Mai 1861. Le narrateur raconte une visite à pied sur les vestiges de la défaite napoléonienne de Waterloo ( visite que Victor Hugo fit en 1861, lors de son retour de l'Ile d'Elbe sur les lieux même de la bataille de juin 1815). Ce jour-là, Napoléon affrontait les troupes anglaises et les forces coalisées de l'Europe continentale. Victor Hugo réfléchit sur les causes de ce désastre napoléonien : il pleuvait ce jour-là, le sol était boueux, ce qui empêcha l'empereur de déployer librement son artillerie, son arme stratégique. Pire, mal renseignée, la cavalerie française se précipita dans un ravin, où beaucoup de soldats périrent, écrasés. Les renforts espérés n'arrivèrent pas . Cambronne fit passer à la postérité cette défaite héroïque. La garde impériale qu'il dirigeait lutta jusqu'au dernier carré et, lui, lança à l'ennemi son mot célèbre : "M…"
Le narrateur relate alors une funèbre rencontre qui lui permet d'introduire un des personnages des Misérables dans cette bataille de Waterloo : pendant la nuit qui suit cette bataille, un sordide escroc dépouille les cadavres de tous leurs objets précieux. Il dégage le corps d'un officier pour lui voler sa montre. Celui-ci n'est que blessé et est persuadé que l'inconnu lui a sauvé la vie. L'officier reconnaissant, le colonel Pontmercy, demande son nom à son sauveur providentiel : c'est Thénardier.