(brouillon) Bardus, piaf curieux et surnaturel

Short intro...

[SVP, indulgence pour ce passage il sera réécrit bientôt <.<]

Il existait un livre, il y a d'innombrables années. Ce n'était pas une autobiographie. Quoique. Ben je ne sais pas, je ne l'ai pas lu en fait. J'aurais été un sacré veinard de le lire, si vous saviez... Les mots inscrits à l'intérieur étaient si beaux, si prenants, si touchants et transperçants qu'ils avaient le pouvoir de donner la vie. Non, non, non... Le livre ne procréait point. Il ne donnait nullement naissance à de petits bébés livres. Enfin... D'une certaine façon, si. Puisqu'il germait dans la tête de ses lecteurs qui accouchaient a leur tour de petits livres. Mais ce livre offrait au monde un autre style de vie. Oui, en fait, vous allez être énormément déçus mais c'est l'histoire d'un pic-vert. Car un pic-vert était enfermé à l'intérieur... Ce n'était pas un oiseau comme les autres. Il avait l'intelligence de mille femmes ou hommes. Cette intelligence ne jugeait point. Elle acceptait et mémorisait tout. Pas comme une fatalité, plutôt à l'instar d'une vérité inébranlable. Des tonnes de vérités différentes. Paradoxales, parfois. Ou contradictoires. Comme la philosophie. Ce n'en était pas moins des savoirs que l'oiseau accumulait dans sa minuscule caboche. Toute conséquence naissant d'une cause, je vous explique cette dernière. C'est la curiosité... Pic-vert en était un adepte farouche. Tout l’intéressait. Des parties de fléchettes, au cyanure dans les amandes, en passant par Nietzche. Ne cherchez pas d'ordre chronologique... Vous n'en trouveriez pas. Le pic-vert, lui, n'avait aucune chronologie précise. Il vivait lorsqu'on ouvrait le livre. Mourrait quand on le fermait. Et renaissait chaque fois qu'on l'ouvrait. Comme un film porno sur internet. Désolé, la comparaison est vulgaire, mais si pertinente. D'ailleurs, n'est vulgaire que ce qu'on juge comme tel. Et le piaf, lui, ne jugeait pas.