𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟻

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5 mars 2025

Les 3 jours de notre petit groupe étaient déjà écoulés. Pierre redoutait cette journée d'adieux, qu'allait-il se passer entre lui et Benjamin ?

Le blond se réveilla difficilement après cette nuit pleine d'émotions et chercha de sa main le corps de son amant. Seulement, il n'y avait plus personne. Pierre ne s'inquiéta pas tout de suite, il était peut-être aux toilettes ou était descendu car levé depuis plus longtemps que lui. Le blond se leva à son tour.

Il descendit et vit tout le monde dans la salle à manger prenant leur dernier petit-déjeuner ensemble. Néanmoins, Ben n'était toujours pas présent.

« Salut.. » dit-il le cœur serré.

« Salut Pierre ! » répondirent ceux à table.

« ...Benjamin n'est pas là ? » demanda-t-il finalement.

Tous les autres le regardèrent d'un air interrogateur.

« Pierre...il..il est parti. » répondit Guillaume ne sachant où se mettre.

Les larmes commençaient à monter au niveau des yeux de Pierre. Il ne savait pas quoi dire.

« Il nous a tous dit au revoir et nous a dit qu'il t'avait déjà salué aussi mais qu'il devait partir car il donnait cours dans l'après-midi.. » continua l'argentin.

Pierre s'assît en silence, les larmes coulaient mais aucun sons ne voulait sortir de sa bouche.
Dans la pièce régnait un silence de mort.

« Tiens Pierre. » dit Fred en tendant un petit bout de papier.

Pierre le saisit et vit une suite de numéros inscrit dessus.

« Quand je vous ai tous recontacter pour qu'on se réunisse il m'a donné son numéro de téléphone. Attends d'être rentré à Paris pour que t'aies les idées claires et appelle-le. » dit-il en posant sa main sur celle de Pierre en signe de compassion.

« Merci. » furent les seuls mots que Pierre su dire ce matin.

20h17, Pierre avait regagné la capitale et observait le bout de papier que lui avait donné Fred.

Son cœur battait la chamade, mais il prit son courage à deux mains et composa le numéro.
Une sonnerie.
Deux sonneries.
Trois sonneries.

« Allô ? » dit la voix au bout du fil.

« Ben ? »

« Pierre ? »

Quand Benjamin prit conscience que l'interlocuteur était Pierre Croce, il s'arrêta nette au milieu de la route qu'il était en train de traverser, tant il était choqué.

« Pourquoi t'es parti sans rien me dire ce matin ? »

« Bonne question. » répondit le plus vieux presque amusé de la situation. « Je suis désolé Pierre. » dit-il toujours debout au milieu de cette route.

« Tu peux pas me faire ça..pourquoi tu me fais ça Benjamin ? » demanda Pierre en sanglots.

« Pierre..Ce que j'ai ressenti pour toi, je ne l'ai jamais ressenti pour personne d'autre dans ma vie. Ce qu'on partage est si fort, si spécial. On est des âmes sœurs. J'ai vraiment peur de mes sentiments, et me voilà là, comme un con au milieu d'une route au lieu d'être là, avec toi. Je ne me comprendrais jamais. Je suis un enculé je te jure, je sais pas pourquoi je fais du mal autour de moi comme ça alors qu'il y a 5 ans t'étais la personne qui me rendait le plus heureux. Je t'aime Pierre. Je t'aime vraiment. »

Pierre couvrait sa bouche de sa main pour éviter de crier de douleur. Ce que disait Benjamin lui faisait du bien mais en même temps ça le faisait tellement souffrir.

« Je t'aime Ben... » Pierre entendit un gros coup de klaxonne au bout du fil puis plus rien. L'appel était terminé. « Ben ?... Ben ?? »

Benjamin Verrecchia venait de se faire renverser par un camion. Mais ça, Pierre ne l'apprît que le lendemain de cette discussion.

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L'histoire n'est pas tout à fait finie, même si l'issue ne changera pas mais voilà la fin de l'avant dernier chapitre de cette fanfiction.
J'expliquerai un peu plus les choix à la fin du prochain et dernier chapitre :/
Je vous conseille de lire le suivant même si vous êtes dégoûtés de la fin..et surtout n'hésitez pas à me donner vos avis pour voir si ce genre d'histoire plus sombre vous plait^^

𝙻𝚊 𝚏𝚊𝚌𝚎 𝚌𝚊𝚌𝚑é𝚎 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝚕𝚞𝚗𝚎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant