimer qui n’en demandait pas plus. N’est-ce pas triste ?

Comme on le sait à chaque jour vaut sa peine ; le fait de continuer de vivre malgré ma souffrance, ma dépression psychologique et ma faiblesse physique j’ai trouvé ma lumière à travers quelqu’un. Une lumière incandescente brillant de mille feux et me paraissant éternelle, je me sentais renaitre et invincible je me croyais puissante. Mais ce que j’oubliais était que cette lumière m’était procurée par l’accord et la volonté de quelqu’un. A chaque fois à chaque occasion le porteur de cette lumière me blaisa me trahit et je me laissais éclairé par un autre porteur ; car j’étais faible, et je me croyais incapable de créer ma propre lumière.

Jusqu’à ce que vint un jour, un jour où j’eue marre, marre de pleurer, de dépendre et de me soumettre à quelqu’un je devins une sorte de monstre cruel sans pitié pour échapper à leur griffe tout en cachant mes vraies sentiments en faisant de ma tristesse et de celle des autres une joie de mes larmes et pleures un faux éclat de sourire. Je me trompais, je les trompais. Au bout du compte j’ai trouvé ma lumière très faible je dirai au début elle était sombre, pleine de haine et de vengeance mais j’étais bipolaire je m’en rendis bien compte avec le temps car cette autre partie de moi compléta ma lumière en se battant avec ardeur et justesse.

Néanmoins j’ai toujours eu des rêves qui ne se sont jamais laissés estompés malgré mes multiples dépressions. Je m’y accrochais de toutes mes forces et ce fut ma vraie lumière ma guérison, je dirais mon succès. Je me sens mieux et je dépends plus de la décision d’une tierce personne je dirai après la ségrégation raciale et la colonisation ceci fut ma 3ème liberté de ma prison psychologique. La fille non je dirais la femme que je suis maintenant est libre, les critiques, moqueries et injustices que l’on avait à mon égard ne me sont plus fatale ; car suis devenu une femme forte, et sûr d’elle c’est ça une femme du XXIème siècle.

Cette femme que je suis est juste et simplement appelé Aminata Camara.

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