Eileen Hori (Percy Jackson )

L'héritier

- Oh je t'aime air terrestre malgré ta tempête ! Dis je en levant les bras vers le ciel en souriant de bonheur.

___________

Une fois tout le monde sorti du tunnel Haris ferme la porte en barreau de fer derrière lui, puis il se tourne vers l'étendue de sable avec un regard nostalgique.
La chaleur étouffante du désert nous frappe brusquement nous donnant envie de nous arrêter pour boire un peu d'eau et de respirer calmement pour se réhabituer, mais nous devons nous hâter vers un lieu pour nous abriter de la tempête car cette dernière semble de plus en plus importante.

Nous courrons du mieux que nous pouvons malgré le vent, en direction d'un tombeau avec écrit sur la porte le chiffre 64. J'essaie d'ouvrir la porte dans la précipitation sans grand succès, de nombreux cadenas nous bloquent l'entrée. Je frappe avec les poings contre la porte dans l'espoir que cette dernière finisse pas céder mais rien ne se passe, la porte à la frêle allure ne bouge pas d'un seul centimètre.

- Tu prends trop de temps, marmonne Haris en me poussant sur le côté pour lui laisser le champ libre. On ne vous apprend pas à crocheter des serrures chez vous ou quoi ?

Piper, Frank et moi nous jetons un regard incrédule alors qu'Haris fronce les sourcils voyant notre échange silencieux.

- On ne vous apprends rien... Gromelle-t-il en sortant un petit objet pointu de sa poche.

Le jeune homme s'approche alors un peu plus des cadenas et commence à crocheter les serrures, plusieurs petits "clique" se font entendre malgré le vent sifflant dans nos oreilles prouvant que la technique utilisée était la bonne. Piper demande en criant si Haris y arrive ou si nous devons utiliser la manière forte. En guise de réponse, la porte s'ouvre en claquant contre le mur de pierre (consolidé par du bois), à cause du vent.

- Ce tombeau sera votre tombeau... Disent-ils, je pense que je vais finir par y croire, dis je en essayant d'oublier le lieu que nous profanons avec une petite référence de film.

Nous entrons tous dans le couloir menant au tombeau rapidement et fermons la porte difficilement étant à contre courant. Une fois la porte bien fermée nos soupirs se font entendre dans un bel unisson, le soulagement passé l'angoisse d'être enfermée me revient.
Je fais mon possible pour ne rien montrer aux autres et je suis la colonne venant de se former avec à sa tête Frank pour descendre les escaliers vers l'anti chambre. Mon cœur bat la chamade comme si je me retrouvais à nouveau devant l'araignée géante sauf que cette fois ci aucun réel danger ne se fait sentir, l'incompréhension mêlé à l'angoisse me rendent peu à peu paronoïaque.
Je ne parviens pas à comprendre pourquoi être sous terre me mets dans un si grand malaise alors qu'auparavant je ne ressentais pas un si grand mal être.

Alors que je sens mon cerveau bouillir de plein d'informations différentes parfois même inutile, me donnant mal au crâne avec un bourdon dans les oreilles, je sens quelque chose me prendre doucement la main coupant court à toute mes pensées.

Je baisse les yeux vers ma paume de main relié à une grande main, je suis du regard ce bras. Mon cœur rate un battement quand mes yeux tombent sur le dos musclé (parfaitement bien moulé je dois préciser) d'un garçon dont je n'attendais pratiquement rien. Ce dernier ne dit rien et ne se retourne pas faisant comme si de rien n'était.
Un sentiment que je ne connaissais pas me réchauffe peu à peu le cœur, tandis que je serre fortement cette main dans la mienne comme si elle était la seule à me maintenir hors de l'eau dans laquelle je coule.

Nous descendons les escaliers éclairés par la lampe torche que Frank avait sorti de son sac à notre entrée dans le tombeau. Avançant en tête du groupe Frank fut le premier frappé par la beauté des lieux nous entourant quoique un peu petit de taille. Les peintures passées ont perdues de leurs couleurs mais peuvent être distinguées à certains endroits, les scènes taillées sur les murs et le plafond sont parfois visible partiellement à cause de l'effritement des parois.