Mon Histoire

Chapitre II

II

Aujourd’hui c’est Samedi le jour de notre sortie et de la visite de Kadir le fiancé de ma cousine Mariame ; ma décision étant déjà prise, je compte aller à la sortie qui pourra bien m’éloignée des problèmes familiaux. Bref je me lève du lit puis pars faire ma toilette, après cela je fais ma prière. Une fois la prière terminée je m’habille d’un gros t-shirt noir et un jogging gris puis je me brosse les cheveux et en fais une queue de cheval, non je dirai plutôt une touffe car j’avais des cheveux vraiment frisés crépus et par-dessus tout souples et soyeux. Une fois coiffée je descends à la cuisine pour me servir un bol de céréales fruité sans sucre mmmh j’adore trop ceci. J’étais seule les autres sont surement toujours au lit ; si je me lève de façon matinale pour déjeuner c’est dans le seul but de manger en paix je n’en demande pas plus. Ma famille à tendance à remuer le couteau dans mes plaies lors du déjeuner, ma cousine et ma tante ne font que me répéter de me trouver un mari que les études ont une fin, ma mère toujours là à me critiquer mange comme ci fais ceci tu es comme ci et tant d’autre choses.

Je finis même pas mon bol de céréale que j’entends des pas dans les escaliers ; c’était ma cousine. Sans me salué elle commence déjà à me soûler :

-Ami j’espère que t’as pas oublié Kadir il vient aujourd’hui à 14h ?

Sans lui répondre je me levai avec mon bol de céréales vides pour le rincer ; je l’entends me suivre :

-Hé ho miss arrogance c’est à toi je parle là !

-S’il te plait Mariame je n’ai aucune envie de me disputer avec toi ; et ce qui en ai de la visite de Kadir je ne vois pas l’intérêt de ma présence.

-Tu n’es qu’une hypocrite t’es jalouse du fait que je sois fiancée et non toi ; tu ne peux accepter le bonheur des tes proches tu as toujours été comme ça.

Fou de rage je réplique à ces injures :

-Ça suffit Mariame je ne suis pas ta petite sœur suis ton aînée et je ne te permettrai pas de m’insulter de plus que ce soit claire pour toi.

-Ami tu penses que j’ai peur de toi ? Tu me feras quoi ? t’appelleras l’un de tes milliers copains pour….. Bam ! Je lui administrais une gifle du revers de ma main de toute mes forces qu’elle perdu l’équilibre et tomba.

Elle se releva et immédiatement bondit sur moi, j’en avais ras le bol il fallait que je lui montre aujourd’hui que si j’ignorais ces injures ce n’était pas par faiblesse mais parce que je n’aime pas me disputer avec mes proches. Je la saisie par ses cheveux pour la basculer vers l’arrière puis me mettre en califourchon sur son ventre je lui donnais une multitude de coups de poings je n’arrivais plus à m’arrêter je la frappais au point qu’elle commença à saigner mais la partie sombre sans pitié que j’enfouissais au tréfonds de moi avait pris le dessus et se marrait elle libérait toute la haine que je portais en moi je ne pouvais plus m’arrêter.

Tout d’un coup je me sens propulsé dans les aires. C’était mon cousin Hamza qui m’avait soulevé non plutôt jeté pour libérer sa petite sœur. Il se redressa regarda l’état de sa sœur puis me fixa avec un regard noir s’approcha de moi et me gifla ; il ne s’en était pas tenu à cette gifle me trouvant recroqueviller tenant ma joue de douleur il prit une spatule et me frappa avec au dos il releva son bras pour m’en donner un deuxième mais je me laissais pas faire je pris la première chose que ma main toucha sans regarder et le cognais avec les yeux fermés. Je l’entends crier violemment :

-Aie mes yeux ! je vais te tuer aujourd’hui.

J’ouvre subitement mes yeux et aperçoit que c’est la bouteille de poivre que je venais de lui lancer en plein visage elle c’était cassé sur son front en le déchirant puis le poivre c’est répandu sur tout son visage il avait les yeux rouges de douleurs les larmes avaient commencé à couler ; je profitais de l’occasion pour monter et m’enfermer dans ma chambre. J’avais le cœur qui battait les poings en sang pas le mien mais celui de Mariame je me rendis vite compte de mon erreur et fondit en larme.